Journal de bord

lundi 18 février 2008

Recapitalisation du Monde

Rue 89, Augustin Scalbert : “Le Monde peut-il échapper à Lagardère ?”.

Dans les livres…

Apprendre quelque chose à Auschwitz demande une connaissance et une capacité de recueillement qui ne sont pas à la portée d’enfants en groupe. Auschwitz ensoleillé, c’est le soleil qu’on voit, Auschwitz l’hiver, c’est la tentation de la bataille de boules de neige. Moi-même, à Auschwitz, j’étais distrait ; je n’ai pu me recueillir et méditer vraiment qu’à Birkenau, parce qu’il y avait moins de monde et aussi sans doute parce que mon père y avait été détenu. Il est totalement illusoire de croire que le camp, c’est concret. Le concret, on le trouve dans les livres. Il est infiniment plus formateur de faire étudier aux élèves Si c’est un homme de Primo Levi ou les pages incroyables de Vassili Grossman sur l’entrée dans la chambre à gaz dans Vie et destin que de les emmener à Auschwitz. À Auschwitz, il n’y a personne. Dans les livres, il y a quelqu’un. [Le Causeur, Alain Finkielkraut : « Mémoire à l’école : les deux “non” d’Alain Finkielkraut ».]

1. Le 18 février 2008,
Olivier G.

Oh comme je suis d’accord avec ça !

Et le fait que j’aie vu hier soir ce superbe et excellent film qu’est Into the Wild n’y est sans doute pas étranger.

2. Le 18 février 2008,
Vanch’

Oh comme je suis d’accord avec ça moi z’ossi !

Et le fait que j’aie mangé hier soir ce superbe et excellent plat qu’est le cassoulet au gingembre n’y est sans doute pas étranger…

3. Le 18 février 2008,
Louis.

Dans la vie il y a des idiots, des idiots qui parcequ’ils passent leur temps à écrire ou à lire des livres, croient que tout y est… Pauvre con… Si j’étais Finkel, je pousserais les personnes à lire le bottin de la Loire-Atlantique plutôt que d’aller voir le Mont saint Michel. C’est vrai, le Mont il est tout gris, il y pleut souvent, c’est plein de chaudasses qui boivent de la camomille et trempent leurs doigts dans des bénitiers froids. Pas la peine d’y aller je vous dis… Finkel, quand il va à Auschwitz il s’emmerde, il s’emmerde parcequ’il n’y a personne pour l’applaudir, personne pour reprendre ses textes et faire monter en neige une nouvelle polémique. Finkel il préfère qu’on lise ses daubes plutôt que de voir le gris d’un mur en concentration, la plate-forme de l’appel qui sert aussi pour les pendaisons, le silence morne du vent dans les barbelés, les corbeaux sur les faitages des dortoirs, les images, les vêtements, les lits, les corps. Tout à coup le supplice de se rendre compte que chaque élément de ce décor à vu, à senti, à reçu, une larme, du sang, de la chair, de l’angoisse, il n’y avait plus d’hommes. De se lever et de crier aux nuages toute l’horreur et l’impuissance qu’on ressent à ce moment, toute la haine, pour les tortionnaires, toute la rage contre l’oubli. Finkel croit que “les camps sont des endroits abstraits où il ne se passe rien” Désolé vieux, cet endroit c’est l’intérieur de ta tête.

4. Le 18 février 2008,
tardif

J’ai assisté, il y a quelques années, au témoignage d’une ancienne déportée, à Auschwitz à l’âge de 16 ans, devant des lycéens du même âge, de la même ville, du même lycée… plus de 50 ans après. C’était la première fois qu’elle parlait en public. Elle nous a raconté des choses que ses propres enfants ne connaissaient pas de son histoire…

L’identification a fonctionné à plein régime.

Quand la rescapée raconta les “expériences” faites sur elle par le “docteur” Mengele, auxquelles elle a réchappé par miracle (j’étais le seul adulte présent dans la salle, avec le témoin, tous les autres adultes nous avaient laissés seuls. C’était l’objet de l’opération : le témoignage direct, sans intermédiaire, de quelqu’un qui avait leur âge à l’époque. Moi, j’étais là comme témoin de cette opération, muet et en retrait), la salle fut prise de nausée, des larmes coulèrent sur les joues d’adolescents muets de stupeur.

