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Jean Barbe viré

Jean Barbe, le blogueur de gauche et caution du pluralisme au Journal de Montréal, a été viré illico après la publication hier de ce texte, promptement censuré par le journal :

Vous voyez ce titre, là, en haut ? Tout ça pour ça ? C’est le même qui chapeaute la chronique d’Alain Dubuc dans La Presse, dans laquelle il commente le budget du gouvernement péquiste.

C’est à peu près tout ce qui me rapproche de Dubuc, ce titre. Lui, il est content. Moi ? Un peu découragé, mais j’ai l’habitude.

Le budget, donc. Business as usual. Je le savais, je le savais donc !

Pendant que certains confrères chroniqueurs tentaient ici même, dans les pages du Journal, de vous faire croire que le gouvernement Marois était infesté de radicaux qui menacent le monde libre, le ministre des Finances Nicolas Marceau préparait un budget qu’aurait pu signer Raymond Bachand.

Alain Dubuc est content. André Pratte est content. Est-ce que Martineau est content ? Je sais pas, on se parle plus. Et Christian Dufour, il est content aussi ?

Bravo le PQ. Vous avez réussi votre coup, encore une fois. Grands parleurs, petits faiseurs. Ça fait plus de vingt ans que vous me décevez.

Mais c’est pas grave, parce que Dubuc, Pratte, Martineau et Dufour et tous les Duhaime de ce monde vont un peu vous lâcher la grappe. Peut-être même qu’ils vont commencer à vous aimer. Enfin, aimer, c’est un bien grand mot. Peut-être qu’ils vont commencer à peut-être penser que vous êtes possiblement peut-être pas si détestablement radicaux que ça. Mais c’est pas sûr. Il faut bien qu’ils s’agitent s’ils veulent continuer à faire du vent.

Ah, ça va, je sais. Vous allez me traiter de pelleteur de nuage, de radical, de pas réaliste. Vous le savez, vous, ce qu’est la vraie vie. La VRAIE vie.

Vous (et par vous je veux dire Dubuc, Pratte, Martineau, Dufour, Duhaime, le parti libéral, la CAQ et le PQ), vous avez depuis longtemps kidnappé la vérité pour lui faire dire ce qui vous chante.

Votre vérité est une vérité captive, enfermée entre des murs bien épais dans la prison du libéralisme économique. Et vous y êtes vous aussi, comme nous y sommes tous, prisonniers d’une logique économique qui ne rend pas heureux, qui nous tord comme des éponges, qui n’a d’autres fins que la croissance et qui, en croissant, massacre la seule planète que nous sommes en mesure d’habiter.

Votre vérité est relative. Mais ça ne vous empêchera pas de la marteler comme un dogme.

Votre vérité existe parce que vous l’entretenez. Votre vérité existe parce que vous la tenez à bout de bras sur toutes les tribunes.

Mais pendant que vous parlez des vraies affaires, des millions de personnes à travers le monde manifestent leur désir d’une autre vérité. En foules compactes, en Italie, en Grèce, en Espagne, en Amérique Latine, ils affirment que votre vérité ne fonctionne pas, ne les nourrit pas. Que votre vérité confisque leur avenir.

Continuez, continuez à être « réalistes » et à discréditer tout ce qui vous remet en question. Traitez-nous de pelleteurs de nuages quand vous ne vous sentez pas menacés. Traitez nous de radicaux quand vous commencez à sentir la soupe chaude. Et ensuite ça sera quoi ? Les mesures de guerre ?

La démocratie dont vous vous réclamez exige qu’on tente de concilier plusieurs points de vue. Mais vous refusez de voir par nos yeux. Vous refusez de nous prendre au sérieux en nous traitant d’enfant gâtés ou de gauchistes nostalgiques. Vous ne nous accordez aucune valeur, aucune intelligence, aucune importance. Vous nous balayez du revers de la main avec un mépris que je ne vous pardonnerai jamais.

