Journal de bord

jeudi 3 janvier 2008

Titraille

La polémique enfle sur les circonstances de la mort de « B.B. »”. Un instant de stupeur devant mon agrégateur, Brigitte Bardot est morte et je ne le savais pas.

Ah, les titres de Libération

1. Le 3 janvier 2008,
Jules (de diner’s room)

C’est, en toute élégance, l’acronyme que Bernard Henri Levy avait cru bon d’employer dans sa peroraison funèbre.

2. Le 3 janvier 2008,
âne

pour BB, y’aurait pas eu de guillemets.

Blah ? Touitter !

Calendrier d’entreprise

Calendrier Effiliation.

Le calendrier de la régie Internet Effiliation.

(Dommage que la réalisation photographique soit un peu pourrie.)

1. Le 3 janvier 2008,
l’homme lisse

Je trouve qu’Ajax a de minuscules doigts…

2. Le 3 janvier 2008,
karl, La Grange
3. Le 3 janvier 2008,
Off Topic
4. Le 4 janvier 2008,
XIII

Ils ne sont pas terribles…

6. Le 4 janvier 2008,
William

Hmmm… vivement la rentrée prochaine :D

7. Le 4 janvier 2008,
Manu

Off topic : Oui, les agents de sécurité des aéroports américains vont être formés à reconnaitre les comportement suspects.

Oh mon dieu, ça doit être un nouveau glissement vers un état fasciste !!

Blah ? Touitter !

Candidats conservateurs

[…] Giuliani, c’est notre propre Mussolini à nous. J’habite New-York depuis des décennies, j’ai regardé de près et avec une grande indignation combien Giuliani s’est amusé de toute apparence à malmener grossièrement nos concitoyens « de couleur » au grand plaisir de sa « base », à savoir certains électeurs blancs de Staten-Island et de Queens (les électeurs blancs de New-York ont voté à deux tiers pour Giuliani dans l’élection de 1989, qu’il a perdue - le maire élu, l’Afro-Américain David Dinkins, a reçu quatre-vingts pour cent du vote noir, soixante-dix pour cent du vote hispanique, et un tiers du vote blanc - une combinaison suffisante pour lui donner un avantage de 3 pour cent des voix). Dans l’élection suivante de 1993, M. Giuliani a battu le maire Dinkins par 53.367 voix. Les démocrates ont ensuite proposé une candidate perçue comme hypergauchiste, Ruth Messinger de l’Upper West Side, que Giuliani a battu facilement, de 59 % à 41 % avec seulement 38 % des inscrits. Après sept ans comme maire, Giuliani n’était approuvé que par 36 % des habitants de New-York jusqu’à l’attaque sur le World Trade Center en 2001 - c’est alors que les vraies tendances « antidémocratiques » du maire se sont dévoilées - il a tout de suite demandé un prolongement « extraordinaire » de son mandat (refusé par l’assemblée et le sénat de l’État). […] Il est, c’est vrai, plutôt modéré sur les questions sociales « chaudes » - il n’est pas hideusement anti-gai, il ne veut pas interdire l’avortement à toute femme. Mais nous, les New-Yorkais, nous le connaissons trop bien, notre cher Rudy - et l’idée même d’une présidence Giuliani nous fait tressaillir… d’horreur.

Huckabee - en premier lieu il faut noter que pour nos oreilles américaines, juste le son du nom « Huckabee » nous fait sourire. Il a des résonances de Mark Twain (« Huckleberry Finn ») et aussi du film satirique « I Heart Huckabees ». Ça sonne plouc, genre « Beverly Hillbillies ». M. Huckabee a aussi un accent plouc, beaucoup plus prononcé que celui qu’a M. Clinton (mais moins que celui de l’ancien président Carter de Géorgie). Pour certains, c’est un avantage, pour d’autres, ça les énerve. On le trouve plus ou moins honnête - après tout, c’est un homme politique, ils mentent tous ! - mais un peu trop « chrétien » ou religieux pour beaucoup. Il a dit des bêtises sur les « goûts » des gais (ça ressemble d’ailleurs à la position catholique officielle où l’on peut être homosexuel mais on ne doit pas « agir » en homo). M. Huckabee gêne les « éminents » de Washington (la classe médiatico-politique traditionnelle), et c’est bien pour cela que je m’amuse à suivre sa campagne, mais au fond, il serait impossible.