L’expérience fut très douloureuse pour tous. Mais à 16 ans ces adolescents étaient déjà assez solides pour encaisser ça. Je crois que l’on peut dire qu’elle avait un intérêt éducatif très réel, et même palpable.

Mais avec des enfants de 10 ans ?!? Cette proposition de Sarkozy est insensée…

5. Le 18 février 2008,
Troll de premier choix

“A Auschwitz, il n’y avait personne.” Alain Finkelkraut.

Je prédis à cette phrase, extraite de son contexte donc au sens totalement déformé par ceux qui l’invoqueront, un succès remarquable dans les milieux négationnistes.

6. Le 18 février 2008,
celui

[pub perso] Finkielkraut me pique mes idées [/pub perso]

7. Le 19 février 2008,
lolita

c’est bien ce que vous dites.

8. Le 19 février 2008,
GPH

Le problème vient plus du programme. Parler de la shoah à cette age là, lorsqu’on est trop jeune pour vraiment comprendre. À 15 ou 16 ans ok mais pas à 10 ans.

9. Le 19 février 2008,
padawan

Pour ma part je trouve que l’intérieur de ma tête est beaucoup plus bousculé par la lecture des livres que par le tourisme grégaire. Mais bon, je dois faire partie des idiots qui passent leur temps à écrire.

Et comparer le bottin de la Loire-Atlantique à un livre, comme le Journal d’Anne Frank par exemple, c’est d’une remarquable intelligence.

10. Le 19 février 2008,
Pierre-Selim

padawan> Je trouve moi aussi les livres très interessant. Mais le “tourisme grégaire” m’a souvent apporté. Une fois sur place les choses ce mettait en mouvement devant mes yeux, comme l’impression de voir un film. Et puis c’était aussi l’occasion de discuter avec d’autres professeurs, avec d’autres gens.

Bref moi j’ai l’impression que ni les livres, ni les visites n’ont le même role dans l’apprentissage, c’est pourquoi je trouve cela dommage de les comparer (et de les opposer).

11. Le 19 février 2008,
padawan

@Pierre-Selim : ma première phrase commençait par “pour ma part”, pour souligner précisément le côté relatif de tout celà. Je trouve que l’opposition caricaturale que Louis fait (bottin, Mont Saint-Michel, et je passe sur l’épaisseur de l’argumentation à base d’attaques ad hominem) est à côté de la plaque. Mais dans le cas précis de la Shoa je suis plutôt d’accord avec Finkielkraut, car ce que j’appelle le tourisme grégaire qui consiste à fourrer un groupe homogène dans un bus pour un voyage de groupe imposé dans lequel on pourra trouver toutes sortes d’échappatoires, de distractions ou de réconfort auprès de ses petits camarades, est bien moins efficace que de devoir faire travailler son imagination, seul, devant un livre. Sauf à ce que cette visite d’un lieu froid, mort, momifié, soit accompagnée par un témoignage, et c’est bien là le rôle premier du livre, raconter une histoire, et lui donner vie dans l’intimité de notre cerveau et d’une lecture personnelle.

Mais peut-être est-ce trop demander à ceux qui affichent d’emblée leur mépris de l’écriture, pourtant premier support de l’histoire et de notre mémoire ?

12. Le 19 février 2008,
Pierre-Selim

Pour moi ce genre de voyage ne peut pas être utile si il n’a pas été préparé avant. Si le sujet n’a pas déjà été étudié (avec un livre et un professeur).

Bref j’ai l’impression qu’on est pas mal d’accord :)

Ensuite les insultes, dans un débat sont rarement la preuve d’une bonne argumentation :-D

13. Le 19 février 2008,
VinZ

@Celui : moi il me pique mon commentaire ici-même où je le citais

Ni les emmener à Auschwitz, d’ailleurs : Finkielkraut a d’ailleurs plusieurs fois critiqué ces voyages scolaire, en expliquant que cela ne valait pas les livres

