Libération : “Le Maroc ne goûte pas les blagues sur l’islam et le roi”.
P.S. Tiens, M. Laurent Bervas, vous nous faites un compte-rendu du sujet sur place ? (Sauf si business et liberté d’expression ne font pas bon ménage au Maroc. Ce qui est à craindre.)
Je serai à Montréal du 22 janvier au 6 février. En espérant l’hiver blanc…
Mais c’est affreux! C’est le pays de Sysiphe, une terrible gynocratie où les hommes sont hyper malheureux, épouvantablement exploités. Vous devriez aller en Chine, il y a un déficit de 200 millions de femmes, vous y seriez tellement plus à votre aise.
Je confirme, les femmes au Québec, ce sont des bûcheronnes ou des camionneuses, et les hommes y sont très malheureux ;-)
Tu tombes mal, le mois de février à Montréal c’est comme le mois de juillet à Paris: on a envie d’être ailleurs.
“Je confirme, les femmes au Québec, ce sont des bûcheronnes ou des camionneuses, et les hommes y sont très malheureux ;-)”
Je n’accorde pas une grande crédibilité dans votre “confirmation”. Les femmes du Québec travaillent surtout dans les services, particulièrement sociaux.
Donc vous partez en Chine et vous avez bien raison. La modernisation y est galopante; grace à l’échographie les foetus femelles sont avortés, il en manque donc 200 millions je le répète, mais cela est compensé par l’explosion de la prostitution, premier deal commercial de ce pays, on dit qu’il y a 20 millions de prostituées, mais proportionellement c’est peu, pensez donc aux beaux jours promis à la prostitution masculine pour compenser!
’tain, j’l’avais oubliée, dans les “à la manière de” celle-là … Elle est v’nue aussi me pourrir la tête au Balto, comme quoi j’étais macho! Moi macho?!!! Et pourquoi pas Laurent mysogine?!!!
Mazette, j’chuis un gars chanceux, j’ai des audiences privées.
N’oublie pas de t’enregistrer au bureau des audiences privées. ;-) Nous (papal) serions heureux de vous revoir.
Tu tombes mal, le mois de février à Montréal c’est comme le mois de juillet à Paris: on a envie d’être ailleurs.
Ça c’est vraiment une question de goût, car Février est mon mois préféré à Montréal. J’y suis même retourné vivre spécialement pour cela.
Si ça te tente, on auras un autre Yulbiz le 30 janvier, au Café méliès… À +
En revanche, tu as encore rater YulBlog ! Et pour l’hiver blanc, c’est rater d’avance.
Ah, le Briscard, je l’avais autant oublié que son grog et son bistrot, ses gigolettes et son chien, celui-là.
Macho? voyons voir…euh non, je ne me souviens pas de l’avoir traité de macho http://lebalto.canalblog.com/archives/2006/11/14/3164147.html#comments ), par précaution oratoire, connaissant trop bien les mécanismes de la conversation, favorables à la parole masculine partout et toujours. Mais c’en est un effectivement.
Je ne sais pas si je vais pouvoir te voir. Il me reste du bois à couper.
Tu vas manquer au Festival de Romans.
Au sixième, David trouve l’endroit « hyper prometteur » avec de l’électricité pour le matériel, « de la lumière partout, des sanitaires avec de l’eau chaude, et le bâtiment tout câblé ». [Libération : “Débats et squats à tous les étages”.]
Ministère de la Crise du Logement.
Effectivement, en cherchant bien…
Ainsi, à la manière de:
“On reconnaît bien là une de ces nouvelles irruptions : récupérations du médiatique mégalhite L’hibernation, qui fait feu de toutes misères… Nul doute que Pimprenelle va pointer son museau, et que les Uhèmepistes sociaux vont y aller de leur couplet au ministère de l’information télévisée pour le plus grand bénéfice du petit Nicolas! Pendant ce temps les SDF meurent dans la rue et les français votent comme des cons.”
