Journal de bord

mardi 25 septembre 2012

Châteaux en Californie

Les vins français de châteaux ont obtenu lundi un sursis, la Commission européenne ayant décidé de reporter sine die une décision sur l’importation dans l’Union européenne des vins américains portant la mention « château », que la France est pour le moment seule à refuser.

[…] Mi-septembre, la Fédération des grands vins de Bordeaux (FGVB) avait accusé la Commission européenne de vouloir « brader la mention “château” aux exportateurs américains », mettant en garde contre « une distorsion de concurrence à l’égard de nos exploitations viticoles et une tromperie pour les consommateurs ».

Paris redoute de voir les grands négociants américains se lancer dans la brèche et commercialiser des vins ne répondant pas aux définitions plus strictes des châteaux français, liées à des terroirs bien spécifiques.

En France, la mention « château » désigne un vin d’appellation d’origine contrôlée issu à 100% de raisins récoltés et vinifiés sur la propriété.

Le Parisien : “Pas de mention « château » pour les vins américains”.

Le problème est que la majorité des consommateurs n’ont pas la moindre idée de la définition viticole de “château”, et n’est pas qu’il y ait des châteaux en Californie

1. Le 25 septembre 2012,
Eolas

Rappelons aussi que la plupart des “châteaux” du bordelais sont de simples corps de ferme, fortifiés pour certains d’entre eux, ou le donjon est un simple pigeonnier. Le FGVB peste surtout qu’on leur pique une idée marketing.

2. Le 25 septembre 2012,
Laurent Gloaguen

J’ai le souvenir de quelques “châteaux” bordelais en parpaings style Maisons Phénix.

3. Le 25 septembre 2012,
manu

Je vais jouer mon super français sur ce coup, mais je suis d’accord avec la décision, car les conditions d’appellation contrôlée aux états sont moins strictes qu’en France, osef qu’il y a un château historique ou un cabanon :)

4. Le 25 septembre 2012,
Mox Folder

Je vais troller : les américains ont leurs brevets, on a nos AOC.

Sinon j’ai appris la semaine dernière que les vins du Languedoc s’étaient beaucoup inspirés des vins du nouveau monde et du coup mettent en avant le cépage chose qu’on ne fait généralement pas en France. Il y a par conséquent de fortes chances qu’un américain amateur de vins par exemple soit plus éduqué sur les cépages que le fançais moyen qui va se péter les bretelles sur son chateau machin et ne saura même pas quel cépage il a dans son vin.

5. Le 25 septembre 2012,
Jean

Château Woodstock, Château Hollywood, Château Cupertino… Ça va avoir une sacrée gueule de clinquant !

6. Le 25 septembre 2012,
Laurent Gloaguen

“Il y a par conséquent de fortes chances qu’un américain amateur de vins par exemple soit plus éduqué sur les cépages que le français moyen…”

C’est tout à fait le cas, comme ce l’est aussi au Canada. Un Américain dira souvent qu’il a envie d’un merlot, d’un chardonnay ou d’une syrah, car beaucoup de vins du Nouveau Monde sont monocépages. Il sait associer ainsi les cépages à un goût, un style de vin (ce que j’ai appris en étant au Québec). Si tu vois “syrah” sur une bouteille, qu’elle soit californienne, languedocienne ou argentine, tu as tout de suite une idée du genre de goût que cela aura. (J’ai fait récemment une dégustation en aveugle entre une syrah languedocienne et une californienne, les deux vins étaient presque indiscernables…).

Si tu sais que tu n’es pas fan des beaujolais, il y a peu de chance qu’un vin fait de gamay, d’où qu’il provienne, te plaise beaucoup. C’est donc très utile d’avoir cette culture des cépages en tant qu’amateur de vin, et, de mon expérience, elle est assez rare en France. Vous pouvez me dire les trois cépages du Saint-Émilion ?

7. Le 25 septembre 2012,
Le goûteux

Argl !

Pour des vins techniques, fabriqués pour l’étiquette, il est évident que le cépage devra être particulièrement marqué puisque c’est ce que l’on vend au consommateur (comme l’on vend une AOC -j’en ris encore- en France).

Ce que de nombreuses personnes défendent (vignerons, cavistes, amateurs…) est totalement l’inverse. C’est à dire un vin qui se définit par, certes un cépage, mais surtout un terroir, un millésime et un style !