14. Le 19 février 2008,
Louis.

@Padawan. Selon Finkel:”Il est totalement illusoire de croire que le camp, c’est concret. Le concret, on le trouve dans les livres”. Franchement, crois-tu vraiment que je vomis les livres ? Que la lecture est pour moi une perte de temps ? Je t’assure que non. Seulement, je ne la porte pas aux nues, elle est un outil pour comprendre ou transmettre une réflexion, un complément d’information, une idée ou une expérience, pas un organe totalitaire de pensée. Le fin du texte de Finkel est fortement polémique, au début il exprime des idées puis les termes deviennent catégoriques, affirmatifs, démonstratifs. Ainsi, les enfants en groupe n’ont pas de capacités au recueillement, le “touriste concentrationnaire” (sic!) “blasé” “qui ricane tout le temps” tenté par une bataille de boules de neige en hiver à Auschwitz… Là, je m’interroge sur la capacité à généraliser de Finkel, ce n’est pas un argument dont on pourrait débattre. Le CM2 est une tranche d’age à laquelle je n’aimerais pas soumettre les génocides commis par les adultes contre eux-même, mais faire croire que les livres permettent de saisir toutes les nuances du réel, de toucher les sens, de constater l’interaction avec l’environnement, c’est foutaise! Croire que les livres apportent tout, y opposer systématiquement la notion de vide, d’endroit abstrait où il ne se passe rien, que représenterait Auschwitz, ce sont de bonnes paroles à tes oreilles ? C’est ce point qui me hérisse le poil, dire qu’un livre écrit par un auteur est la réalité, la vérité, le concret… Comment peut-on appeler ceci ? La pensée unique ? le dictat ? Soit, je repose mon bottin de la Loire-Atlantique. A la place, je conseille de lire le code Rousseau, 100 fois plutôt qu’une, et maintenant, qui sait conduire après avoir palpé ce concret ? Comparer la visite d’un camp de concentration à un “tourisme grégaire” ou le bottin de la Loire-Atlantique au journal d’Annelies Marie Frank sont des propos qui ne sont pas de moi. Au plaisir de relire cette merveilleuse intelligence qui est tienne, et à bon entendeur.

15. Le 19 février 2008,
padawan

@Louis : le monsieur dont on parle s’appelle Finkielkraut, pas Finkel, et cette marque de mépris que tu montres à son égard me hérisse tout simplement. Personnellement je suis assez d’accord avec ce qu’il dit mais je conçois qu’on puisse être en désaccord, à condition d’argumenter sans tomber dans l’attaque ad hominem (et ça commence en respectant le patronyme de celui qu’on veut critiquer). De même, pour pouvoir pointer de manière crédible les défauts des généralisations ou de propos extrêmistes chez quelqu’un, il est préférable de ne pas d’abord en faire montre. Or ton premier commentaire est loin d’en être exempt. Tout ça pour dire que si tu as des arguments intéressants à verser au débat, c’est infiniment mieux sans toute cette matière grasse haineuse autour qui ne donne pas envie de les lire.

Quant à « faire croire que les livres permettent de saisir toutes les nuances du réel, de toucher les sens, de constater l’interaction avec l’environnement, c’est foutaise! », cette assertion fonctionne admirablement bien en remplaçant “les livres” par “la visite des camps”. Oui, je pense que les témoignages, écrits, parlés, de ceux qui ont vécus l’horreur de ces camps sont infiniment plus vivants et pleins de sens que ces musées morts. De même que je maintiens la différence entre le rapport très particulier qu’on a chacun au livre dans notre intimité, comparé à une sortie scolaire de groupe. Mais je rejoins Pierre-Selim sur ce qu’il dit, en particulier le fait qu’il ne faut pas les opposer, et qu’une visite d’un lieu certes historique mais vide et mort, sans mise en contexte par l’écrit ou l’oral, ne sert pratiquement à rien. Et c’est là où l’argument de Finkielkraut est intéressant, la mise en contexte ne se fait pas par le lieu, mais par la transmission d’une histoire, et les livres ont bien une place prépondérante là-dedans.

16. Le 20 février 2008,
OlivierJ

Je suis assez d’accord avec l’idée qu’un livre est plus parlant qu’un pèlerinage dans un camp. La lecture de Varlam Chalamov et de ses « Chroniques de la Kolyma » est surement plus édifiante sur les goulags staliniens qu’une visite de la Sibérie (les camps ont-ils été tous abandonnés, bonne question).

Blah ? Touitter !