Ou encore:
“La réquisition: n’oublions pas cependant qu’en application du Code de la construction, et en particulier de l’Ordonnance de 1945, la réquisition est de la seule responsabilité du Préfet, qui peut, ou peut ne pas, réquisitionner des logements vacants. Cette ordonnance, traduite dans la loi (art L641-1 et suiv du Code de la Construction et de l’Habitat)a ainsi permis à la Ville de Paris de mobiliser près de 900 lofements en 1995 et 1996. Alors quand la loi le prévoit la réquisition, même symbolique, peut avoir lieu. N’en déplaise aux apologistes de l’illégalité auxquels je laisse la responsabilité (pénale) de leurs propos.”
Et enfin:
“’tain, les mecs, encore sur le dos de celui qu’vous voulez pas nommer, le soit disant riche, le salaud, bref celui que le Capitaine évoquait ici… ’tain, j’aime mieux m’poivrer au Balto, parole!”
Trois en un, c’est-y pas du nan-nan?…
’tain, l’enculé d’markdown y pas pris les sauts d’paragraphe! Merde fait chier quoi merde.
Oh! Merci! Faudra v’nir au Balto pour l’ménage … des fois Josy elle m’fait défaut…
Y’a une vraie polémique là : squatt (laurent) ou squat (libération) ?
Punaise, Brad-Pitt, tu n’arrêtes pas de pointer mes fautes, es-tu agrégé de français ou lycéen boutonneux ? ;-)
C’est bien sûr “squat”.
//dépit bon bah je dirai plus rien…
ps: je ne suis pas boutonneux
Ça fait penser aux photos prises sur les salons Apple avant l’ouverture, qui dévoilent parfois un peu du mystère…
Le slogan de campagne de Nicolas Sarkozy, ce sera donc “ensemble, tout devient possible”.
À l’UMP, tout est possible, tout est réalisable ! Il ne manque plus Chevalier et Laspalès pour la publicité !
À ce que je peux constater, ils sont aussi imaginatifs en France que chez nous au Québec, i.e. pas du tout!
ouf.
C’est pas nul comme slogan. C’est même bon. Pas dans l’originalité (ensemble et tout est possible, c’est pas des grandes trouvailles), mais dans le fait que ce slogan lui correspond, le volontarisme transpire du personnage depuis le début. Bonne adéquation produit/slogan.
Ségolène, c’est “Pour que sa change fort ! “. Là, c’est pas plus imaginatif, mais coller ce slogan et Ségolène… J’ai du mal. inadéquation produit/slogan. Quand j’imagine Ségo et le slogan “Ségolène, pour que ça change fort”, ce sont des images de constipation qui me vienne. C’est pas glop, hein.
Bayrou, “La France de toute nos forces”, ça va. Même si on imagine le petit Bayrou impuissant devant une grosse France massive (les guignols lui ont malheureusment détruit son image, même si l’association produit/slogan est finalement crédible.)
désolé pour l’humour pipi caca…
“Etrange idée qu’une telle phrase dont le coeur est neutre - le possible, selon, est négatif ou positif - et qui risque d’être détournée avec infiniment de facilité” remarque finement Philippe Bilger sur Agoravox ;-)
Sur un sol sale carrelé de blanc, un homme rugit de souffrance. « Pacha, pacha, je suis désolé », pleure-t-il à l’adresse d’un interlocuteur invisible. La caméra – celle d’un téléphone portable – s’approche de son visage décomposé par la douleur, puis s’écarte un peu. L’homme se tord, il a les mains liées, le pantalon baissé, ses jambes sont maintenues relevées. On entend des voix se moquer de lui, puis de nouveau, ses cris, alors qu’un bâton est enfoncé dans son anus.
L’homme, on le sait désormais, s’appelle Emad al-Kabir. En janvier 2006, ce chauffeur de microbus, âgé de 21 ans, avait été arrêté, puis relâché sans charges, après s’être interposé lors d’une rixe entre des policiers et un membre de sa famille. Mais lors de cette arrestation, Emad al-Kabir aurait été torturé dans les locaux d’un commissariat du Caire par des officiers de police, comme le montre cette vidéo qui circule depuis quelques semaines sur les blogs égyptiens.