[…] À mon humble avis tout à fait personnel, les candidats républicains sont d’un comique, d’une bizarrerie à stupéfier toute personne raisonnable, mais il ne faut pas surtout oublier qu’on a voté pour le petit buisson en 2004 et donc que nous sommes capables, nous Américains, des pires des jugements. Mais si par hasard l’un de ces candidats réussit à gagner la présidence, ce sera alors la chasse ouverte (et approuvée) aux homos, aux « gauchistes », aux athées, aux Mexicains, et à tout autre groupe inconvenant.

[Sale Bête : “De comitiis - pars secunda”.]

1. Le 3 janvier 2008,
Mox Folder

“pour nos oreilles américaines”

Il aurait fallu écrire “pour nos oreilles new yorkaises”…

2. Le 5 janvier 2008,
Mussipont

“Mais si par hasard l’un de ces candidats réussit à gagner la présidence, ce sera alors la chasse ouverte (et approuvée) aux homos, aux « gauchistes », aux athées, aux Mexicains, et à tout autre groupe inconvenant.”

On lisait la même chose en 2000, on a lu la même chose en 2004, lirait on la même chose en 2012?

J’attend toujours la loi anti-avortement que devait prendre Bush jr…

3. Le 5 janvier 2008,
Simon

Ou les lois anti-noirs… Tiens,d’ailleurs ne seraitent-ce pas le democrat Byrd qui appartenait au KKK? Et Lincoln au GOP? Décidément..

Blah ? Touitter !

Simone de Beauvoir nue

Simone de Beauvoir nue

Simone de Beauvoir, Chicago, 1952. Photographie Art Shay.

Yves Duel : “Simone de Beauvoir à poil”.

1. Le 3 janvier 2008,
AlbertD

Naughty boy !

2. Le 3 janvier 2008,
gilda

commentaire d’après journée d’usine : - Elle pose mieux mais elle nage moins bien.

commentaire de lectrice que les devantures des magazines désabusent de plus en plus : - C’est donc tout ce qu’ils auront trouvé à l’Obs pour se faire croire qu’une couv. non CB&NS pouvait aussi faire vendre ? Mon bon monsieur nous tombons bien bas.

commentaire plus personnel dont on se moquera : J’éprouve toujours un malaise devant la publication à tirages en nombre aussi bien de nus posthumes que des correspondances intimes. A moins que les uns (peintures ou photos) aient été volontairement posés par le modèle en vue de son vivant d’une expo, à moins que les autres n’aient visiblement été écrites pour épater la postérité, et bien c’est bête mais ça me chiffone. J’ai le sentiment que je ne devrait pas être là devant l’image ou devant ses textes destinés à bien moins d’autres qu’à moi. Ce n’est en rien un jugement moral. Juste quelque chose que j’éprouve.

commentaire d’après journée d’usine (bis) (ça ne s’arrange pas) : Je vous en prie au journal si vous avez aussi Jean-Paul gardez-vous le.

3. Le 3 janvier 2008,
Yves Duel

Incroyable ce que ça m’a remué. Elle avait un corps !

4. Le 3 janvier 2008,
Laurent Gloaguen

@Gilda : pour te rassurer, il semble que cette photo n’ait rien d’involontaire. Simone de Beauvoir n’est pas Laure Manaudou trahie par Lucas Marin.

@Yve Duel : vieux pervers érotomane.

5. Le 3 janvier 2008,
Mateusz Kukulka

Elle n’arrêtera jamais de nous étonner…

6. Le 4 janvier 2008,
[moi]

Magnifique photo. Cependant, j’ai grâce à gilda (et à son commentaire plus personnel), pu mettre le doigt sur ce qui me “dérange” vis à vis de cette photo: j’ai effectivement la désagréable impression qu’elle n’avait pas été prise pour que je la voie. Elle aurait été publiée de son vivant avec son consentement… Mais là… Certainement rien à voir avec un Manaudou thing comme vous dites Capitaine mais bon… Bref.

