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BuzzFeed: George Takei Responds To “Traditional” Marriage Fans.
[Via @codepo8.]
BuzzFeed: George Takei Responds To “Traditional” Marriage Fans.
[Via @codepo8.]
[Photo Charles Platiau, Reuters.]
Où l’on découvre que l’essai contre le mariage gay et l’homoparentalité du grand rabbin de France, texte qui a beaucoup plus au pape, est aussi une imposture…
Plagiaire en série et faux agrégé… tricheur et menteur, voilà bien une belle autorité morale, un bel exemple pour la jeunesse.
Méfiez-vous toujours de ces corbeaux qui, au nom de dieu, veulent s’ingérer dans vos familles.
Par ailleurs, il semblerait que la saison de la chasse à l’homo soit ouverte en France. On parle de “printemps facho”…
Pire que dans une métropole chinoise, l’air de Paris semble irrespirable :
Ça fait des mois qu’on se réveille en entendant ces pantins de l’UMP et de l’église catholique nous chier à la gueule. J’étouffe, et pourtant je suis costaud, je suis militant, je suis entouré.
Le Roncier : “Les eaux troubles”.
Vous ne pouvez pas savoir mon bonheur de vivre au Canada.
[…] Pour Erwan Le Morhedec, blogueur influent de la cathosphère [Koztoujours] et partie prenante aux manifestations, “le fait de cantonner les manifestants à des espèces de délinquants de la pensée et à des homophobes n’a fait que radicaliser les positions.” “Depuis le début, le gouvernement les a traités par le mépris et n’a même pas fait mine de ménager les apparences. On ne les écoute pas, au même titre que l’on n’écoute pas les racistes ou les négationnistes !”
Le Monde, Stéphanie Le Bars : “Mariage pour tous : les opposants rêvent d’un contre-Mai 68”.
Plus ces cons de cathos réactionnaires se radicalisent, plus ils se ridiculisent, plus ils dérapent (révélant leur nature profonde), et plus ils perdent du terrain.
Toutes les opinions ne se valent pas, nous sombrerions dans un relativisme de la pensée tout à fait toxique pour l’intelligence. Cependant, ces cathos homophobes partagent bel et bien avec les racistes et négationnistes des opinions qui sont de valeur égale, c’est-à-dire de valeur nulle. Et je crains que dans ces manifestations, il y ait une proportion statistiquement notable de cumulards, je veux dire de cathos homophobes, racistes et négationnistes (ou, pour le moins, un poil antisémites). Il s’agit là sans doute des relents de l’héritage chrétien de la France (dont le dernier avatar mémorable fut incarné par le pétainisme*).
Il n’y a pas à écouter ces gens, ils n’ont rien à dire d’intelligent, et le plus souvent, d’intelligible. Leurs “idées” ne méritent aucun respect particulier, si ce n’est celui dû à leur seule existence (elles sont dans le champ d’un dogme démocratique souverain souvent rétréci en France, celui de la liberté d’expression). Qu’ils braient tant qu’ils veulent, il n’en resteront pas moins des ânes.
Traitons-les donc avec le mépris qu’il convient, le spectacle qu’ils offrent en retour n’en est que plus divertissant.
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(*) Et ce ne sera pas un hasard si ces crapauds de la pensée se manifesteront sans doute le jour d’une fête chère au Maréchal.
La France, vue de Taïwan.
Chers amis,
Vous le savez, il y a moins de 48 h, nous étions comme vous, rassemblés à Paris, en France, pour défendre la famille et dénoncer le projet fou du gouvernement français de vouloir légaliser le mariage entre personnes du même sexe ! En France comme aux USA, ils sont tous devenus fous !! A Paris, nous étions plus de 2 millions [En réalité, dans les 280 000. NDLR.] !!! Sans doute le plus grand rassemblement spontané de toute l’histoire de la France. Ce fut un jour historique. Dimanche, la peur a changé de camp, croyez-moi ! Chers amis américains, ici aussi, la peur doit changer de camp !
