Une épine dans le pied des polluposteurs… Il est désormais interdit d’utiliser le terme “emailing”.
Panique sur le secteur du marketing direct : le terme « emailing » est devenu une marque déposée par la société Ludopia, qui compte faire valoir ses droits. Son utilisation serait à l’avenir soumise à une licence sur internet et sur d’autres supports.
Si vous tapez le mot-clé « emailing » dans Google, vous remarquerez que la liste de liens sponsorisés qui apparait suite à cette requête a visiblement diminué depuis quelques jours. C’est le constat qu’a fait Guillaume Le Friant, fondateur et président de la société d’e-marketing MessageBusiness. « Il y a une dizaine de jours, nous avons remarqué que nous n’avions plus aucun clic sur ce mot-clé là, sur lequel nous avions placé des enchères via Adwords. »
Il a alors interrogé Google qui a répondu qu’un ayant droit a fait valoir ses droits de propriété intellectuelle sur ce mot-clé, et que, conformément à ses engagements, il empêche désormais l’utilisation du terme « emailing ». Vérification faite auprès de l’INPI (Institut national de la proprité intellectuelle), il apparaît que la société Ludopia Interactive est parvenue à enregistrer ce nom comme marque, avec des droits valables en France, en Europe et dans le monde entier - hors États-Unis et Canada.
[Zdnet.fr : “L’utilisation du terme « emailing » bientôt soumis à licence”.]
[Ludopia Interactive est un loueur de fichiers pour le publipostage, la société a été créée en 2000 par Ouriel Ohayon, puis vendue en 2003 à la société Impact-Net de Sohrab Heshmati.]
(P.S. Pour mémoire, la société Impact-Net avait tenté de m’intimider juridiquement…)
The poll shows the number of people intending to vote No has almost doubled to 35 per cent (up 17 points) since the last poll three weeks ago, while the number of the Yes side has declined to 30 per cent (down 5 points).
[…] The swing to the No camp has not been prompted by domestic considerations, with just 5 per cent of those opposed to the Treaty saying they are influenced by a desire to protest against the Government.
The reason most often cited by No voters is that they don’t know what they are voting for or they don’t understand the Treaty, with 30 per cent of No voters listing this as the main reason for their decision.
[Ireland.com, Stephen Collins: “Poll shows Lisbon Treaty heading for shock defeat”.]
Si malgré tout le non l’emporte le 12 juin, ce que personne ne veut croire à Bruxelles - l’Irlande devant l’essentiel de sa bonne fortune à son appartenance à l’Union -, aucun pays n’imagine renégocier un nouveau traité : « On est très loin d’une telle hypothèse, souligne un diplomate. Tout le monde est épuisé par dix ans de négociations institutionnelles et on ne voit pas très bien ce qu’on pourrait donner de plus aux Irlandais qu’ils n’ont pas déjà obtenus dans le traité de Lisbonne. » Bref, il n’y a aucun plan B. « On continuera à travailler dans le cadre du traité de Nice jusqu’au moment où les Irlandais nous diront qu’ils sont prêts à revoter. C’est une différence avec le non franco-néerlandais de 2005, c’est vrai. Mais on ne va pas renégocier à l’infini un nouveau traité. »
[Libération, Jean Quatremer : “L’UE rivée au référendum irlandais”.]
La propagande noniste est à l’œuvre : “Vote NO to Lisbon!”
P.S. Pour un panorama des forces nonistes en présence, lire chez Geabulek : “Référendum : c’est dans l’Eire !” et “Référundum irlandais : diversité du non et réveil du oui”.
Simone Manon est professeur de philosophie au Lycée Vaugelas de Chambéry. Elle a décidé de mettre ses cours en ligne, pour ses élèves d’abord, mais aussi pour tous ceux qui y trouveraient un intérêt. Et, c’est tout bonnement impressionnant !
Car c’est un bonheur de philosopher, et si Raphaël a donné à Platon le visage de Léonard de Vinci dans “l’Ecole d’Athènes”, c’est pour signifier qu’avec la philosophie, on a rendez-vous avec l’expérience des belles choses. Ces belles choses, ce sont d’abord les pensées des grands maîtres, ceux que tous les hommes n’ont pas le loisir de fréquenter car c’est un privilège d’en avoir la liberté. Ce privilège aristocratique, les Lumières ont rêvé d’en faire une chance universelle.
Internet met un nouveau média à disposition de ce noble projet. J’ai décidé de l’utiliser et moi qui, en tant que professeur ne suis qu’un passeur, un médiateur entre les grands esprits et ceux qui doivent être “élevés”, je n’ai pas d’autre ambition que de mettre à la portée du plus grand nombre les leçons de ceux qui m’ont permis de devenir plus libre.
Bienvenue donc et que cette rencontre soit une fête même si je sais bien que les jouissances qu’elle promet sont d’accès difficile.
[Simone Manon, incipit au PhiloLog.]
