Journal de bord

sexe > sexualité

Conseil séduction du jour

« Envoyer une photo de son pénis à une femme alors que vous venez de la rencontrer, est l’assurance de passer à l’étape suivante plus aisément. »

Jenesuispasblogueusedemodemaisjaidesgrosseins (si j’avais eu des petits seins, j’aurais fait un blog de mode) : “Trash-talking, premier rencard et sodomie”.

Ça marche très bien aussi avec les gays. (Surtout avec les passifs.)

Censored Game of Thrones

My 9-year-old daughter is an avid World of Warcraft player, and enjoys reading Dungeons and Dragons manuals (We are joining a twice-monthly game that my friend is setting up). So it’s no surprise that whenever she hears my wife and I discuss Game of Thrones (which we do a lot), her ears perk up. She wants to know everything about Arya Stark, the young female sword fighter. She begs us to let her watch the show. I wish she could watch it, too, but I don’t want her to see the sex and nudity scenes. (I don’t really mind her seeing the violent scenes.)

Boing Boing, Mark Frauenfelder: “Censored versions of Game of Thrones”.

Des adultes qui copulent, des corps nus, ça dérange, mais des têtes coupées, des éviscérations, des égorgements, des corps démembrés, etc., ça dérange beaucoup moins.

Curieux monde.

Le con guérisseur

Sheela na gig, Kilpeck

[…] Parce qu’il revêt la même caractère ambivalent, à la fois menaçant et provocateur, que ce geste de défi lancé par les femmes nues sculptées sur les chapiteaux d’églises irlandaises. On les appelle Shelah-na-gigs, ce qui signifie, en vieil irlandais, Julie la giddy, l’équivalent d’une « Marie couche-toi-là ». Les Shelah-na-gigs sont des exhibitionnistes dont l’existence remonte si loin en arrière qu’il s’en trouve même des traces dans l’Égypte antique. Elles existent encore de nos jours, à travers toute l’Europe, sous la forme de bas-reliefs obscènes ornant le sommet des colonnes d’église : généralement seins nus, ces femmes au visage impassible écartent les cuisses et parfois même les bords de leur sexe à deux mains.

Ces sculptures ont pour but d’éloigner les démons, comme si le fait d’exhiber son intimité en public faisait l’effet d’une douche froide… À moins que ce ne soit le contraire ? Certains chercheurs rapprochent cette image du mythe de Baubo qui, dans la mythologie grecque, sauva le monde en montrant ses organes. L’influence salutaire de ce strip-tease génital reste attestée dans de nombreux contes du Moyen-Âge. On en retrouve la trace jusque dans un célèbre livre intitulé Le moyen d’y parvenir et qui raconte l’anecdote suivante : il était une fois un bringuenel, c’est à dire un garçon qui n’avait jamais vu de vulve dans sa vie. « Étant en fiançailles », il voulut voir au moins celui de sa promise et ne trouva rien d’autre à dire, pour la convaincre, qu’il se sentait fort malade et que le seul médicament était qu’elle relève sa chemise… Or il advint que quelques mois après son mariage le valet attrapa une forte fièvre, assortie de violentes douleurs. Alors la jeune femme, se rappelant ce qu’il lui avait dit, se planta devant le lit de son amoureux et « levant cotte et chemise lui présenta son cela en belle vue. » « Jean, cria-t-elle, regarde le con et guéris !».

L’histoire ne dit pas si le valet fut guéri. Mais il semblerait bien que jusqu’au 16e siècle, l’image du « con » ait été révérée comme une forme très efficace de protection contre les maléfices. Il y a d’ailleurs encore des gens qui clouent un fer à cheval au-dessus des portes de grange ou de maison… sans savoir que la forme du fer renvoie symboliquement à celle d’un sexe féminin. Qu’elle soit représentée sous forme de coquillage, de queue de lapin, de grenade ouverte ou d’une sirène au bas-ventre fendu par une double-queue de poisson, la vulve reste un objet entouré d’une puissance si redoutable qu’elle est utilisée pendant des siècles à la façon d’un symbole protecteur… tout comme le pénis, d’ailleurs, accompagné de bourses bien remplies. […]

Les 400 culs, Agnès Giard : “Le con qui vous fait un doigt”.

Well kept secret

“Honestly? The only thing they have in common is that they’re unattractive,” Henrik says. “There’s a guy I still see once a month, he’s like 100-kilo plus. He works at PWC. There’s nothing wrong with him on the inside, just nobody wants to fuck a fat guy.

“The funniest thing is that the sex is phenomenal. There’s this great big fat guy and I feel like I’m the only one who knows he’s great in bed.”

The Billfold, Michael Hobbes: “How My Danish Friend Paid Off His Debt By Becoming A Gay Prostitute.”

Pas ce soir, chéri

Voici donc les 20 raisons invoquées pour ne PAS forniquer :

  1. Trop de fatigue
  2. Stress au boulot
  3. Se sentir moche
  4. Température trop chaude
  5. Finir son bouquin
  6. Manque de confiance en son corps
  7. Avoir la tête ailleurs
  8. Avoir la migraine
  9. Avoir mal au dos ou aux cervicales
  10. Sexe trop répétitif
  11. Ne plus vraiment aimer le sexe
  12. Avoir trop mangé
  13. Température trop froide
  14. Pas le temps
  15. Trop ennuyeux
  16. Sport à la télé
  17. Film à la télé
  18. Trop de taches ménagères
  19. Pas de désir pour son partenaire
  20. Le partenaire ne le mérite pas (aouch)

Mais bon, ce sont des Anglais, un peuple qui score toujours lamentablement bas dans les études sexuelles.