Je vous félicite tous d’être présents pour cette grande marche qui témoigne, devant le monde entier, que les résistants se lèveront partout, aux quatre coins du monde, pour empêcher les savants-fous de détruire nos familles, de détruire cette cellule fondamentale qu’est la famille composée d’une maman et d’un papa ! Oui, la résistance s’est dressée contre la folie de certains hommes qui veulent abîmer nos enfants, comme ils n’ont pas hésité à le faire ici, à Paris, en attaquant violemment les femmes, les enfants et les personnes âgées. Les photos et les vidéos ont fait le tour du monde de cette violence inouïe qui s’est abattue sur les manifestants pacifiques qui réclamaient simplement le droit de défendre leurs enfants, leur famille et leur civilisation.
Chers amis américains, je devais être au milieu de vous, devant vous en ce moment. Je n’y suis pas car, vous le savez sans doute, j’ai moi-même été victime de cette violence inadmissible et monstrueuse des forces de l’ordre, envoyées comme des escadrons de la mort par le gouvernement français contre les familles françaises, contre le peuple français. Forces de l’ordre qui n’ont pas hésité sur ordre du ministre de l’Intérieur, monsieur Manuel Valls, à gazer des enfants jusque dans leur poussette ! La France est entre les mains de véritables dictateurs qui n’hésitent plus à gazer les enfants comme dans les pires régimes de l’histoire.
Mais soyez bien certains que le printemps français est en marche ! La France, Fille aînée de l’Église n’abandonnera jamais ses enfants ni ses familles ! Courage ! Chers amis, si nous vous savons à nos côtés, sachez que nous sommes à vos côtés dans ce combat titanesque contre les nouveaux despotes déshumanisés. Et ensemble, nous gagnerons cette bataille fondamentale pour nos enfants, pour nos familles, pour nos pays et pour la Vie ! Courage et bonne marche à tous. La France et le monde vous regardent et vous soutiennent !
Discours de Christine Boutin, lu aujourd’hui en son absence, à la marche contre la mariage gay à Washington, au nom de la France.
P.S. 23 h 54 Montréal, 5 h 54 Paris. Suspension de séance de 15 minutes pour cause d’arrivée de pains au chocolat. Reprise à 6 h 11. Je vais me coucher.
P.S. bis.
Une séance qui débute à 21 h 30 et se termine à 7 h 55 : c’est ce que vient de vivre l’Assemblée nationale débattant du mariage pour tous, dans la nuit de dimanche à lundi. Pourtant, ce n’est pas le record : le 14 septembre 2010, pendant le débat sur la réforme des retraites, le président UMP Bernard Accoyer avait levé la séance à… 9 h 40 ! Les députés socialistes, leur chef Jean-Marc Ayrault en tête, l’avaient poursuivi dans les couloirs en criant « démission » « putschiste » et « factieux ».
Le Figaro.
Les réflexions inutiles de Boutanox : “Dis-moi qui sont tes amis, je te dirai qui tu hais”.
[Via @pdwn.]
[…] Qui est dupe des prétextes mis en avant par l’agitée narcissique Barjot sur l’éducation des enfants ? Mieux vaut confier des gamins à des types qui passent leurs week-ends à la Fistinière qu’à ces têtes de navets aux idées torquemadesques, au moins les garçons fripons du croupion qui s’enfilent des battes de base-ball dans l’oignon le font-ils avec plaisir et ne songeraient jamais à vouloir imposer leurs caprices aux autres. Dilatés mais civilisés, eux, pas comme les nostalgiques d’un monde qui n’existe plus que dans leurs fantasmes glauques de retour à l’ordre même plus nouveau. Ces gens sont descendus dans la rue par HAINE des homosexuels, par terreur et angoisse devant ce qu’ils ne comprennent pas, et leurs mensonges et leurs hypocrisies ne dupent personne. […]
Continuez à brailler. Vous allez encore défiler ? Faites donc ça. Vous allez agiter vos petits bras à la télé ? On vous en prie. Vous allez hurler que plus on vous méprise plus ça vous renforce dans votre “détermination” ? Nous vous mépriserons avec d’autant plus de plaisir. Nous vous voulons déterminés, conquérants et obtus, fiers de vous et de votre connerie, la poitrine bombée et la certitude en bandoulière. Nous vous voulons tout entiers tendus vers la victoire si proche…
Voir vos tronches le jour où la loi sera voté n’en sera que plus délicieux. Vous voir comprendre que l’irrémédiable vous est tombé dessus et que tous vos efforts n’ont servi à rien, que vous vous êtes agité en vain, que la marche du monde se fait sans vous et que vous appartenez déjà au passé comme ces photos qui jaunissent, parce que le mariage homosexuel se fera, l’adoption et la PMA se feront, et rien de ce que vous ferez où êtes n’y changeront quoi que ce soit.