7. Le 4 janvier 2008,
karl, La Grange

Comme je découvre comme beaucoup de monde, un peu plus d’informations sur le cliché, mais vraiment peu tout de fois.

Art Shay Simone de Beauvoir in Chicago 1952 | Gelatin silver print | 8.5 x 5.75 in. 2005 print. Signed in pen and stamped by artist on print verso.

Quelqu’un en parlait déjà en janvier 2007 et en août 2007, Susie Bright dit :

I went to Chicago this summer to a feminist blogging convention— but the most aesthetically memorable part of my trip was when Marie Kuda took me for a visit to the Art Shay photo exhibit at the Chicago Historical Museum.

The exhibition, which I wish I could show you in every detail, features this candid photo of Simone de Beauvoir getting dressed in the bathroom for a day’s outing. I swooned.

The philosopher, at the time, was lovers with Shay’s best friend, Nelson Algren— the author who wrote The Man with the Golden Arm.

Images de Simone de Beauvoir

Pour une photo de Nelson Algren par Art Shay

Et finalement le photographe Art Shay lui-même

8. Le 4 janvier 2008,
karl, La Grange

Dans « Slaying Le Monstre Sacré » par Paul Johnson

The great love of de Beauvoir’s life was not Sartre but the American novelist Nelson Algren. She would visit him in Chicago. His friend, the photographer Art Shay, took a snapshot of her just after she had emerged from a bath. He wrote: ‘She had taken her bath. It was while she fussed at the sink afterwards that I had the sudden impulse. She knew I took it because she heard the click of my trusty wartime Leica Model F. “Naughty man,” she said.’ Ms Rowley reproduces this photo of de Beauvoir seen nude from the rear, with her rather elegant upper half and sturdy buttocks and legs. I am tempted to say it is the most interesting item in her book. The affair with Algren had a nasty aftermath when de Beauvoir wrote about it, to Algren’s fury.

9. Le 4 janvier 2008,
gilda

merci Laurent pour la rassurance ;-) , en même temps au vu des précisions apportées par karl, je reste un peu sur l’impression que l’image n’était pas destinée à une diffusion générale et certainement pas à la une d’un hebdo. (et maintenant je sais quoi dire au prochain ou à la prochaine qui me clichera que quand je ne le souhaite pas :-) :-) )

10. Le 4 janvier 2008,
ot

Le plus derangeant est peut-etre l’apparente retouche entre l’original et la couv’ du magazine. Trop petit pour etre certain de retouches façon «magazine de mode», mais il y a au moins une retouche des niveaux pour faire apparaître le corps plus lumineux, plus proche des canons de beauté. Titre putassier, retouches photo crasseuses: bravo le nouvel obs. Je n’ose imaginer le contenu à l’intérieur… Un “centerfold” de la prise téléphonique de Sartre?

11. Le 4 janvier 2008,
Briscard

Elle a un gros cul ou c’est mes yeux?…

12. Le 4 janvier 2008,
marie-hélène

Je trouve ces commentaires un peu coincés. Un peu y a les mamans et les putains, les intellos et les baiseuses. Ben non.

13. Le 4 janvier 2008,
OlivierJ

J’étais tombé sur cette photo en googlant sur Simone, il y a presque 2 ans, suite à un téléfilm sur elle. Je trouve la photo plutôt jolie. J’avais été surpris de trouver un tel cliché, connaissant le personnage public. Comme quoi elle était humaine…

14. Le 4 janvier 2008,
Pascale

Et à quand une de Carla Bruni ? (allez, je t’aide :-p : http://luminescencias.blogspot.com/Carla_Bruni.jpg )

15. Le 4 janvier 2008,
Nichevo

Beau bassin …

16. Le 4 janvier 2008,
Manu

[3615 Mavie] En parlant de photos coquine, l’autre jour, sans doute par esprit de contradiction, j’ai cherché des photos de carla bruni nue, ainsi que des images de sarkozy avec laure manaudou. Et j’ai trouvé. :)

17. Le 4 janvier 2008,
Je est un autre

@Manu : et Benoît Hamon nu ? Rien ?

