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Sarko, reviens !

À la question « Si vous aviez le choix, quelle personnalité souhaiteriez-vous voir aujourd’hui présider la France : François Hollande ou Nicolas Sarkozy ? », 49 % des sondés répondent Nicolas Sarkozy, 46 % François Hollande et 5 % ne se prononcent pas.

AFP.

Que voulez-vous, l’inconstance alliée à la mémoire de poisson rouge des peuples…

Au revoir Nicolas

De l’émotion. De la gravité aussi. Nicolas Sarkozy a reçu son comité de campagne lundi à 14 heures, à l’Élysée. Une vingtaine de personnes, dont François Fillon, Jean-François Copé, et les représentants des différentes sensibilités, ainsi que des ministres et ses principaux collaborateurs, dont sa plume Henri Guaino. Le président sortant les a reçus à l’heure dite. La réunion a duré une heure. Fatigué, le teint gris et les traits marqués, Sarkozy a toutefois fait bonne figure en se montrant calme et serein, au lendemain d’une défaite à laquelle il a cru jusqu’au bout pouvoir échapper. Il a une nouvelle fois confirmé qu’il arrêtait la politique: « Une page se tourne pour moi, a-t-il confié. Je ne serai pas candidat aux législatives, ni aux élections à venir. » Il a ajouté, dans un sourire: « Soyez rassurés, je renouvellerai ma carte (de l’UMP) et je payerai ma cotisation. Mais je quitte l’opérationnel. »

Pour être bien sûr qu’il avait compris, un ministre s’est tourné vers un proche collaborateur du président: « Ça veut dire qu’il arrête définitivement, c’est ça? » « Oui, c’est très clair, tu n’avais pas compris? », a répondu ce proche du président. « Il n’a pas voulu que cela soit brutal, comme Lionel Jospin, il l’a donc annoncé différemment dimanche soir aux militants », décrypte un ancien ministre.

Le président sortant ne s’est pas montré amer. Il a jugé qu’il ne s’en était pas si mal sorti, eu égard à ses homologues européens, tous balayés par la crise. « Bien sûr, cela aurait été mieux de gagner, mais voyez comment ont perdu tous les sortants. Notre échec n’a pas été une humiliation, ce que prédisaient pourtant toute la presse et les sondeurs, dimanche compris… » Il a ajouté qu’il « aimait trop la vie pour être amer ». Et recommandé à ses troupes de se montrer unies, en vue des législatives. « Ne vous divisez pas: des petits chefs, des petites équipes, ça tire tout le monde vers le bas. »

Le Figaro, Solenn de Royer : “Sarkozy confirme qu’il arrête la politique”.

Je vous aime

Soyons dignes, soyons patriotes, soyons Francais. Je vous aime. Nicoals Sarkozy.

http://www.lafranceforte.fr/

Nicolas Sarkozy sera réélu demain

Lourdes dissonances astrales. Excellent transit de Vénus. Audray Gaillard, “politico-astrologue”, démontre pourquoi Nicolas Sarkozy sera réélu Président de la République Française le 6 mai prochain.

Don Quichotte de l’antisarkozisme

Ça fait 5 années que je vois des gens collés au cul de Sarkozy H24 à commenter ses moindres faits et gestes avec une délectation proprement morbide. N’ayant pas de télé, je ne peux ignorer quand ce méprisable personnage y passe, mon Twitter ne parlant que de ça jusqu’à la nausée, et d’ailleurs je fuis craignant l’overdose. Sarkozy aura réussi l’exploit de transformer ceux qui le détestent le plus en ses plus grands fans par une fascination répulsive perpétuelle qui anéantit tout esprit critique et tout recul chez des personnes mêmes intelligentes d’habitude : d’où le refus d’admettre sa réélection, le mécanisme se décomposant comme suis.
- Je hais ce type.
- Chacun de ses fait et gestes et mots renforcent l’exécration que je ressens pour lui.
- Je suis complètement focalisé sur lui et passe un temps déraisonnable à commenter absolument tout ce qu’il fait et dit.
- Je me suis trouvé un cercle de gens qui partagent la même obsession et on s’émule l’exécration en rond pour se tenir chaud.
- Partant je suis sincèrement convaincu que tout le monde le déteste.
- Et d’ailleurs je trie les informations pour ne garder que celles qui vont dans ce sens.
- Partant il est donc impensable qu’il soit réélu puisque tout mon monde ne peut plus le voir en peinture.
- Et envisager ce scénario est trop déstabilisant, partant je le nie avec force et insistance, en gueulant contre les sinistres Cassandres qui font rien qu’à faire de la dissonance cognitive pas gentille.