Nous avons hâte de boire vos larmes.
CSP : “Le jour des morts vivants”.
Autant dire que la France projette actuellement une image désastreuse. Les Québécois un peu surpris découvrent son côté obscur et réactionnaire, digne de nos voisins du Sud :
[…] Les chiffres de dimanche dernier, entre 300 000 et 800 000 manifestants antimariage pour tous dépendant des sources, m’ont donné froid dans le dos. On savait que les États-Unis comptaient leur lot de bigots. Tous ces gens qui se donnent une image prude, mais en fait semblent obsédés par les questions touchant le sexe comme pouvaient l’être les curés d’autrefois — contraception, avortement, homosexualité, etc. On savait, donc que les États-Unis avaient leurs Rush Limbaugh, leur Tea Party, leurs Palin, Bush, Romney et compagnie, tous antichangement. Et pourtant, voilà qu’État après État, les lois sur le mariage changent et embrassent plus large. […]
Mais la France ? […] Le pays de la liberté, de la fraternité, de l’égalité ? Le pays laïque qui aurait pu dire des décennies avant notre premier ministre Pierre Trudeau que l’État n’a pas sa place dans la chambre à coucher, lui, voudrait bouder l’ouverture ? […]
Comme parent, on se demande toujours si on fait les bonnes choses. Mais quand j’entends mes enfants s’insurger contre une blague homophobe et d’autres commentaires dénigrants, je ressens une paix profonde. Le bonheur de leur avoir transmis une ouverture fondamentale à la différence, qui me semble essentielle en vertu des valeurs judéo-chrétiennes qui m’ont été inculquées lorsque j’étais enfant.
Ce n’est pas rejeter la religion que d’être en faveur du mariage pour tous comme le prétendent ses opposants. Au contraire. C’est faire une lecture moderne de ses messages.
Le mariage pour tous n’enlève rien à personne. Il donne aux autres, il partage. Et n’est-ce pas là un des messages fondamentaux de cette Église qui, pourtant, attise aujourd’hui le refus au changement ? Absurde.
La Presse, Marie-Claude Lortie : “Le dimanche 27 janvier, je ne serai pas à Paris.”
En parlant chiffres, il y a eu moins de 340 000 participants à la manif.
Le préfet de police de Paris est en colère… et le fait savoir. La mise en cause de ses services par les organisateurs de la manifestation contre le mariage pour tous du 13 janvier a fait sortir Bernard Boucaud de son habituelle réserve. Il s’est défendu jeudi de toute manipulation dans le décompte des participants, jugeant « inacceptables » les prises de position mettant « directement en cause la neutralité des méthodes de travail des fonctionnaires ».
« Le recomptage, entamé dès le lendemain de la manifestation à partir du visionnage intégral des supports vidéo, a permis de confirmer l’évaluation, à savoir 340 000 manifestants, le chiffre exact étant même légèrement inférieur », précise-t-il. Le président de l’UMP, Jean-François Copé, avait accusé mardi le gouvernement d’avoir « faussé » le nombre de participants, estimés entre 800 000 et un million par les organisateurs.
Le Parisien.
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P.S.
L’évaluation du nombre de participants à la manifestation contre le « mariage pour tous » dimanche 13 janvier a donné lieu à une série de prises de position dont certaines, en raison de la forme qu’elles ont revêtue, mettent directement en cause la neutralité des méthodes de travail des fonctionnaires de la préfecture de police. La conscience professionnelle et la déontologie de certains hauts fonctionnaires, nominativement cités, ont parfois été directement contestées.
Ces allégations sont inacceptables et le préfet de police tient, en réponse, à apporter deux séries de précisions.
