BBQ de printemps
Ah, le printemps (même de marde), c’est aussi le retour du barbecue !
Nom nom nom.
Ah, le printemps (même de marde), c’est aussi le retour du barbecue !
Nom nom nom.
Ep. 17. Low-Carb Hanukkah Latkes.
Kiki Kitchen. “I’m just a queen with a kitchen and dream.”
Aujourd’hui, les gâteaux de riz frits à l’huile.
Vous connaissez le nouveau gâteau “trendy” à San Francisco ? Mais aussi à Beverly Hills, Salt Lake City, New York, Chicago, ou encore Seattle et Indianapolis ?
Bref, le truc qui fait fureur chez tous les hispters gourmands, “this is no doubt a trend that’s going to continue to grow”, “a buttery goodness”.
On murmure même que la prochaine version d’Androïd après “Jelly Bean” devrait porter son nom.
Anus cupcake from Tattoo Cakes. £4 each, or a set of 6 for £20.
La cerise sur le gâteau serait une hémorroïde…
Les vins français de châteaux ont obtenu lundi un sursis, la Commission européenne ayant décidé de reporter sine die une décision sur l’importation dans l’Union européenne des vins américains portant la mention « château », que la France est pour le moment seule à refuser.
[…] Mi-septembre, la Fédération des grands vins de Bordeaux (FGVB) avait accusé la Commission européenne de vouloir « brader la mention “château” aux exportateurs américains », mettant en garde contre « une distorsion de concurrence à l’égard de nos exploitations viticoles et une tromperie pour les consommateurs ».
Paris redoute de voir les grands négociants américains se lancer dans la brèche et commercialiser des vins ne répondant pas aux définitions plus strictes des châteaux français, liées à des terroirs bien spécifiques.
En France, la mention « château » désigne un vin d’appellation d’origine contrôlée issu à 100% de raisins récoltés et vinifiés sur la propriété.
Le Parisien : “Pas de mention « château » pour les vins américains”.
Le problème est que la majorité des consommateurs n’ont pas la moindre idée de la définition viticole de “château”, et n’est pas qu’il y ait des châteaux en Californie…
Urechis unicinctus. 개불.
Acheté vivant au marché en Corée, et non moins vivant dans l’assiette au restaurant.
[Via Big Shoe Diaries.]
Quand mon époux n’est pas là, lorsqu’il m’abandonne pour le soir, je me livre aux délices de la gastronomie locale.
Lui étant un peu snob, il n’accepte à table que le meilleur de la cuisine française, fait de mes douces mains. Il me reste donc toute une culture culinaire nord-américaine à faire et je m’y emploie dès que l’occasion se présente.
Ce soir, influencé par la publicité télévisée (hélas pas trouvée en ligne), c’était Chunky, “côte de bœuf avec légumes”.
Accord mets-vin. Pour accompagner votre Chunky, “côte de bœuf avec légumes”, je pense qu’un Saint-Estèphe serait parfait. Je vous suggère ainsi un Château Calon-Ségur 2001 (187,25 $, code SAQ 11028287).
Est-ce que c’est bon ? Disons que vous n’avez aucune raison de vous étonner de ne pas trouver ce produit distribué en France.
Le point faible ? On cherche un peu les morceaux de viande sous les légumes… La photographie sur la boîte est clairement mensongère.
C’est sain ? Rien de choquant dans la composition. Des légumes, de la viande (enfin, fort peu), de l’amidon modifié de maïs, du glutamate monosodique, de la fécule de pomme de terre, du sucre, du chlorure de potassium, du caramel, de l’acide ascorbique et citrique. Probablement des OGM, mais ce n’est pas signalé, le Québec de Jean Charest trouve ça “trop compliqué et pas vraiment nécessaire”.
Et pour fêter ce nouvel an, rien ne vaut du bon chat.
(Merci Dave, homme de goût.)
P.S.
In the markets of Guangdong, cats cowering in small cages are a common sight. At the Nanjin poultry market about forty stalls sell cats, which are divided according to size. The larger the cat, the higher the price. A cat weighing more than 3kg (7lbs) can fetch 70p a kilo, while smaller animals cost about 40p a kilo. A local newspaper quoted one trader as saying that he sold up to 300kg (660lb) of cat meat a day.
He said: “Today I’ve sold 200 cats. Tonight another 100 will arrive. No matter how many you need, I can satisfy demand.” Catching cats offers an alternative source of income for farmers in China’s poorer central provinces who sell them for up to 40p each.