Sexactu, Maïa Mazaurette : “Le sexe-corvée (+ 20 excuses pour ne pas coucher) ”.

Trop chaud ? En Angleterre ?

Femmes réparées

[…] Les résultats sont impressionnants: pour résumer, non seulement la chirurgie pratiquée par le Dr Foldès soulage, dans une grande majorité des cas, les douleurs clitoridiennes, mais elle permet également aux femmes qui ont bénéficié de cette intervention d’éprouver du plaisir, et même d’avoir des orgasmes. Il est donc question ici de réparer concrètement les dégâts physiques causés par l’excision.

Le mot réparation, qui évoque plus une visite chez le garagiste qu’une démarche thérapeutique, peut heurter. Pourtant, la trivialité du terme met en évidence une réalité difficile à admettre pour celles et ceux qui voient le plaisir féminin comme une contrée mystérieuse et floue, tributaire du fameux « facteur émotionnel » cher à de nombreux sexologues.

[…] Hélas, si on a le malheur de se concentrer sur l’aspect mécanique du plaisir féminin au détriment de sa composante émotionnelle, on s’expose à la lapidation symbolique, on passe pour un assassin du sentiment amoureux, une brute de la psychologie érotique: comment donc, l’orgasme féminin fonctionnerait comme une machine, un moteur de voiture? Ciel, mais c’est inadmissible!

Car raisonner ainsi, c’est faire fi de décennies de complexité érotique officielle, complexité conférant au plaisir des femmes un caractère mystérieux et sacré constituant surtout une bonne excuse pour laisser les femmes dans l’ignorance du fonctionnement de leur sexe. A charge pour elles de se débrouiller comme elles le peuvent pour comprendre comment ça marche, écrasées qu’elles sont par le poids du conditionnement genré qui les condamne à désirer avec leur cœur plutôt qu’avec leur sexe.

Slate, Gaëlle-Marie Zimmermann : “Oui, l’orgasme féminin est mécanique, et alors?”.

Vive le porn

[…] Une première remarque, c’est que depuis les années 70, à partir desquelles la pornographie est devenue de plus en plus accessible, le nombre de viols a diminué de façon spectaculaire (85% de moins). Ce résultat est d’autant plus notable que le degré de sous-déclaration du viol a diminué au cours de cette même période. Néanmoins, une corrélation (plus de porno, moins de viol) ne signifie pas une causalité. Énormément d’autres facteurs ont pu aboutir à la diminution du nombre de viols au cours de cette période (changement des mentalités, augmentation des peines subies pour les crimes sexuels, libération sexuelle, baisse de la consommation d’alcool, etc). Peut-être qu’avec une pornographie moins accessible, la diminution aurait été encore plus grande. Comment savoir?

L’économiste Todd Kendall a essayé de répondre à cette question. Pour cela, il s’est intéressé au facteur qui a récemment grandement facilité l’accès à la pornographie : internet. Internet ne s’est pas diffusé à la même vitesse dans tous les Etats américains au cours de la période qu’il étudie (1998-2003). En comparant le degré de diffusion d’internet et la diminution des viols, il constate que la diminution des viols a été beaucoup plus rapide dans les états à forte diffusion d’internet. Dans son étude, une augmentation de 10% de l’accès à internet correspond à une diminution supplémentaire de 7.3% du nombre de viols. Cet effet reste valide, même en prenant en compte d’autres facteurs explicatifs habituels (alcool, densité urbaine, pauvreté, etc.).

Autre résultat notable : ce résultat est plus marqué pour les jeunes (15-19 ans) ceux qui à l’époque étaient les plus à même d’utiliser l’internet. Que cet effet vaut pour les viols, et pas pour les autres types de crimes. Évidemment, on ne peut pas savoir si cet effet est imputable seulement à la pornographie plus accessible sur internet (même si comme chacun sait, l’internet, c’est pour le porno); mais l’auteur montre que divers éléments vont dans ce sens et qu’en tout cas, cela confirme bien plus l’idée de la pornographie comme substitut à la violence sexuelle que celle de l’incitation. On peut noter que ce résultat correspond à une autre étude, de Dahl et Della Vigna, sur l’impact de la violence cinématographique sur la criminalité.

Le blog d’éconoclaste, Alexandre Delaigue : “Le porno sur internet augmente-t-il le nombre de viols ?”, via Maïa.

21% de menteuses

85% des hommes disent que leur partenaire a eu un orgasme lors de la dernière relation sexuelle. Mais pas de bol, seules 64% des femmes ont joui. Ce qui en fait 21% qui ont triché. Oh, juste en passant : les hommes ont plus d’orgasmes quand ils se livrent à une pénétration vaginale. Les femmes préfèrent quand les jeux sont plus variés.

Sexactu : “Où suis-je, d’où viens-je, comment baiserai-je”.

Sex education

Dictionaries have been removed from classrooms in southern California schools after a parent complained about a child reading the definition for “oral sex”.

Merriam Webster’s 10th edition, which has been used for the past few years in fourth and fifth grade classrooms (for children aged nine to 10) in Menifee Union school district, has been pulled from shelves over fears that the “sexually graphic” entry is “just not age appropriate”, according to the area’s local paper.

The Guardian: “‘Oral sex’ definition prompts dictionary ban in US schools”.