En premier lieu, et comme il est d’usage lors des défilés d’importance significative, il rappelle que l’ensemble de la manifestation du 13 janvier a été enregistré. Le recomptage entamé dès le lendemain de la manifestation à partir du visionnage intégral des supports vidéo a permis de confirmer l’évaluation communiquée dimanche soir par la préfecture de police, à savoir 340.000 manifestants — le chiffre exact étant même légèrement inférieur.
La préfecture de police tient l’intégralité de ces enregistrements à disposition des journalistes intéressés. Elle rappelle que lors de précédents rassemblements tenus à Paris à l’automne 2010, plusieurs opérations de recomptage effectuées par des organes de presse à partir d’enregistrements vidéo similaires avaient abouti à la publication de résultats très proches de ceux annoncés par la préfecture de police, bien souvent même légèrement inférieurs.
En second lieu et de manière générale, le préfet de police indique à nouveau que la méthode de comptage employée à Paris depuis plusieurs années repose sur des relevés de terrain précis et rigoureux, selon une méthodologie transparente et connue à l’avance.
Mise en œuvre par des fonctionnaires de police expérimentés, dont c’est le métier, cette méthode est d’une totale objectivité. À plusieurs reprises, la presse et des organisateurs de manifestations ont d’ailleurs été invités à assister à des opérations de comptage en marge de défilés. Cette invitation sera renouvelée.
Alors que les méthodes de comptage utilisées par la police sont rigoureuses et transparentes, le préfet de police regrette qu’il n’en aille pas de même pour celles utilisées par les organisateurs de la manifestation du 13 janvier. Aucune précision sur les modalités techniques de comptage mises en œuvre par le comité d’organisation pour aboutir à leur propre estimation n’a, à ce jour, été fournie. La question mérite donc de leur être posée.
Communiqué du Préfet de police, 17 janvier 2013.
Pinoy Style. Vidéo Jason Magbanua, Grand Manille, Philippines.
Vous voulez des gays joyeux, le poil brillant et la truffe humide, ou des gays ternes et secs, tristes et déprimants, comme un Xavier Bongibault par exemple ?
Le bien-être des gays passe par l’égalité des droits.
Gay, lesbian, and bisexual people who are married have significantly lower levels of psychological distress when compared to their non-married counterparts, according to a study published today in the American Journal of Public Health.
“One one level, it’s not surprising,” said study author Allen LeBlanc, a professor of sociology at San Francisco State University. “We know that heterosexual marriage provides a higher perception of social integration and support. It makes sense that same-sex marriages would carry some of the same benefits.”
The data comes from the 2009 California Health Interview Survey, which includes data from more than 47,000 hetero- and homosexual men and women, ages 18 to 70. Participants were asked about psychosocial distress, legal relationship status, education and employment status, and self-perceived overall health.
How about: The study found that psychological distress was not significantly distinguishable among people in legally recognized same-sex or heterosexual relationships. There were, however, big differences in well-being between gay, lesbian, and bisexual men and women who were married and those who were not in any sort of legally recognized union.
The Supreme Court announced Friday that it would reassess the legality of two significant anti-gay-marriage laws — California’s Proposition 8 and the Federal Defense of Marriage Act.
“[The laws] were not designed to harm mental health among LGBs [lesbian, gay and bisexual people], but it appears that such policies may indeed harm sexual minority populations,” said LeBlanc.
LeBlanc said more research is needed to determine whether individuals’ well-being increases when their kind of relationship gets legal backing.
He also said marriage is significantly protective against distress in heterosexual couples as well.
“The social environment of our lives affects well-being for everyone,” he said.
ABC News Medical Unit, Dr. Jennifer Austin: “Same-Sex Marriage May Have Mental Health Benefits, Study Finds”.
Manifestation aujourd’hui à Paris pour l’égalité des droits.
Entre 8 000 et 15 000 personnes selon les cathos contre l’égalité, 60 000 personnes selon la police, 150 000 selon les organisateurs.
Les cathos obscurantistes accusent la police d’être infiltrée par le lobby gay.
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P.S.
L’homosexualité a été persécutée ou opprimée depuis de longs siècles. Or, il s’agit d’une orientation sexuelle aussi légitime et digne que l’hétérosexualité.