Mépris

Le fait de diffuser une non-information sur le web mais pas dans la version imprimée de l’organe de presse en dit long sur le mépris des journalistes français à l’égard des internautes: ce qui est “bon” pour le web - “support volatile pour futilités mondaines” - est indigne du papier, “support noble de l’écriture et donc de la pensée”. [Journalistiques, Alain Joannes : “SMS, web et journalisme d’investigation à la française”.]

1. Le 18 février 2008,
padawan

Je crois que c’est un poil plus compliqué que ça. L’absence sur le web de la contrainte de place du papier permet au site web du journal de servir de vase d’expansion pour la prose journalistique que la rédaction a dû écarter du papier. Ce n’est pas donc tant une expression du mépris des journalistes pour le web, que l’élargissement d’une prose, déjà produite par ailleurs, mais qu’on n’avait pas la possibilité de publier avant.

Ecartons donc le web d’une discussion qui ne le concerne encore une fois pas, pour poser les questions qui fâchent concernent le monde de la presse : la compétence des journalistes, le rôle de l’éditeur dans un journal, et le respect qu’ils ont pour (et montrent à) leurs lecteurs.

2. Le 18 février 2008,
krstv

Va falloir arrêter la crise de parano les enfants. Non, il n’y a pas de mépris des internautes dans les rédactions.

Encore une fois, l’affaire du SMS est révélatrice de la difficulté de faire paraître des infos gênantes dans les titres papiers. La publication sur le web est bien moins filtrée (contrôlée) par les dirigeants des journaux. D’où des coups plus sensationnels, scoopiques et, parfois, bancals, sur le net que dans le print.

Internet n’est pas méprisé par les directions des rédactions, il est simplement méconnu.

3. Le 18 février 2008,
Mox Folder

krstv : “La publication sur le web est bien moins filtrée (contrôlée) par les dirigeants des journaux. D’où des coups plus sensationnels, scoopiques et, parfois, bancals, sur le net que dans le print.”

À ce moment là c’est plus un mépris du support qu’un mépris envers les internautes … ce qui au final reviens plus ou moins au même.

Tu conclu sur la méconnaissance mais ou est la frontière entre méconnaissance et mépris ? Veulent-ils seulement s’y intéresser ou veulent-ils seulement être sur internet parce qu’IL FAUT y être ?

4. Le 18 février 2008,
Supreme Nikoumouk

Ce faux débat a complètement occulté le vrai : ce SMS a-t-il bien été envoyé par M. Sarkozy ?

Ça me fait penser aux affaires Clearstream.

Blah ? Touitter !

Homoparentalité

Pédérama, Coco : “Top 10 des arguments débiles sur l’homoparentalité”.

Précédemment sur nos ondes, Basile de Koch, lettre ouverte aux homos.

1. Le 18 février 2008,
Jujupiter

D’accord avec les arguments contre, d’accord avec la plupart des arguments pour, sauf les deux premiers.

Je ne vois pas en quoi l’egalite est un mauvais argument pour l’homoparentalite. L’egalite, c’est le principe qui est au coeur de l’acceptation de soi et de la lutte contre l’homophobie, mais aussi du mariage et de l’adoption.

De meme, je ne vois pas en quoi “les homos peuvent etre des parents comme les autres” est une mauvaise idee. D’une part, tous les homos ne sont depressifs, alcooliques et/ou seropositifs. D’autre part, en quoi etre seropositif empeche d’etre un bon parent? Enfin, si cet argument est juge valable, pourquoi n’empeche-t-on pas les parents heterosexuels qui sont depressifs, alcooliques et/ou seropositifs de procreer et d’adopter?

Ouh, mon passe de militant etudiant revient.

2. Le 18 février 2008,
Xavier

Ca me fait penser à “Ten Reasons Gays Shouldn’t Marry” (autre version).

Blah ? Touitter !