Loin de moi l’idée de renier l’ampélographie et sa grande importance (cepages-modestes.fr par exemple), mais il faut arrêter au plus vite cette mode anglo-saxonne du vin monocépage standardisé sans distinction pour le millésime, le producteur et le terroir (lorsque l’on sait que le mélange des cépages nous vient justement des anglo-saxons…). Une sorte de néo-Parkerisation en somme…

Et oui, il convient aussi de revoir en France les notions d’AOC, “typicité” et autres “Châteaux”…

Par ailleurs, Laurent, peut-être l’ignorez-vous mais il existe par chez vous un monsieur qui possède quelques bons vignerons dans sa besace. Il s’agit d’Alain Bélanger.

Pour finir, Merlot, Cabernet Franc et Cabernet Sauvignon ne sont (dans l’ordre d’importance) que les 3 cépages dominants des appellations Saint-Émilion. Le 4ème étant le Malbec. Il en existe, heureusement, d’autres !

Blah ? Touitter !

Mémoire GMail

[…] J’ai vu arriver sans surprise le démenti initial de Facebook. Mais quelques personnes de mon entourage soutenaient qu’elles avaient trouvé chez elles la preuve du bug. Des personnes que je respecte, et qui savent faire la différence entre un message privé et public.

Alors je suis allée regarder chez moi. Consternation! J’ai trouvé dans ma timeline des messages passablement personnels. Oh, pas de quoi fouetter un chat ou briser mon couple. Mais quand même, étonnant. Pour en avoir le coeur net, j’ai consulté ma Mémoire: GMail. Comme l’a très bien dit David Labouré dans notre conversation Facebook sur le sujet, “ta mémoire s’appelle GMail”.

Eh ben, stupéfaction: c’était bien tous des messages du mur. Oui, même les machins qui commençaient avec des salutations, se terminaient avec des xoxo, et qui suggéraient qu’on se voie pour une pizza la semaine prochaine. J’ai fouillé, fouillé, et rien trouvé.

Allez, sautons dans la machine à remonter le temps. 2011, 2010, 2009, 2008, 2007, 2006… Y avait-il des messages privés vraiment privés à l’époque? Je ne m’en souviens plus, honnêtement. Par contre ce dont je me souviens, c’est qu’on écrivait des choses sur les murs des gens. Il y avait même, à une époque, la vision “mur-à-mur” qui affichait sous forme de conversation les messages qu’on s’était laissés sur nos murs respectifs. Le mur, c’était le truc sur lequel nos amis laissaient des messages. Ecrire sur son propre mur, ça ne se faisait pas. (J’ai même posté des choses sur mon mur pour dire ça, c’est dire!) […]

Climb to the Stars : “Facebook: on s’est pris une machine à remonter le temps dans la tronche”.

1. Le 28 septembre 2012,
Damien B

C’est marrant chez moi GMail c’est la poubelle pour gérer les mailing-list.

Blah ? Touitter !

Nager dans le bonheur

Les Canadiens se considèrent très majoritairement heureux. Le Centre d’étude des niveaux de vie affirme dans un rapport que plus de 90 % des Canadiens interrogés sont satisfaits ou très satisfaits de leur vie.

L’organisme d’Ottawa a mesuré le bonheur des Canadiens à partir de données recueillies par Statistique Canada dans le cadre de son enquête sur la santé communautaire entre 2003 et 2011.

Alors que 91 % des Canadiens se montraient satisfaits de leur vie en 2003, la proportion s’établissait à 92 % l’an dernier. Ce résultat plaçait le Canada parmi les pays comptant les citoyens les plus heureux du monde.

Le centre souligne qu’un sondage mondial Gallup réalisé en février 2012 classait le Canada au deuxième rang derrière le Danemark.

[…] Les villes comptant la plus grande proportion de gens heureux sont : Québec (94,6 %), Trois-Rivières (94,2 %), Montréal (93,7 %), Peterborough (93,6 %), Ottawa-Gatineau (93,5 %) et Saguenay (93,5 %).

Montréal est la ville où la proportion de gens heureux a le plus augmenté au Canada avec un bond de 3,1 % de gens qui se disent heureux.

Les 3 villes où la proportion de gens heureux a le plus chuté se retrouvent en Ontario : Kitchener (- 4,4 %), Kingston (- 3,9 %), Brantford (- 3,1 %).