Le mariage est un contrat choisi par des personnes plus libres et consentantes aujourd’hui qu’elles ne l’ont jamais été. C’est un contrat qui peut légalement se rompre, ou se renouveler. Des familles sont fondées hors mariage et 40 % d’enfants naissent hors mariage.
Refuser ce contrat aux homosexuels serait rajouter une énième discrimination à celles dont ils ont été trop souvent l’objet. Voilà pourquoi nous considérons juste qu’il soit ouvert à celles et ceux qui veulent donner un cadre licite renforcé à leur union. Il appartiendra aux confessions de réfléchir au sens du mariage religieux, mais ce serait une grave faute politique de dresser l’un contre l’autre. Rappelons enfin que les mêmes qui vantent les vertus de l’union civile aujourd’hui après avoir rejeté le PACS hier, souvent avec les mêmes mots, sont les premiers responsables d’une radicalité que leur fermeture aux libertés individuelles a générée. Espérons que la leçon servira.
— Nous ne croyons pas que le mariage pour tous dissoudra la société. Le divorce n’a pas fait disparaître le mariage. Un très grand nombre de divorcés se remarient. Si le mariage pour tous est un mode d’intégration supplémentaire dans la société, alors il n’y a pas lieu d’hésiter.
— Nous considérons que le projet de loi actuel constitue une avancée réelle. Nous distinguons la conjugalité, la parentalité et la filiation. Le droit de tout enfant à connaître ses origines et sa filiation est un droit essentiel, sauf par impossibilité ou cas de force majeure de nature pathologique.
Enfin, nous demandons à tous d’ouvrir les yeux sur une réalité qui est la solitude de millions de personnes, dans des situations de dénuement matériel, affectif et psychologique parfois terrible. Plutôt que de s’interroger abstraitement sur les prétendus désordres anthropologiques d’une ouverture du mariage à une partie forcement réduite de la population, ne ferait-on pas mieux de mettre tous nos efforts sur le désordre anthropologique, bien réel cette fois, d’une société dont les formes de consommation, de production et de partage sont si peu respectueuses de la personne humaine et de sa dignité ?
L’humanité grandit quand les citoyens refusent de sacraliser les liens du sang et donnent la priorité aux liens de fraternité qui les unissent. Ainsi ce qui les relie, y compris au sein des familles, procède de l’adoption. Le Christ sur la croix disait à Jean « Jean, voici ta mère » et à sa mère « Femme, voici ton fils ». Ce n’est pas la parenté biologique, ce ne sont pas les liens du sang qui font de nous des frères et des soeurs. Notre ADN unique et commun, c’est un amour fraternel qui repousse toujours plus loin les frontières de nos préjugés et de nos peurs.
—
Témoignage chrétien. Fondé à Lyon en 1941 dans la clandestinité, en résistance au nazisme, Témoignage chrétien est un journal qui veut répondre à l’impératif spirituel de fraternité. Acteur de la décolonisation, engagé dans les mouvements de société, résolument fidèle au Concile Vatican II et à sa vision oecuménique, attaché à la laïcité, il veut témoigner de ce qui, dans l’événement, fait ou défait l’humain.
Il est un espace ouvert à toute personne, quelle que soit sa confession, juive, chrétienne, musulmane… croyante, agnostique ou athée, qui souhaite traduire en acte sa réponse à l’interrogation biblique : « Qu’as-tu fait de ton frère ? ».
Témoignage chrétien : “Mariage pour tous, un progrès humain”, via Christophe Ginisty.
Tarvalanion a mal au cul (mais pas pour les bonnes raisons).
[…] À l’époque des débats sur le PACS, je n’étais pas conscient de mon homosexualité, encore moins militant. Je n’ai pas vécu les attaques. Mais cette année, ces 6 derniers mois, depuis l’évocation par le gouvernement nouvellement élu du projet de loi, j’ai découvert cette haine de certaines personnes, de certaines catégories de personnes pour les homosexuels en général et pour moi par extension. Cette année, j’ai ressenti tout le mal que l’on peut penser d’une personne sans la connaître, uniquement en fonction de ses attirances sexuelles. Cette année, je me suis rendu compte que beaucoup de personnes pensent vraiment que les homosexuels détruiront les « valeurs » de la société, seront à l’origine de la fin du monde, sont maléfiques et/ou dérangés mentalement, ne sont que des égoïstes narcissiques, sont dans l’incapacité d’élever un enfant (ou alors pour en faire des terroristes ou des déviants). Cette année, j’ai pris conscience que pour le gouvernement et pour une trop grande partie de la population française, je ne suis pas un humain à part entière.