P.S. J’ai trouvé plus de détails sur la démarche de ce professeur dans ce commentaire :
L’intérêt était de faire le cours sans se préoccuper de la prise de notes puisque les élèves disposent du cours écrit correctement et peuvent donc rectifier et compléter leurs notes. Je ne suis pas sûre que cet aspect fonctionne bien. Mes classes sont cette année très hétérogènes. Il y a certainement beaucoup d’élèves qui ne vont pas sur le blog et comme je n’ai pas été directive pour la prise de notes, je crains le pire pour eux.
L’intérêt était aussi de diminuer le nombre des photocopies étant donné qu’il était question de restriction budgétaire sur ce point.
Je ferai le bilan après les résultats au bac. Bilan qui sera difficile car d’autres paramètres doivent être pris en considération comme le niveau des classes.
À titre personnel il faut dire que je n’ai pas eu le temps de faire autre chose. Si j’avais imaginé le travail que cela impliquait, sans doute ne me serais-je pas embarquée dans cette aventure. Je me demande d’ailleurs si je ne vais pas fermer ce blog car ne sachant pas faire les choses à moitié, si je continue, je me prépare une nouvelle année de bagne.
Mais c’est intéressant intellectuellement, pour le travail d’écriture, pour les lectures qu’il faut faire ou refaire, etc.
Pour l’outil j’ai la chance d’être aidée par un de mes anciens élèves qui a aujourd’hui une entreprise d’informatique. C’est lui qui a choisi WordPress et si vous avez des questions à lui poser je suis sûre qu’il vous répondra avec précision.
Amis enseignants et blogueurs, que pensez-vous de cette expérience ?
Ahmad se sent en confiance, car 23andMe fait un peu partie de son univers. La société a été créée en 2007 par Anne Wojcicki, une biologiste qui est aussi l’épouse de Sergey Brin, cofondateur de Google. M. Brin a décidé d’investir 4 millions de dollars dans 23andMe, et Mme Wojcicki a installé ses locaux tout près de l’immense campus de Google. Ahmad croit savoir pourquoi Google s’intéresse à 23andMe, au-delà de la solidarité entre époux : “Notre mission est d’organiser l’information du monde et de la rendre disponible et accessible à tous. Or le patrimoine génétique de l’humanité est de l’information pure. Je ne fais pas partie du management, mais je devine que cet investissement est à rapprocher du lancement de notre projet Google Health Initiative”, un site Internet de gestion des dossiers médicaux personnels, que Google va bientôt mettre à la disposition de tous les Américains.
[…] Selon lui, personne ne devrait avoir peur de divulguer ses informations : “Chez Google, je fais souvent passer des entretiens d’embauche, et la perspective d’une sélection génétique des candidats m’intéresse. Par exemple j’aimerais savoir d’emblée qui est plutôt un meneur, et qui est un suiveur… Déjà, pour les postes importants, les entreprises font passer aux candidats des tests de QI, elles enquêtent sur leur passé, leur santé, leur comportement sur Internet. La sélection génétique sera une façon plus efficace de faire ce que nous faisons déjà. Et quand ma fille sera en âge de se marier, il faudra que mon gendre soit génétiquement parfait.”
[Le Monde, Yves Eudes : “Ton génome pour 1 000 dollars”.]
Heu… speechless. Rassurez-moi, cet article, c’est du pipeau ? Cet Ahmad de Google n’existe pas ?
Taton : […] Je comprends maintenant que chacun doit être libre de se marier ou pas, et d’épouser tel ou telle, selon son goût et sa fantaisie, selon sa morale ou sa religion. Nos lois ne doivent pas commander ou prohiber les critères dont l’époux et l’épouse font dépendre leur choix, même si ce critère heurte notre entendement. Vouloir la liberté de tous, n’est-ce pas accepter d’être heurté par l’usage qu’en peuvent faire les autres. Que la morale et la religion soient laissées aux philosophes et aux prêtres, que nous sommes libre d’écouter ou de fuir! Qu’en revanche ni la loi ni les juges, auxquels nous sommes soumis, ne s’en préoccupent autrement que pour garantir notre liberté de penser et de croire selon notre goût.
[Equével, chez Eolas : “Comment la liberté est cachée dans le jugement de Lille”.]
Geabulek
C’est une solution radicale pour éliminer le franglais. Qui se dévoue pour déposer email ?
Rubin
Le fait que le dépôt a été accepté par l’INPI n’emporte pas présomption irréfragable de validité. Ca m’étonnerait qu’on en reste là.
brem
D’ailleurs, il a quelle signification en France “emailing” C’est utilisé comment?
Mr Peer
Il semblerait que les lecteurs qui commentent chez zdnet sont un peu stupides : ils confondent dépôt de brevet et dépôt de marque :(
Tatooland
ça m’a l’ai un peu foireux comme truc …. apple a déposé un brevet pour une application qui s’appelle “Mail” (je le sais car j’ai l’application sur mon mac) c’est pas pour ça que l’on bloque la moitié de Google … pourtant il me semble qu’Apple est un société un peu plus grande que celle qui a déposé le brevet pour “emailing” Enfin ça reste un mystère !
Blah ? Touitter !