Vous me faites penser à ces prisonniers dans les camps de la mort qui acceptaient, pour un peu de viande, de faire la police auprès des leurs.

Sur les frontons des camps, il était écrit : « le travail rend libre ».

La voilà, votre vérité.

Jean Barbe : “Tout ça pour ça”.

Le Journal a supprimé toutes les chroniques archivées de Jean Barbe et n’offre aucune explication sur sa décision. J’imagine qu’avoir comparé ses collègues à des kapos du libéralisme économique a pesé lourd dans la balance.

Richard Martineau et Éric Duhaime sont toujours en poste.

Poltan d’gnézé

Le Parti Québécois est raciste. Pourquoi ?

Parce qu’il publie de médiocres vidéos “virales” sans noirs ni asiatiques dedans, avec que des blancs d’icitte.

Parce que les péquistes y parlent dans un langage discriminant (le “créole québécois”) qui est très éloigné du français, un sabir incompréhensible pour ceux qui ne parlent que le vrai français (la langue commune à la francophonie), un baragouin qui est encore plus inintelligible pour les anglophones et autres allophones, pour qui le français est langue seconde, voire troisième.

On tient ici la preuve que le PQ méprise tout ce qui n’est pas blanc et québécophone “pure laine”. Le projet national québécois, c’est en fait un peu White Power à la sauce sirop d’érable…

J’exagère ? Tout ce qui précède vous paraît profondément ridicule ? C’est pourtant ce que l’on peut lire sur le site du Journal de Montréal :

Vous avez vu la nouvelle publicité que le Parti Québécois a diffusée hier? Une trentaine de personnes, hommes, femmes, de tous âges, tous blancs, qui répètent, comme un mantra:« PQ majoritaire, pas le temps de niaiser!»

Ce message est probablement la pire chose que le PQ pouvait faire, alors que les sondages le donnent favori pour remporter l’élection ce soir.

«Poltan d’gnézé», c’est du créole, du vernaculaire québécois au sens imprécis. Niaiser peut vouloir dire prendre son temps, comme dans niaiser avec la poque. Ou perdre son temps, comme passer un dimanche après midi à niaiser sur une terrasse plutôt que faire du vélo ou du ménage. Ça peut vouloir dire hésiter avant de plonger, parce que l’eau est froide, ou le tremplin trop haut.

[…] «Pas le temps de niaiser» est un appel du pied codé, qui s’adresse au gens qui ont grandi ici en français, mais échappe à ceux qui ont appris le français ailleurs, ou dont le français est une langue seconde.

C’est un message qui discrimine contre les gens que le Parti Québécois devrait plutôt tenter d’attirer, de fédérer, pour que son projet ait quelque chance de réussir.

«Pas le temps de niaiser» est de la même veine que les «nous» de Jacques Parizeau, battus par «l’argent et des votes ethniques» en 1995.

Ce message suggère que les stratèges du PQ n’ont guère évolué sur cette question depuis 1995, ce qui est déplorable.

Ou alors, que c’est sur ce type de discrimination que se base leur projet national, ce qui est proprement inquiétant.

Le Journal de Montréal, Benoît Aubin : “Le PQ et son vote ethnique”.

Je me demande parfois si Benoît Aubin abuse de certaines substances…

Si j’étais aussi brillant que lui dans l’analyse sémantique des vidéos YouTube, j’arriverais sans doute à vous démontrer que la CAQ est une émanation des Illuminati (vous vous en doutiez ?).

L’amusant dans cette histoire, c’est que l’auteur de cette vidéo maladroite, un militant du PQ, fait référence à un “mème” québécois dont le héros n’a pas vraiment la gueule de “pure laine”, même s’il parle parfaitement dans le charabia local (ah, métissages qu’on aime)… Mais je crains que M. Aubin ait loupé la référence…

Car oui, le message est effectivement discriminant : il écarte de la compréhension ceux qui ne fréquentent pas Internet et sont à l’abri de la circulation des mèmes, les faisant passer par la même occasion pour de vieux cons. Comme M. Aubin, en l’occurrence.

