Journal de bord

Je ne ressent pas ça comme nauséeux. C’est Arnault qui l’est. D’après les estimations de ses revenus, même délesté de 75 % de ce qu’il encaisse au dessus d’un million d’euros il lui reste, en plus de tout ce qui n’est pas imposé à ce taux, plus de deux millénaires de smic net. C’est lui qui fait gerber, il veut 7000 ans de plus.

@ Marie-Aude

Quand on sait que Boussac a été liquidé, et bien sûr le personnel licencié pour en extraire le joyau Christian Dior et le Bon Marché, le portrait du créateur d’emplois en prend un coup. La meilleure est que nous l’avons bien aidé ; avec nos impôts de salauds de pauvres qui crachent.

« En 1978, le groupe est racheté par Agache-Willot, avant que l’ensemble soit mis en redressement judiciaire en 1981. Bernard Arnault racheta le holding et ses participations trois ans plus tard, avec le concours de l’État, pour finalement ne conserver que Christian Dior et le magasin Le Bon Marché. » — Wikipedia

Et la une de Charlie-Hebdo ? Humour ou curée ?

Ce qu’en dit Challenges :

Se prémunir contre l’instauration d’un impôt touchant les Français expatriés

Le changement de nationalité, lui, apporte une sécurité supplémentaire, en permettant de se prémunir contre l’instauration éventuelle d’un “régime d’imposition mondiale”, où les Français seraient taxés quel que soit leur lieu de résidence. Un projet sur lequel planche Bercy. En France, malgré les fortes exonérations pour les transmissions d’entreprise, la facture – avec des taux de droits de succession supérieurs à 45 % – s’élèverait encore à plusieurs milliards d’euros pour ses cinq enfants. Acceptable pour un patrimoine de plusieurs dizaines de milliards, mais “Bernard Arnault est pragmatique et cherchera toujours la meilleure solution pour l’avenir de son groupe”, poursuit un de ses proches. Avec sa double nationalité complétée par une double résidence, il est donc assuré de choisir, le moment venu, le système le plus efficace.

C’est l’équivalent de 306 millions d’euros de subventions que Bernard Arnault a touché de l’état pour réaliser le rachat de l’entreprise Boussac. Ça n’est bien sûr pas de l’argent personnel mais cela l’a bien aidé à devenir ce qu’il est aujourd’hui.

On estime ses revenus fixes sans les extras à 10 millions d’euros par an. Ainsi donc en prélevant 75 % des 9 millions concernés par la mesure fiscale il faudrait quand même 360/(9*0,75) = 53,33 ans à l’état pour récupérer l’intégralité de la subvention qui lui a été versée. Je pense qu’il peut faire un effort.