Délinquance domestique

Il est là, tapis sous la table, le nez rose en l’air, humant l’odeur du poulet qui vient de sortir du four.
La volaille croustillante arrive sur la table. Les gosses s’impatientent.
L’heure du crime approche…
La découpe, c’est mon boulot ; on distribue l’aile et la cuisse et puis un peu de blanc pour “pitchoune” ; je ne devine pas que pendant ce temps là, je suis épié par “la bête”…
Ah mais ou est la moutarde ?
Direction la cuisine.
Erreur fatale…
En une seconde il est sur la table, en deux secondes il a le nez dans le plat et attrape une cuisse qu’il emporte maladroitement sur la nappe en renversant un verre , sous les rires complices des gosses.
- NON !!!?
La sale bête est déjà en train d’emmener sa proie.
Une peluche le manque de très peu, suivie d’une pantoufle et d’un courrier international froissé “Spécial St Valentin” ; madame me lance un regard noir 
Le greffier a juste le temps d’avaler une bouchée avant de prendre la fuite, en empruntant le couloir du salon, la cuisine , et la chatière dans un “clac-clac” reconnaissable.
Il est treize heures, en ce magnifique dimanche de février.
- Ah le voleur !
- C’est pas vrai ça !
[…]

Nichevo : “Un voleur présumé à domicile”.

1. Le 18 février 2008,
Vincent

En cas d’allergie au comic sans, installer d’abord ce script: http://userscripts.org/scripts/show/5658

Pour éviter que la couleur de la police soit affectée, enlever la ligne

elmSpan.style.color = ’black’;

2. Le 18 février 2008,
authueil

Ce voleur devrait être traduit devant les tribunaux. Tu lui mettrais quelle peine, Laurent ?

3. Le 18 février 2008,
GreG

Un chat ne vole pas, il chaparde. Ce sont les pies qui volent, et c’est normal puisqu’elles ont des ailes. Hein ?

Et les chiens ? Bah nan ils ne défèquent pas, ils chient c’est tout.

4. Le 18 février 2008,
Dagrouik

J’ai un peu peur, j’essaye d’éduquer un délinquant du même genre chez moi :o)

5. Le 18 février 2008,
Anne Onyme

Hors Sujet: après Carlos et Henri Salvador, la France perd encore une de ses grands amuseurs plein de talent… Pourvu qu’Annie Cordy tienne…

6. Le 18 février 2008,
Ø

Dieu merci Annie Cordy n’est pas française…

7. Le 18 février 2008,
Vanch’

Je veux bien concevoir que le Chat ne plaise pas à tout le monde mais là c’en est trop. Indispensable à la survie de tout un pan de l’humanité, française surtout, j’ai craqué.

Affublé le Chat de tous les tares, antisèmite, négro, pédéraste et j’en passe, ça va deux secondes.

Par consèquent, j’ai demandé à un ami bien attentionné (merci Guy B) de me donner le numéro de Laurent G. pour en découdre avec cette histoire de Chat pédéraste, antisèmite, anti avocat pro-américain vereux et anti Versac (Bisounours pour intimes)…

Quelques heures à peine de sonneries téléphoniques “skypés” entrecoupés de de pubs “twitteriennes” de la vie trépidente et passionnante de Laurent G. il décroche enfin. Monsieur se fait attendre…

Et là… discution, amabilités, explication et… stupéfaction ! et j’aimerai bien qui le dise lui même à tout son ramassis de branleurs ani-Chat !

Laurent G… figurez vous ne veut rien entendre d’un qelconque mea culpa à l’égard des Chats, nan nan… Il veut plus, il veut en découdre. Tout ça… parait qu’un Chat l’a griffé quand il avait 5 ans à… hum… chépa s’il faut balancer mais bon allons-y tt de même (vu le lectorat) : un Chat lui a griffé le menton !!! (d’où sa barbe > tout s’explique !).

Autre détail, qui a son importance : le goût du chat cuit ressemble à s’y méprendre au lapin ! et Laurent G. malgrè les apparences n’est pas très partageur…

Laurent G. j’espère que vous ne m’en voudrez pas trop mais j’estime que vos lecteurs ont droit à cette vérité et je dois avouer que je ne saisis pas très bien votre réserve quant à cet épisode (pardonnez moi ce vouvoiement de rigueur sur un blog influent). M’enfin c’est votre choix, je ne balance pas (vu mon expérience, mes diplomes et mon choix de vie, vous comprendrez aisèment mes réticences) mais il etait important et vital pour moi et les Chats de clarifie tout ceci aux yeux du Monde qui vous lit. Merci. Sans rancune ;)

8. Le 18 février 2008,
Laurent Gloaguen

Je suis pour l’extermination de tous les chats. Je suis chatophobe.

Blah ? Touitter !