So, so, so, solidarité

Mise en demeure

Tuer Martineau

[Images Mise en Demeure.]

Un groupe me menace de mort pour avoir exprimé des opinions qu’ils n’aiment pas, et la communauté journalistique reste SILENCIEUSE.

Pas un maudit mot là-dessus…

Je suis sûr que si c’était Foglia qui avait reçu ce genre de menaces de la part d’un groupe d’extrême droite, tous mes confrères prendraient sa défense…

Moi, on me laisse tomber….

Un journaliste menacé de mort? Bof… Il écrit au Journal de Montréal, on s’en crisse!

Le blogue de Richard Martineau : “Vive la solidarité…”.

Commentaire : Ah, le Rico, il aime bien faire le Calimero.

Question : Richard Martineau est-il journaliste ?

Ensuite, je ne vois que deux explications possibles au silence des journalistes :

Eugène Delacroix à la Une

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[Journal de Montréal.]

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[Journal de Québec.]

QUÉBEC - Le ministre de la Santé, Yves Bolduc, craint que le pastiche d’une toile de grand maître retrouvée chez Amir Khadir, représentant le premier ministre Jean Charest mort, pourrait encourager des esprits vulnérables.

M. Bolduc a déclaré mardi que l’ironie du tableau est de mauvais goût et il s’est inquiété que pareille scène puisse être ainsi représentée.

Selon M. Bolduc, un médecin, de tels pastiches envoient toujours des messages subliminaux et il existe un risque pour que des personnes vulnérables soient influencées.

La ministre de la Culture, Christine St-Pierre, a pour sa part jugé que ce travestissement de l’oeuvre de l’artiste Eugène Delacroix était dégoûtant.

Mme St-Pierre a affirmé qu’elle ne voyait aucun humour dans la scène, qu’elle estime violente.

À Montréal, l’épouse de M. Khadir, Nima Machouf, a expliqué que cette image est humoristique. Selon Mme Machouf, elle était à l’origine destinée à illustrer la pochette d’un disque d’un groupe de musiciens.

La Presse Canadienne, Alexandre Robillard.

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[Affiche du groupe Mise en Demeure. En vente 7 $ (négociables) lors des concerts. Cette affiche a été achetée par la fille d’Amir Khadir il y a environ un an.]

Notez bien que je vous envoie ainsi des messages subliminaux vous incitant à tuer le Premier ministre du Québec, Jean Charest.

Chaque jour, le Québec s’enfonce un peu plus dans la crasse bêtise, le ridicule consommé…

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[Photo Jacques Boissinot.]

Dérive éditocratique

Pour le professeur Normand Landry, spécialiste des questions de liberté d’expression et enseignant-chercheur à la Téluq, « le virage des journaux quotidiens vers un modèle beaucoup plus magazine, où on donne un espace considérable à des chroniqueurs vedettes, crée une confusion chez beaucoup de gens ». « Ils associent les journaux, non plus à des plateformes d’information, mais à des organes de propagande, surtout quand un média à une ligne éditoriale très claire sur un enjeu controversé. »

« Quand on donne deux ou trois pages à des chroniqueurs qui martèlent les mêmes arguments et que de l’autre côté on a des journalistes extrêmement compétents qui font un travail de terrain fabuleux, mais auxquels on donne un espace plus limité, moins intéressant dans le journal, ça n’aide pas à changer la perception du public, explique-t-il. C’est difficile dans ce contexte de leur montrer que le journal n’est pas là pour prendre part au conflit et l’orienter, mais pour les aider à le comprendre. »

Mais, plus fondamentalement, le chercheur estime que la vocation commerciale des entreprises de presse interfère avec leur rôle d’information. « C’est beaucoup plus payant d’avoir quelques chroniqueurs vedettes qui assurent un grand lectorat qu’une armée de journalistes qui font un travail d’analyse objectif sur le terrain », note-t-il. « Je pense qu’il y a du grand journalisme qui se fait au Québec en ce moment, y compris sur la crise. Le problème ne vient pas des journalistes, il vient des institutions médiatiques. Des institutions qui ont la propension à vendre de la copie plus qu’à faire de l’information. »

Projet J, Anne Caroline Desplanques, 25 mai : “L’opinion nuit au journalisme”.