18. Le 5 janvier 2008,
A@T

Briscard, pour l’époque, elle était plutôt bonne, de nos jours, elle a un “gros cul”, tes yeux vont bien je te rassure.

Je suis quand même épatée de son amour à 44 ans avec lanzman qui n’en avait que 27, Demi Moore peut aller se rhabiller.

19. Le 5 janvier 2008,
C’est Raoul

Elle n’avait vraiment pas les atouts pour Loft Story ou Star Academy.., elle a bien fait de choisir la littérature…

20. Le 7 janvier 2008,
Farid

@Raoul

Hé bé , si avec ce magnifique cul vous soutenez qu’elle n’avait pas assez d’atouts pour Loft Story, je me demande en retour si vous en avez suffisamment pour comprendre sa littérature…

Allez Roule Raoul !

21. Le 8 janvier 2008,
Laurent Gloaguen

Je crois que Farid est tombé amoureux du cul de Simone :-)

22. Le 8 janvier 2008,
Greg

Une question bête :

Comment sait-on que c’est bien elle sur la photo ?

Après tout, peut-être qu’Art Shay était un gros mytho et qu’il a photographé sa petite cousine en essayant de nous faire croire qu’il s’agit de Simone B.

Proof or STFU ?

23. Le 8 janvier 2008,
C’est Raoul

Farid, je ne suis point amateur de Simone a gros cul, je suis simplement un admirateur de la Vraie Simone, l’unique, la belle, la magnifique et calculatrice. D’ailleurs je ne citerai que le seul capable de bien en parler: “Dans le cul Simone!!!”

Guy Luxement votre.

24. Le 9 janvier 2008,
karl, La Grange

@Greg: Est-ce que cela change quelque chose ? Et pourquoi ?

25. Le 9 janvier 2008,
Greg

Hmm… Ce qui semble faire scandale, c’est qu’on ait droit à une photo de Simone B. à poil en couverture d’un mag’. Pas qu’il y ait une nana à poil sur la couv’. Or, si la nana à poil sur la couv’ n’est pas Simone B., il n’y a plus de “scandale”, puisque ce n’est pas elle sur la photo.

Attention, je ne défends pas le mag’ en question. J’aurais même tendance à trouver la manip’ plutôt minable. D’autant que ce n’est pas la photo originale, l’image ayant été abondamment bidouillée.

Blah ? Touitter !

Savoirs télévisés

J’adore le télévision et sa sérendipité. Ainsi, jusqu’à ce soir, je n’avais pas l’heur de connaître la fistule anale de Louis Le Quatorzième. Merci France 2.

La célèbre fistule de Louis XIV ou Comment la musique de “God save the King” fut composée.

On découvrit en 1686 que le roi Louis XIV souffrait d’une fistule anale, dont l’état était aggravé par les nombreux laxatifs qu’il prenait. On chercha tout d’abord à le guérir par un remède classique.

[…] Le 18 novembre 1686, à sept heures du matin, l’opération eut lieu dans la chambre du roi à Versailles. Les seuls spectateurs étaient Madame de Maintenon, Louvois, ministre de la Guerre, Le père La Chaise, les médecins Daquin, Fagon et Besnières, ainsi que quatre apothicaires dont le rôle était de maîtriser le patient.

