À l’heure du choix
Vous préférez quelle version ?
Vous préférez quelle version ?
[Crédit photo inconnu. Via SissyDude.]
Ep. 17. Low-Carb Hanukkah Latkes.
Kiki Kitchen. “I’m just a queen with a kitchen and dream.”
You’re gay.
Your car is gay.
But most especially your parking job is gay.
I don’t disapprove homosexuals.
Just inconsiderate assholes who don’t think outside of their own selfish existence.
Could you “Imagine” (J. Lennon) two parking spaces?
Prick.
P.S. Gay Car.
Orlando Cruz from San Juan, Puerto Rico and ranked the No4 featherweight by the World Boxing Organisation (WBO) has openly admitted his is “a proud, gay man”.
He added: “I’ve been fighting for more than 24 years and as I continue my ascendant career I want to be true to myself. I want to try to be the best role model I can be for kids who might look into boxing as a sport and a professional career. I have and will always be a proud Puerto Rican. I have always been and always will be a proud, gay man.”
The Guardian/AP: “Orlando Cruz becomes first openly gay man in boxing.”
Revenez de vos clichés sur les Texans.
[Source, réalisation Maxime Donzel.]
[Photo David Robinson.]
Première “gay pride” en Ouganda. Fier et courageux.
The New Yorker: “Gay and Proud in Uganda.”
Advocate: “Ugandans Both Proud and Brave.”
Et comme tous les ans. Pendant un mois. De la pointe de l’Aube jusqu’au coucher du Soleil. Je m’abstiens de boire, manger, médire, séduire, … Le Moi-Musulman prend le pas sur le Moi-Homo. Une sorte de Musulman-Pride à l’intérieur de mon corps qui durerait plusieurs semaines. Comme si j’étais plus Homo que Musulman pendant onze mois et que cela s’inverserait avec le Ramadan.
Dans les faits, pas totalement. Je n’ai jamais voulu que l’une des mes personnalités tue l’autre. J’ai toujours souhaité conserver les deux. Etre Homo ET Musulman. Un fait d’ailleurs condamné des deux côtés. Et contrairement, à ce que l’on pourrait croire, plus souvent critiqué du côté homo. Comme si l’Athéisme devait être LA Religion des Pédés.
Beur-Boy : “「Ramadan et Moi(s).」”.
Les “Revlon Boys” de la House of Labeija. Jerome, Toni et Stuart. Photo Chantal Regnault, 1989.
Plus tard, on a assisté à une compétition hallucinante de fausses Marilyn portoricaines, toutes plus méchantes les unes que les autres. Cinq minutes après, ce fut un concours SM (intitulé sur le catalogue « Bad, Bad, Bad & Extremely Kinky! ». Un travesti noir, bardé de cuir et de clous, tenait en laisse un body-builder noir, à quatre pattes, qu’il cravachait et piétinait de ses talons aiguilles de dix-huit centimètres. Quand le jury au complet fit la moue et prétendit que le travesti n’était « pas assez SM », ce dernier se mit très en colère et se jeta sur le body-builder, lui donna un coup de poing en pleine gueule, arracha son string et lui fit un pompier devant la salle entière !
Gai Pied Heddo, nº 386, 21 septembre 1989, Didier Lestrade : “Let’s Vogue!”
Vimeo, Frameline : “Voguing: The Message”, dir. Jack Walworth, David Bronstein, Dorothy Low. 1989, 13 min., USA.
Fier. Qui a le souci de sa dignité, qui se respecte.
Être fier de soi. Être satisfait de soi-même.
Ne pas être fier. Avoir honte.
Parce que l’on nous a appris la honte, parce que l’on nous a jugé indignes, parce qu’on ne nous a que trop souvent manqué de respect.
Parce que l’on nous a fait croire que nous étions damnés, puis aliénés, puis malades. Parce qu’on a voulu nous tuer, nous enfermer, nous soigner.
Parce que l’on a voulu nous priver de notre humanité. Parce qu’on nous a enseigné la haine de soi.
Puis, le temps de la révolte est venu. Et nous avons gagné la fierté d’être ce que nous sommes, ce que nous n’avons pas choisi d’être. Nous l’affichâmes, nous le revendiquâmes. Ce fut la libération du joug des cons.
Ne plus se cacher, ne plus raser les murs, ne plus mentir. Dire à celui qui ne t’aime pas pour ce que tu aimes : je t’emmerde.
Voilà, c’est ça être fier.
Et tant qu’il y aura des honteuses, nous affirmerons notre fierté.
Et tant qu’il y aura des cons, nous affirmerons notre fierté.
Notre fierté est revendication. Elle est courage et résistance.
Alors, oui, quand nous serons dans un monde idéal, nous pourrons nous poser la question “Putain, mais en quoi y a-t-il une fierté d’être homo ?” Pas demain…
Je suis homo et fier, fier d’être d’homo.
Via Le Roncier : “Together”.
I have a crush on Obama boy. Instant love.
Le dominant n’a jamais conscience de l’être, c’est bien pour ça qu’il nie la situation des dominés et les problèmes que ces derniers peuvent rencontrer. C’est le fondement de la critique de Raymond Aron par Didier Éribon. Au premier qui affirme que la conscience de classe n’existe pas, le second rétorque que pendant que le jeune Raymond jouait au tennis sans avoir conscience d’appartenir à sa classe sociale, il existait une jeune femme de ménage qui lui repassait ses chemises et qui elle, avait parfaitement conscience de la classe sociale à laquelle elle appartenait. Les associations homosexuelles rencontrent exactement la même problématique. Comme la plupart des hétéros n’ont pas conscience que l’hétérosexualité n’est pas qu’une simple orientation sexuelle mais aussi un système politique normatif et oppressif, ils ne comprennent ni l’intérêt ni la légitimité des revendications homosexuelles.
Ad Virgilium : “Lutte des classes”.