One Guangzhou restaurant offers a braised cat meat dish for £3, but charges £12 for cat stewed with snake and chicken.
Times Online : “Chinese give cat food a whole new meaning”.
(Je préfère le Main Coon américain, il y a plus à bouffer.)
[…] C’est le cas de Stéphanie, une agricultrice jurassienne. Lorsqu’on l’appelle pour lui faire part de notre étonnement, « Vous mangez vraiment du chat ? » , elle répond tout simplement: « Oui, c’est vrai. Vous savez, c’est excellent. » Puis elle poursuit d’une voix chaleureuse. « C’est une viande très fine. Moi je dis toujours que ça ressemble au lapin, mais c’est bien moins filandreux. Evidemment, il ne faut pas prendre de trop vieux matous… »
Stéphanie donne ensuite sa recette pour apprêter au mieux la viande de chat, de préférence en ragoût. Le plat serait-il donc fréquemment au menu chez Stéphanie? « Ça dépendait vraiment du nombre de chats à la ferme, souligne Stéphanie. Mais, parfois, d’autres gens venaient aussi amener leurs chats à mon mari pour les tuer. »
Ce qui donne des sueurs froides à la présidente de l’association SOS Chats, Tomi Tomek, qui ne s’en remet pas. « Je suis dégoûtée. Elle en parle comme si c’était de la viande de vache ! Depuis que j’ai appris que des Romands mangeaient des chats, je fais des cauchemars, je vois ce ragoût qui cuit dans une marmite… On critique toujours la Chine, mais là, on peut balayer devant notre porte. Comment peut-on laisser faire ça ? »
Tomi Tomek réagit avec le cœur. Reste que Stéphanie est dans son bon droit. Selon la loi suisse, elle peut cuisiner du chat si cela reste pour une consommation personnelle.
Le Matin, Gaëlle Cajeux : “Le chat, c’est une viande très fine”.
La recette pour mitonner du matou. Selon l’agricultrice jurassienne, la meilleure façon d’apprêter du chat, c’est le ragoût.
Faire mariner. « Si on peut, après avoir tué le chat, il faut le mettre quelque temps au congélateur, conseille l’agricultrice. Et lorsqu’on veut le cuisiner, il suffit de le dégeler et de le laisser tremper une nuit dans du lait cru. » D’autres proposent de le faire mariner une dizaine de jours dans du vin rouge.
Faire revenir. « Comme pour un ragoût de lapin, on peut le faire revenir dans de l’oignon, de l’ail… »
Assaisonner. « En plus d’une sauce à rôti, on peut finalement ajouter des feuilles de laurier, des clous de girofle. »
Précédemment sur nos ondes ,”Chat rôti”.
(Merci Fabien.)
(P.S. Je cherche un gîte rural en Suisse romande pour week-end gastronomique.)
Patrick Lagacé : “Traditionnelle ou crémeuse ? Ils ont bouffé dans 90 restos Saint-Hubert…”.
Ahhh, le Saint-Hubert de Berthierville en amoureux, j’en ai la larme à l’œil. Tellement romantique. (Hey, boys, sans farce, j’ai réellement mangé au Saint-Hubert de Berthierville …)
Pis, moé, c’est toujours la crémeuse.
Le “Hot hamburger steak 2.0”, c’est comme le “Web 2.0”, ça fait un peu peur…
Lors du siège de 1870, le chat rôti était au menu ordinaire des grands restaurants parisiens (le chien était moins apprécié). Cependant, pour fêter Noël dignement, il fut décidé d’abattre les animaux de la ménagerie du Jardin d’Acclimatation (que l’on n’arrivait plus à nourrir), dont les deux éléphants, Castor et Pollux, et le 25 décembre les meilleures tables de Paris purent offrir des plats de fête :
Pour les méfiants à l’égard de l’exotisme culinaire, le traditionnel chat rôti flanqué de rats demeurait à la carte du réputé Café Voisin, rue Saint-Honoré.
Les animaux du Jardin des Plantes finirent également dans les assiettes des gourmets parisiens… Et si le chat complet coûtait 8 francs, le kilo de trompe d’éléphant en coûtait 80.
C’est ce qu’on appelle le “système D”.
Et comme on dit en guise de bénédicité français : “Encore un que ces boches de Prussiens n’auront pas”.