[…] Il y eut une suite historique à cette opération. Pendant sa convalescence, Louis visita le cloître de Saint-Cyr. Pour célébrer la visite du roi, les religieuses firent composer une cantate intitulée “Dieu sauve le roi”, composée spécialement pour l’occasion. Dans l’assistance se trouvait un spectateur anglais. Il aima tant les paroles et la musique de cette cantate qu’il les prit en note. De retour en Angleterre, il traduisit le texte, qui est connu depuis sous le titre de “God Save the King…”

Il est en effet loisible de lire sous la plume de la marquise de Créquy (Renée Charlotte Victoire de Froullay de Tessé) le passage suivant :

À peine étions-nous entrés dans la tribune dite des Évêques, que nous vîmes paraître le Roi dans la tribune royale qui se trouvait en face de l’autel. Il était entré son chapeau sur la tête ; c’était un petit tricorne richement galonné, qu’il ôta pour saluer d’abord l’autel, ensuite une lanterne à grillages dorés où était Mme de Maintenon, et finalement pour saluer Mme la Duchesse du Maine avec nous autres, car nous nous trouvions dans la même tribune et sur la même ligne que S.A.S. sans aucun à la différence de son rang. Toute la suite de S.M., ainsi que les Dames et les Gentilshommes de la Princesse sa belle-fille, n’entrèrent pas dans la chapelle de Saint-Cyr, ou du moins ils y furent placés de manière à ce que je ne les aperçus point.

Une de mes impressions les plus ineffaçables est celle de toutes ces belles voix de jeunes filles qui partirent avec un éclat imprévu pour moi, lorsque le Roi parut dans sa tribune, et qui chantèrent à l’unison une sorte de motet, ou plutôt de cantique national et glorieux, dont les paroles étaient de Mme de Brinon et la musique du fameux Lully. En voici les paroles que je me suis procurées long-temps après :

Grand Dieu, sauvez le Roi !
Grand Dieu, vengez le Roi !
Vive le Roi !
Qu’à jamais glorieux,
Louis victorieux
Voye ses ennemis
Toujours soumis !
Grand Dieu, sauvez le Roi !
Grand Dieu, vengez le Roi !
Vive le Roi !

Pour peu que vous en eussiez de la curiosité, vous n’auriez pas de peine à vous en procurer la musique, attendu qu’un Allemand, nommé Handel, s’en est emparé pendant son voyage à Paris, qu’il en a fait hommage au Roi Georges de Hanovre moyennant finance, et que MM. les Anglais ont fini par l’adopter et le produire ouvertement un de leurs air nationaux. En revenant de Saint-Cyr, on me mena faire une longue visite à Mme la Chancelière qui se mourait, et qui n’en avait pas moins toute la cour autour de son lit et dans sa ruelle, où elle nous fit la galanterie de nous faire placer, ma grand’mère et moi.

Que l’hymne des Anglois naquît d’un anus, voilà qui ne cesse de me faire rire sans toutefois un instant me surprendre.

1. Le 3 janvier 2008,
Pascal

Incroyable cette histoire. Totalement savoureuse. J’en tombe sur le cul, si j’ose dire.

Toutefois, il me semble (et que les innombrables profs de français qui passent ici me flagellent en chœur si je m’égare) que cette Marquise de Créquy aurait dû écrire : ils y furent placés de manière à ce que je ne les aperçusse point

2. Le 3 janvier 2008,
Laurent Gloaguen

Cher Pascal, comme votre remarque est intéressante, effectivement Madame de Crécy utilise un passé simple plutôt qu’un subjonctif imparfait… Je me plonge céans dans mon Grévisse.

3. Le 3 janvier 2008,
Dave

Trop beau en effet… Il semblerait que ces salauds de Rosbifs rechignent à voir l’origine de leur hymne national liée à la fistule anale d’un roi français : > A tale, widely believed in France, that the tune Grand Dieu Sauve Le Roi, was written by Jean-Baptiste Lully to celebrate the healing of Louis XIV’s anal fistula Lully set words by the Duchess of Brinon to music, and the tune was plagiarised by Handel. Translated in Latin under the name Domine, Salvum Fac Regem, it became the French anthem until 1792. After the Battle of Culloden, the Hanover dynasty would have adopted this melody as the British anthem. Scholes points out gross errors of date which render these claims untenable, and they have been ascribed to a 19th-century forgery, the Souvenirs of the Marquise de Créquy.

Maintenant qui croire ?