Également : Acrimed, Jean Pérès, 11 juin : “Mobilisation sociale et critique des médias au Québec”.

Et mon héros du jour s’appelle Max, il a 13 ans et aurait apostrophé Richard Martineau dans la rue avec un “Va chier, Martineau !” bien senti. Il ne faut jamais désespérer de la jeunesse.

En parlant de couleur éditoriale, j’ai pris la liste complète des chroniqueurs du Journal de Montréal (le plus gros tirage au Québec) et je les ai classés selon la couleur politique (dans un traditionnel clivage gauche-droite) qui semble émaner à la lecture de leurs dernières chroniques (assez rapide et subjectif pour ceux que je connais moins bien, mais je ne pense pas faire de très grosse erreur — sûrement pas de communiste caché…) :

Je ferai ultérieurement le même exercice pour La Presse qui me paraît un peu plus gauchiste… (Ce qui ne semble pas très difficile…)

L’impôt, c’est le vol

[…] C’est donc à eux qu’appartiennent les revenus gagnés, et non à l’État. Par conséquent, celui qui pratique l’évasion fiscale ne vole personne : il ne fait que conserver ce qui lui appartient déjà.

En revanche, qui s’approprie par la force des sommes qui appartiennent à autrui en décrétant en être le propriétaire ? Qui use de moyens de coercition et de menace pour convaincre le contribuable de partager le fruit de son labeur ? C’est le fisc. Pourtant, c’est le contribuable qu’on accuse de vol. C’est le monde à l’envers !

[…] L’évasion fiscale est la réponse des contribuables à un taux de confiscation usuraire. C’est une forme de résistance pacifique visant à dénoncer une fiscalité abusive et punitive.

Le Journal de Montréal, Nathalie Elgrably-Lévy : “Publicité trompeuse”.

Quand un chroniqueur d’un quotidien québécois prône la désobéissance… ce n’est certes pas pour lutter contre des lois liberticides, c’est pour défendre les plus nantis de la société.

Les inspecteurs du Revenu devraient s’intéresser de près aux comptes de Madame Elgrably-Lévy.

Face à face

Dans le contexte d’hyper-concentration médiatique dont le Québec est aujourd’hui victime, le seul antidote réaliste est de compter sur Quebecor pour éclairer les activités de Power, et sur La Presse pour suivre à la trace celles de Quebecor.

L’actualité.com, Jean-François Lisée : “Les Desmarais: un empire médiatico-bitumineux ?

Journal de marde

Le syndicat entend entamer au cours des prochains jours des moyens de pression économiques contre l’employeur. « On a l’intention de faire une guerre. Nous allons rencontrer les annonceurs du Journal pour leur dire qu’ils annoncent dans un journal de piètre qualité. Nous allons demander autant aux annonceurs qu’aux lecteurs de ne plus acheter de publicités et de petites annonces. Le Journal (produit par des cadres depuis le déclenchement du lock-out) n’est plus fait par des professionnels. C’est un journal de merde ! », a déclaré M. Leblanc.

La Presse, Tristan Péloquin : “JdeM, les syndiqués refusent les dernières offres patronales.”

Nul ne doute que le lecteur du Journal de Montréal saura faire la différence.

Lock-out au Journal de Montréal

La FPJQ s’inquiète sérieusement des conséquences du lock out des journalistes du Journal de Montréal sur la qualité de l’information à court et à long terme.

Communiqué de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec.

Unes du Journal de Montréal.

