Journal de bord

mardi 27 janvier 2009

Journal de marde

Le syndicat entend entamer au cours des prochains jours des moyens de pression économiques contre l’employeur. « On a l’intention de faire une guerre. Nous allons rencontrer les annonceurs du Journal pour leur dire qu’ils annoncent dans un journal de piètre qualité. Nous allons demander autant aux annonceurs qu’aux lecteurs de ne plus acheter de publicités et de petites annonces. Le Journal (produit par des cadres depuis le déclenchement du lock-out) n’est plus fait par des professionnels. C’est un journal de merde ! », a déclaré M. Leblanc.

La Presse, Tristan Péloquin : “JdeM, les syndiqués refusent les dernières offres patronales.”

Nul ne doute que le lecteur du Journal de Montréal saura faire la différence.

1. Le 27 janvier 2009,
Esurnir

Question, est-ce que le journal était réellement bon avant la greve ? Pouriez-vous montré des images de couverture “avant-après” ?

2. Le 27 janvier 2009,
Laurent Gloaguen

Avant, c’est . Après, c’est .

3. Le 27 janvier 2009,
C’est Raoul

Les chats ne verront pas la différence… Ca reste un très bon journal, le meilleur, qui fitte parfaitement avec la plupart des formats de litières.

Sérieusement, je m’attends a moins de sensationnalisme, moins de scoops de merde, mais aussi un contenu encore plus vide que d’habitude, notamment en piochant abondamment dans les autres autres médias du groupe, les blogues, etc.

Un beau journal de marde.

Blah ? Touitter !

Une affaire de confiance

ll y a deux questions aux coeur de ces polémiques, qui reviennent toutes les deux à la question de la confiance que l’on peut placer dans les journalistes, qui n’est pas le moins crucial des enjeux pour la survie même de cette profession : le respect du off et l’honnêteté dans le recueil des propos attribués à autrui.

[…] Pour les journalistes, trahir le off c’est une politique de la terre brûlée, qui ne conduira qu’à tarir les sources intéressantes, honnêtes et indépendantes, où à réduire les rapports qu’on peut avoir avec des journalistes à ne les considérer que comme de simples agents de communication, auxquels on se borne à délivrer un message formaté en les estimant justes bons à le diffuser, lorsque l’on a « quelque chose à vendre », comme dit Laurent.

Ils ne s’en vantent guère, mais les journalistes sont déjà largement confrontés à ce problème. Ils pourront dénoncer les ravages de la communication, la volonté grandissante des institutions, des entreprises, des partis, syndicats, associations, etc., à contrôler, voire à verrouiller leur communication à destination de la presse. La rupture du off, loin de résoudre ce problème, ne conduira qu’à l’amplifier au point que les journalistes n’auront plus accès qu’à de l’information diffusée de manière contrôlée. Et ils y auront eux-mêmes contribué.

[Novövision : “Règle n°1, tu ne parleras plus aux journalistes”.]

C’est bien pour cela que je me sens plus proche d’un Aphatie que d’un Birenbaum.

Les états généraux de la presse peuvent tenir tous les beaux discours qu’ils veulent bien sur la déontologie des journalistes, proposer d’agrafer je ne sais quelle belle déclaration à la convention collective des journalistes ou à leur contrat de travail, elle est pourtant là, la déontologie. Là d’abord. Et là surtout. Ce n’est pas une question de déclaration, mais de pratique et de confiance.

On en revient toujours à la question de confiance. Et c’est confiance ne s’institue pas comme ça, en placardant de grands principes, en affichant des diplômes ou en s’enfermant dans un statut professionnel restrictif. La confiance se construit et il semble bien de nos jours que le public en ait une vision de plus en plus personnalisée, c’est à dire qu’il accorde de moins en moins facilement cette confiance à des collectifs, des institutions ou à des marques, mais de préférence à des individus.

[Ibid.]

Merci à Narvic de rappeler mon bon conseil :

Mon bon conseil du jour, face à un journaliste, ayez bien en tête l’expression “tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous — vous avez droit au silence”. Et, à moins d’avoir quelque chose à vendre, tenez vous éloigné de cette engeance.

Alors, oui, je sais, “tous les journalistes ne sont pas à mettre dans le même panier”. Je sais, j’ai des amis journalistes, j’ai aussi couché avec des journalistes. C’est le même problème que pour les flics, un métier également indispensable à la société : une minorité non négligeable de brebis galeuses couvre d’opprobre l’ensemble de la profession.

P.S. Questions inutiles à me poser en commentaires : “As-tu couché avec Narvic ?”, la réponse est non, “As-tu couché avec des flics ?”, la réponse est oui.

1. Le 27 janvier 2009,
Kell

Bah, à quoi servent les commentaires alors ?

2. Le 27 janvier 2009,
karl, La Grange

et avec des pompiers ?