4. Le 3 janvier 2008,
Laurent Gloaguen

@Dave : qui croire ? Certainement pas les perfides de l’Albion. :-)

5. Le 4 janvier 2008,
Laurent Gloaguen

[J’ai supprimé divers commentaires d’un atrabilaire notoire…]

6. Le 4 janvier 2008,
zorglub

Cher Laurent,

J’adore votre franchise.

Cordialement

Zor

PS: Ooops, supprimer les intrabilaires notoires, quel culot!

7. Le 4 janvier 2008,
Briscard

C’est pas pour chipoter, mais c’est pas tellement la télévision qui fait montre de sérendipité, mais plutôt le spectateur curieux et intelligent (cf. la sérendipité des surdoués). Et à propos de la chose, on trouvera ici une approche du concept qui autorise à déduire que le trou du cul du roi est, somme toute, et pour faire court, une épiphanie. Etonnant, non?…

8. Le 4 janvier 2008,
envers

Ajoutons, pour que le billet soit complet, que le bistouri spécialement conçu pour cette opération, est exposé au musée de la médecine, à Paris.

9. Le 4 janvier 2008,
marie-hélène

Quelle tristesse…. Privée de télévision depuis l’arrivée de la fibre optique dans mon immeuble, j’ai raté ce grand moment. Heureusement qu’il y a des bienfaiteurs pour m’informer. ;-).

10. Le 4 janvier 2008,
Guillermo

Hum je voudrais pas pinailler, mais tu aurais pu lire jusqu’au bout le premier lien que tu donnes

“Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Selon un de nos lecteurs, ce récit ne serait en fait qu’une invention due aux faux “souvenirs” de la marquise de Créquy, publiés au 19e siècle.”

Ou alors la correction vient d’être apportée ?

11. Le 4 janvier 2008,
xave

Guillermo> J’ai lu la page hier, je n’ai pas souvenir d’y avoir vu ce dernier paragraphe.

12. Le 4 janvier 2008,
Xavier

Moi je savais. Bouhou. Et maintenant tout le monde sait. Salaud Embruns, les serfs auront ta peau !

13. Le 4 janvier 2008,
Manu

Les hommes politiques actuels ne pourraient pas avoir de fistule anale. Pourquoi ? Parce que ce sont de parfaits trop du cul.

(humour)

Bon, ptet que si en fait. Mais on en fera pas une chanson. Encore que …

14. Le 4 janvier 2008,
flo

@Pascal : c’est bien un passé simple. La différence de sens avec un imparfait du subjonctif ? L’emploi du passé simple, prétérit, marque la conséquence constatée par la narratrice : “tels qu’ils étaient placés, ils n’étaient pas accessibles à ma vue”. Le choix de l’indicatif marque qu’elle ne doute pas qu’ils aient effectivement été là. Avec un ilparfait du subjonctif, l’aspect change, ce n’est pas le final effectif du process sur lequel le discours focaliserait, mais sur deux choses différentes possibles :

“on les a placés là pour que je ne les voie pas” (intention présumée de qui les a placés là, située “avant process”)

“j’ai ouï-dire qu’ils étaient là, mais ne les ayant pas vus à cette place je ne me prononce pas sur leur présence, voire j’ouvre un doute possible” (suspension et présomption ébauchée de celle qui parle).

Le passé simple attire notre regard sur le final effectif, sans le subjonctif l’attire sur les conditions, l’arborescence du process.

Louis XIX avait aussi un gros gros problème de dentition (une histoire de palais troué) et par conséquent une haleine de hyène. Mais ce qui est fascinant dans cet homme, ce n’est pas de savoir qu’il déféquait de travers et puait de la bouche ; c’est que son corps a été le lieu de souffrances qui l’ont accompagné pendant des années, le lieu d’une dégradation qu’il a recouverte de magnificience. Un monarque de brocart sur un corps pourrissant et douloureux. Comme une métonymie de la Cour, lieu où l’on chiait et pissait par terre, où l’o nne se lavait pas faute d’aménagements pour cela, mais où l’on portait plumes, ors et soies.

15. Le 7 janvier 2008,
Baptiste

Moi j’écoute énormément de musique anglaise… Je me console en me disant que leur hymne national est français.

Blah ? Touitter !