Je suis moi aussi, comme la FPJQ, inquiet de l’avenir de la “qualité” de l’information.

Journal de Montréal, mauvais ragoût

Un vénérable membre de notre syndicat, connu pour sa circonspection et son acuité intellectuelle, a bien résumé la situation à laquelle nous faisons désormais face.

Il nous a rappelé avec émotion à quel point notre Journal est aujourd’hui dirigé par des cadres médiocres. Ces petits caporaux qui ne doivent leurs promotions qu’à leur à-plat-ventrisme devant le cadrillon-en-chef détruisent, jour après jour, la crédibilité de notre Journal.

Comment ? En publiant des conneries provenant des autres plates-formes de l’empire.

Souvenons-nous de la couverture de l’élection fédérale et des Jeux de Beijing par des journalistes anglophones des Sun, de l’astrologie électorale, des chroniqueurs pigistes minables sachant à peine écrire qui ont été embauchés dans la supposée page éditoriale, aux sports, aux spectacles, etc.

Oui, notre crédibilité a baissé. À qui la faute ? À Dany Doucet [rédacteur en chef du Journal de Montréal] et ses petits suiveux qui ont mis à la porte les porte-étendards de notre Journal. Pensons aux Michel Auger (avec et sans C.), Patrick Lagacé, Franco Nuovo et Brigitte McCann, pour ne nommer que ceux-là.

Le résultat de ces orientations déjantées est que notre Journal est devenu un ragoût indigeste qui perd des lecteurs pendant que nos concurrents voient leurs tirages augmenter.

[…] Congédions les cadrillons trop nombreux à nous empêcher de travailler et redonnons au Journal sa vocation, nous regagnerons de la sorte notre crédibilité et nos lecteurs: voilà la recette du succès, a dit notre collègue.

C’est fini.
Cela fait depuis presque deux ans que nous assistons à la préparation du lock-out.
Cela fait presque deux ans que des cadrillons incompétents sont nommés en préparation du conflit. Ils en mènent large dans la salle, bien imbus de leur importance de supplétifs.
Cela fait presque deux ans qu’on se fait donner des ordres par ces gens qui n’ont même pas les qualifications pour torcher les toilettes d’un Mc Donald.
Cela fait presque deux ans que nous gardons notre calme, en toute circonstance.
C’est fini, a décrété l’assemblée générale de mercredi.

Désormais, ce sera coup pour coup.

[Message du Syndicat des travailleurs de l’information du Journal de Montréal, trouvé ici.]

La direction du Journal de Montréal a décrété un lock-out dans la nuit de samedi.

Dans une mise au point aux lecteurs publiée samedi dans le Journal, la présidente et éditrice du quotidien Lyne Robitaille explique que la décision était inévitable.

Mme Robitaille soutient que la partie syndicale refuse le dialogue et a choisi de livrer bataille pour préserver des privilèges qui appartiennent au passé.

[…] Mme Robitaille affirme que l’immense popularité d’Internet, tout comme celle des journaux gratuits et des chaines de télévision qui diffusent des nouvelles 24 heures sur 24, a eu des conséquences majeures pour les quotidiens payants, qui ont subi de fortes baisses de revenus.

La présidente et éditrice du Journal de Montréal soutient notamment qu’une semaine de travail de 30 heures sur 4 jours n’a plus de sens. Elle ajoute qu’il n’est plus possible de payer six semaines de vacances aux employés, à une fois et demi leur salaire régulier. Elle déclare également que le Journal ne peut plus fonctionner avec le même nombre d’employés.

La Presse Canadienne : “Lock-out décrété au Journal de Montréal”.

P.S. Rue Frontenac. “C’est finalement un clin d’œil à une source d’inspiration, Rue89”.

“253 employés du Journal de Montréal se retrouvent sur le trottoir”. Nouvelle forme de prostitution ?

Journal de Montréal

Je comprends mieux les écarts de qualité du Journal de Montréal : ils sont toujours bourrés.