Et ça m’a fait mal. Vraiment mal.
[…] C’est pour ces raisons que j’aurais nettement apprécié que les débats n’aient pas eu lieu. Le projet de loi était au programme du candidat présidentiel, il aurait dû oser, mettre un grand coup sur la table, se servir de la majorité qui est la sienne au Parlement et faire passer cette loi dès les premiers jours sans se soucier du qu’en-dira-t-on, comme l’avait fait Mitterrand avec la peine de mort. Je suis en général pour l’échange d’idées, pour les débats, pour que chacun puisse s’exprimer et donner son avis. Mais il faut pour ça un minimum de respect entre chaque participant. Or ce n’est clairement pas le cas ici. Comme je l’ai déjà signalé, les opposants considèrent les homosexuels comme des sous-humains.
Suite à ces « débats », suite à ces hésitations, suite à l’absence de message clair et fort en faveur du projet, je ne crois plus trop au passage de cette loi. Ça aussi, ça me fait mal. Mais franchement, je n’espère plus. C’est encore pire qu’avant. Avant, on savait qu’on n’avait pas le droit de se marier ou d’adopter. C’était injuste, mais on le savait et on n’attendait rien de plus. Cette année a tout changé. Au printemps, on nous promet l’égalité sur ce point. On nous promet de nous donner les mêmes droits que les autres citoyens. Joie. Bonheur. Espoir. À l’été, ce n’est pas le moment, il y a des lois urgentes à passer avant et puis c’est les vacances. Euh oui, mais bon… Et là, à l’automne on nous dit qu’on n’est plus trop sur, il faudrait qu’on en discute. Avec qui ? Ben, avec les gens qui nous détestent et nous considèrent comme des sous-humains. Ah d’accord. Ça me rappelle quelques sentences : « Les promesses n’engagent que ceux qui y croient. » Ainsi que « Plus haut on monte, plus dure est la chute ».
Effectivement, la chute a été dure. Elle a fait mal, elle fait encore mal.
Tarvalanion : « Lourde est la haine de nos opposants sur le petit cœur de nos espérances. »
(La première affiche est une référence à la députée française homophobe et catholique Christine Boutin, mariée à son cousin.)
Jean-François Copé a annoncé dimanche une « manifestation nationale le 13 janvier » à Paris contre le projet gouvernemental de légalisation du mariage homosexuel.
Cette date est en effet celle retenue par les opposants pour une nouvelle démonstration de force après les actions menées le 17 novembre dernier. La date est stratégique puisqu’elle précède les travaux des députés en commission des lois. Le collectif contre le mariage gay ne prévoit pas de manifestations « d’étape », sauf celles du 8 décembre à Bordeaux, Lille, Le Mans et Nancy.
Accusant la gauche de « remise en cause des fondements de la famille, à travers le mariage et l’adoption par les couples homosexuels », le président contesté de l’UMP a lancé, devant des militants de son parti à Nancy : « Pour faire entendre la voix des Français que François Hollande refuse d’écouter, nous serons le 13 janvier à Paris, pour une manifestation nationale. Le sectarisme et le mépris de la gauche, ça suffit ! »
« Au cours des derniers jours, la gauche a aussi profité de la cacophonie pour continuer son passage en force sur un projet qui divise profondément la société française : la remise en cause des fondements de la famille, à travers le mariage et l’adoption par les couples homosexuels », a-t-il assuré.
« Les auditions organisées par les députés socialistes sont un simulacre de débat. On interroge uniquement des experts favorables à ce projet. On refuse d’écouter les opposants. Et quand on reçoit les responsables des grandes religions, on leur donne 5 minutes de parole avant de les noyer sous les mises en cause les plus grotesques ! » a accusé l’ex-ministre.