[Libération : “Une vidéo pirate relance le débat sur la torture en Egypte”.]
Amnesty International : “Égypte. Il faut protéger les victimes de torture pour que justice soit rendue”.
Vous avez des idées, en cette période hivernale, de passer des vacances pas chères au Maroc, en Tunisie, en Égypte ? Abstenez-vous. Vraiment, réfléchissez-y.
Pendant ce temps-là, je trouve que la mortalité est un peu faible au Paris-Dakar. Une mauvaise édition…
Et pendant ce temps, le baillon électronique.
Et dire que l’Egypte passe pour un régime plus évolué que ceux de ses voisins.
Sont nuls ces égyptiens, ils devraient prendre exemple sur le Chine et sa justice rapide :)
Effrayant. Et maintenant la cyber-profanation au Pakistan :o.
L’exemple américain fait que l’occident est peu crédible à dénoncer les tortures. Ce sont cela les dommages de la guerre en Irak et de Guantanamo pour l’occident.
C’est la première fois que je vois des journaux français mettre un lien direct (tu relais celui de Libération, mais Le Monde fait de même) vers une vidéo montrant des images explicites d’un crime (le viol d’un homme par des policiers à l’intérieur d’un commissariat égyptien), alors que le visage de la victime est parfaitement reconnaissable et que même son nom et son âge sont indiqués.
Le crime me dégoûte et me révolte. L’absence de tout égard envers la dignité de la victime me soulève le coeur.
En France, il est interdit de diffuser l’image d’un homme menotté par la police, mais ça ne vaut pas, faut-il croire, pour un chauffeur de taxi égyptien, dont le gros plan sur son visage au moment où il se fait violer fait désormais le tour de la planète.
Quelles soient les justifications de lutte contre la torture policière que l’on m’opposera, la diffusion de ces images constitue pour moi une intolérable atteinte à la dignité humaine de la victime. Comment la mission démocratique de dénonciation du crime par les médias peut-elle s’accomoder d’une telle infamie?
Je remarque que lorsque le violeur était un soldat américain dans une prison irakienne, on ne diffusait pas les images du viol dans les médias occidentaux (on se bornait à indiquer qu’il s’agissait d’un viol avec une bouteille de soda américain). Et les images diffusées des autres tortures à Abou Grahib masquaient le visage des victimes et montraient celui des bourreaux. Dans ce cas, c’est l’inverse !
Un tabou aurait-il sauté depuis?
Je crois savoir que les images ont été diffusées avec l’accord de la victime qui a intenté une action judiciaire.
Pour moi, ce n’est pas une raison: la loi française ne prévoit pas d’exemption dans ce cas, à ma connaissance…
F. de C.
Un blogueur marocain rapporte une anecdote à ce propos, sur sa note “les cancres” :
“… il y a quelques années, lors d’une émission d’Apostrophes, Bernard Pivot s’était tourné vers Guy Bedos et lui avait dit : « Dites-moi, Monsieur Bedos, vous n’avez pas peur que les gens prennent vos propos au 1er degré ? ». Et Bedos de lui rétorquer : « Oui, je le sais, mais moi, je ne parle pas aux cancres qui sont au fond de la classe ». Voilà, ça s’appelle du « Nichane ». (laroussi.net)
~laurent
Triste affaire qui met en évidence que le Maroc se trouve au milieu du guet.
La liberté d’expression existe : il suffit de lire toutes les semaines TelQuel (la version en Français de Nichane) pour s’en rendre compte. Sauf que la loi marocaine n’a pas évolué et garde inscrite, dans “son code génétique”, trop de références à l’Islam.
Les journalistes sont donc exposés, comme beaucoup d’autres, à une loi parfois moyenageuse.
Pour revenir a ta question : la liberté d’expression et business ne font en effet pas toujours bon ménage au Maroc … comme en France (ce n’est pas Bruno de Beauregard à Asnières qui me contredira).
PS la pétition en ligne se trouve ici : http://www.nichane.ma/communique/petition/
Blah ? Touitter !