C S P : “Cycle”.

J’ai tout de suite pensé à un blogueur à l’antisarkozisme pathologique, assez connu dans la blogosphère politique française depuis 2007, Juan de SarkoFrance.

Je trouve les monomanies extraordinaires, fascinantes. Haïr une chose, une personne, et y passer un temps considérable chaque jour, pendant des années, dans la délectation de sa haine. Il m’est arrivé de me poser la question de savoir ce que Juan deviendrait si Sarkozy était battu… Sentiment d’inutile ? De vide ? Dépression nerveuse ? Et ausssi quelle était sa vie, est-ce que ce vain combat lui donnait un sentiment accru d’existence ? N’avait-il aucun regret d’avoir perdu autant de temps, peut-être délaissé des proches, pour se consacrer à cette fixation numérique espitolaire ?

Plus de quatre années à bloguer compulsivement, obsessionnellement, tous les faits et gestes relatifs à Nicolas Sarkozy… Je trouve cela bien plus prodigieux que de construire une tour Eiffel en allumettes.

Citation du jour

Nicolas Sarkozy sera réélu en 2012.

Authueil : “Sarkozy sera réélu”.

Parallèles

Cela devient un truisme, mais bon : parler de Sarkozy, c’est encore et toujours aider Sarkozy. Son omniprésence le sert puisqu’elle accrédite l’idée absurde que le pays ne repose que sur ses épaules. Personne ne semble à sa hauteur car personne n’a autant de temps de parole, ni la même ubiquité. Que l’on moque sa vulgarité ou qu’on loue son style décontracté revient finalement au même.

Radical Chic : “Splendeur et misère du bling bling”.

On parle trop de Sarkozy. Ou en tout cas, on se focalise trop sur lui en tant que personne, ce qui constitue à mon (pas du tout) humble avis, non seulement une erreur stratégique majeure, mais est en plus, voire surtout, exactement ce qu’il veut… […] Nicolas Sarkozy n’est pas intéressant en lui-même. C’est ce qu’il y’a derrière la personne, l’idéologie, le programme, la politique, qu’il faut combattre. Lui reprocher ses goûts, son train de vie, ses frasques, est rigoureusement inutile et contre-productif.

Comité de Salut Public : “De la nécéssité de ne pas trop parler de Sarkozy…”

Sarkozy, le sauteur pingre

Nicolas le sauteur… On va dire qu’après Chirac, notre président est dans la tradition républicaine.

“Nicolas est un sauteur”. Bien. Quoi d’autre? “Nicolas est pingre.” Mais encore? “Un homme qui n’aime personne, même pas ses enfants.” Et puis? “Il a un côté ridicule. Il n’est pas digne. Nicolas, il ne fait pas Président de la République, il a un réel problème de comportement.” Résumons donc. La France est présidée par un sauteur doublé d’un radin, un agité incapable d’amour et dépourvu de dignité… Ainsi parle Cécilia de Nicolas Sarkozy, dans des confidences recueillies au fil de l’amertume par la journaliste Anna Bitton, et offertes à l’édification du peuple dans un livre-portrait, “Cécilia”.

[…] Entre deux plaintes, Cécilia décrit ce que fut sa vie dans un mélange de clichés et de lucidité venimeuse. La politique: “Un décor de western derrière lequel il n’y a rien.” L’entourage de Sarkozy: “Une bande malfaisante”, “de jeunes mecs qui se sont retrouvés gonflés de pouvoir et qui se sont pris pour les princes de Paris”. Les grandes amies, Mathilde Agostinelli de Prada et Agnès Cromback de Tiffany -fringues et diamants- compagnes des jours heureux, qui ont coupé les ponts avec la reine après le divorce: “Des pétasses fardées et intéressées.”

Nouvel Observateur, Claude Askolovitch : “Quand Cécilia Sarkozy règle ses comptes”.

P.S. Ça ne manque pas de sel… “Sarkozy aurait offert une bague identique à Cécilia et Carla”.