3. Le 27 janvier 2009,
Maxime

Y compris des femmes flics ???

4. Le 27 janvier 2009,
narvic

et aussi des sapeuses-pompières ?

5. Le 27 janvier 2009,
celui

Y compris avec des flics des mœurs ?

6. Le 27 janvier 2009,
Michelle Sullivan

J’adore, je cite et j’appui:

“Je sais, j’ai des amis journalistes, j’ai aussi couché avec des journalistes.”

“As-tu couché avec Narvic ?”, la réponse est non, “As-tu couché avec des flics ?”, la réponse est oui.

Je vois que nous n’avons pas seulement YULBiz en commun ;)

7. Le 27 janvier 2009,
narvic

@ Laurent

Merci de refaire des posts bloquesques comme avant (c’était mieux avant), mais tu ne sens pas aussi comme une sorte d’appel dans les commentaires à reparler plus de sexe comme avant (c’était mieux avant) ?

8. Le 2 février 2009,
sandgirl

“Je sais, j’ai des amis journalistes, j’ai aussi couché avec des journalistes.”

Les journalistes avec qui vous avez couchés ne compteraient donc pas [plus ?] parmi vos amis ?

Blah ? Touitter !

Bonne année du bœuf

Et pour fêter ce nouvel an, rien ne vaut du bon chat.

(Merci Dave, homme de goût.)

P.S.

In the markets of Guangdong, cats cowering in small cages are a common sight. At the Nanjin poultry market about forty stalls sell cats, which are divided according to size. The larger the cat, the higher the price. A cat weighing more than 3kg (7lbs) can fetch 70p a kilo, while smaller animals cost about 40p a kilo. A local newspaper quoted one trader as saying that he sold up to 300kg (660lb) of cat meat a day.

He said: “Today I’ve sold 200 cats. Tonight another 100 will arrive. No matter how many you need, I can satisfy demand.” Catching cats offers an alternative source of income for farmers in China’s poorer central provinces who sell them for up to 40p each.

One Guangzhou restaurant offers a braised cat meat dish for £3, but charges £12 for cat stewed with snake and chicken.

Times Online : “Chinese give cat food a whole new meaning”.

(Je préfère le Main Coon américain, il y a plus à bouffer.)

1. Le 27 janvier 2009,
samantdi

Oh le Maine Coon américain !

Miaou Miaouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu…

(je ne clique pas sur les liens, j’ai trop peur de voir des trucs horribles)

Si quelqu’un a cliqué, j’aimerais bien qu’il dise ce qu’on voit (genre, j’envoie mon mari aux WC voir si la lunette est propre)

2. Le 27 janvier 2009,
Benjamin

@samantdi, rien de pire que les camions à bestiaux qu’on voit régulièrement sur nos routes et qui contiennent veaux, moutons, cochons, … ;-)

3. Le 27 janvier 2009,
leblase

C’est pas un boeuf mais un buffle. comme chacun sait, il manque quelque chose au boeuf. Mais bonne année tout de même

4. Le 27 janvier 2009,
samantdi

@benjamin : ah je vois, il y a aussi ceux avec de malheureux poulets d’élevage. De quoi rendre végétarien, épouser un québécois et passer le reste de sa vie à se nourrir de poutine.

5. Le 27 janvier 2009,
Dominique

Leblase, non. Le bœuf chinois est un buffle car du genre Bubalus bubalis dans la plupart des cas. Le bœuf européen est un Bos taurus qu’on lui ait coupé les parties ou non, mais on nomme couramment boeuf ce qui n’est pas taureau du fait de cette perte individuelle alors que c’est plus un taureau qu’un buffle d’Asie. Et quand on mange dans un restau chinois, c’est soit du bœuf, soit le menu 63, jamais du buffle ou du taureau sur la carte. Bœuf est un terme générique pour des viandes qui proviennent d’espèces ou de sous-espèces qui n’ont pas été castrées.

6. Le 28 janvier 2009,
ol

j’ai compris que tu n’aimes pas les chats mais pourquoi?

7. Le 28 janvier 2009,
ol

L’année du Buffle de Raffarin

À l’occasion du Nouvel An chinois, Jean-Pierre Raffarin a écrit au premier ministre chinois Wen Jiabao. Il souhaite notamment qu’au cours de cette année du Buffle, la France et la Chine «renforcent leur partenariat stratégique». Raffarin se rendra en Chine du 7 au 14 février avec une quinzaine de jeunes sénateurs et députés. Il a mis en place pour ces parlementaires une formation de deux ans consacrée à la Chine.

confidentiel d’enfer du figaro

8. Le 28 janvier 2009,
ZeNono

A part peut-être le mode de préparation expliqué dans l’article, je ne vois effectivement pas ce qu’il y a de plus choquant que de cuisiner un lapin, un cheval ou un boeuf.

Blah ? Touitter !