Radio-Canada : “Les Canadiens au 7e ciel”.

En 2010, Gallup classait la France en 44e place, entre la République dominicaine et l’Équateur.

1. Le 25 septembre 2012,
FreZ

Les français ne savent pas nager (dans le bonheur ou ailleurs)

2. Le 25 septembre 2012,
ossobuco

Heu-reux (F. Raynaud comme référence, ça fait un peu le commentateur vieux con. Bah.) Je crois important d’être le premier à commenter, surtout sur un blog dont les commentaires sont classés dans un ordre non antéchronologique. Ici on a eu une de ces pluies aujourd’hui ! j’ai bien cru que la Loire allait déborder d’autant plus que c’était à l’heure de la marée haute.

3. Le 25 septembre 2012,
ossobuco

Ah ben quelqu’un il a profité de ma lenteur de frappe.

4. Le 26 septembre 2012,
Krysalia

tout dépend de comment est faite l’étude. il se peut qu’un phénomène la fausse, celui d’un “bonheur attendu” qui fait que dans certains pays, il est de très mauvais goût d’oser avouer (et s’avouer !) qu’on n’est pas heureux. Dans ce cas les déclarations reflèteraient surtout ce conditionnement de la population et pas forcément l’état actuel de bonheur dans les pays…

5. Le 26 septembre 2012,
Guillermito

Pour nager dans le bonheur, il suffit d’aller pas loin de chez moi, dans les Cévennes, a coté du magnifique Mont Aigoual. A éviter en hiver quand même.

Blah ? Touitter !

Bonheur fiscal

Des 14 plus grandes économies mondiales, le Canada se classe deuxième au chapitre de la compétitivité fiscale, tout juste derrière l’Inde et devant la Chine, selon la firme KPMG.

Vancouver occupe le deuxième rang, Toronto le cinquième et Montréal se classe en sixième position des 55 villes mondiales offrant les conditions fiscales les plus attrayantes pour les entreprises. KPMG signale également que chacune des 16 villes canadiennes analysées dépasse toutes les villes américaines à l’étude au chapitre de la compétitivité fiscale.

Pour établir son classement, KPMG compare les coûts d’exploitation des entreprises et l’ensemble de leur fardeau fiscal dans chaque pays et chaque ville visés par l’étude. La firme analyse notamment l’impôt sur le revenu des sociétés, l’impôt sur le capital, les taxes de vente, les impôts fonciers et les coûts de la main-d’oeuvre.

« Le cadre fiscal du Canada demeure très concurrentiel, un facteur crucial pour attirer les investissements étrangers, stimuler l’innovation et créer des emplois spécialisés qui contribuent à la prospérité des familles et des collectivités du pays », explique Denis Lacroix, associé, fiscalité, pour KPMG. […]

Radio-Canada : “Le Canada, champion de la compétitivité fiscale”.

La France est en dernière place, derrière l’Italie et le Japon. Et Paris est en dernière place, derrière Marseille et Tokyo.

Dans le domaine du numérique, Montréal se classe seconde, et Paris est dernière, en 55e place.

Pour les entreprises dans le domaine de la recherche, Montréal est la meilleure ville au monde en matière de compétitivité fiscale.

Rapport KPMG en PDF.

1. Le 25 septembre 2012,
ossobuco

D’accord, mais y neige tout l’temps (ou presque).

2. Le 26 septembre 2012,
franCk

Oui mais http://en.wikipedia.org/wiki/Listofcountriesbyreceived_FDI - comme quoi, tout n’est pas dans les stats des cabinets privés… Si quelqu’un a une expolication je suis preneur…

3. Le 26 septembre 2012,
franCk

(urlification foireuse, je répète Foreign Direct Investment)

4. Le 26 septembre 2012,
thedarkdreamer

Blah ? Touitter !

GPS Shoes

Dominic Wilcox.

1. Le 26 septembre 2012,
xave

J’aime bien quand tu as une semaine de retard. Je me dis que tu as une vie bien remplie.

2. Le 26 septembre 2012,
Christophe D.

Fan ! Et je reconnais les saladiers en petits soldats fondus qu’on voit en arrière plan — j’avais failli acheter l’an passé ;-)

Blah ? Touitter !