« Je vous annonce que l’UMP va ouvrir elle-même le grand débat national que le gouvernement de gauche refuse de lancer ! Oui, nous allons informer les Français sur la teneur de ce projet et sur ses conséquences », selon lui.
AFP, AP, Reuters.
Il y a de moins en moins de différences entre l’UMP et le Front national.
Pour certains « démocrates », l’intimidation tient lieu de débat. Il ne s’agit pas d’entendre le point de vue opposé pour échanger mais de faire pression pour contraindre celui qui s’exprime au silence.
Singulière conception de l’ouverture intellectuelle où la sacro-sainte tolérance n’a qu’un sens : celle de ses idées, à soi ! Mais c’est le tableau inquiétant pour la démocratie qu’ont donné, à l’Assemblée nationale, les élus de gauche qui ont questionné, jeudi après-midi — avec une arrogance digne d’un laïcisme autoritaire daté de la fin du XIXe siècle — les représentants des religions. Ils étaient entendus pour préparer la loi sur le mariage homosexuel.
Parmi les six intervenants, c’est l’Église catholique qui a été objectivement prise pour cible. Politiquement corrects, les élus présents ont montré un évident respect pour les juifs, une indifférence polie pour les protestants et les musulmans et une bienveillance béate pour les bouddhistes.
Premier axe de l’intimidation : L’Église catholique ne doit pas porter « le débat dans la rue ». Avec un message précis : « Laissez aux élus la responsabilité de décider », a lancé l’un d’eux. De fait l’Église — et elle seule — ose encourager à « se manifester ». Y compris dans la rue comme le dimanche 13 janvier prochain où une manifestation nationale est organisée par des associations à Paris.
[…] Le député radical de gauche, Alain Tourret — l’un des cinq signataires de la loi d’initiative parlementaire sur le pacs, il y a dix ans — sera le plus véhément. L’Église « appuie son pouvoir » sur l’institution du mariage. Elle « s’est trompée à chaque fois ». La fracture avec l’opinion est « totale ». L’Église n’a pas digéré « la rupture de 1792 » où s’est imposé le mariage civil. Prenant à parti chacun des représentants religieux présents, il assène que tous ont été victimes de cette machine à « exclusion » qu’est, selon lui, l’Église catholique. Et pour finir Jean-Yves Le Bouillonnec (député PS du Val-de-Marne), assurera que « jamais » l’Église et les religions n’auraient défendu un combat pour « l’égalité ».
Une déferlante qui prouve combien la mobilisation en préparation pour la grande manifestation de janvier inquiète sérieusement le pouvoir.
Le Figaro, Jean-Marie Guénois : « Mariage gay : la vraie raison de l’agressivité des députés ».
Nouvelle annonce télé de la Human Rights Campaign. Avec Morgan Freeman, ça prend tout de suite une autre dimension.
Contrairement aux cathos léchant le cul du pape, il existe des chrétiens ne donnant pas envie de sortir des planches et des clous :
Cette foi, cette culture, ces valeurs forgent notre relation au monde et c’est bien parce que nous cherchons à vivre l’Évangile que nous sommes favorables au « mariage pour tous ». Les chrétiens sont dans leur rôle quand ils participent aux débats qui animent la société française et nous y prenons part.
Nous sommes peinés de voir que la seule parole chrétienne audible soit celle du refus du « mariage pour tous ». Tout en comprenant et respectant les arguments des opposants, nous ne les partageons pas. Il n’y a là rien de dramatique ni d’exceptionnel.
Nous sommes peinés de constater que nombre de nos frères et sœurs chrétiens, à commencer par les responsables religieux, dépensent démesurément plus d’énergie pour peser médiatiquement sur cette question du « mariage pour tous » que sur d’autres sujets où la parole chrétienne est tout aussi légitime, comme l’accueil des étrangers, le culture de la paix, le refus de la misère et de la marchandisation du monde…
Nous sommes peinés de voir que la diversité des opinions chrétiennes n’est pas honorée par ces prises de position, que la richesse des désaccords n’est pas célébrée. Chers responsables religieux, dans votre enthousiasme militant, n’oubliez pas que les chrétiens sont divers. Ne peignez pas une Église d’une seule couleur : non, il n’y a pas qu’une seule façon de suivre le Christ.
Nous ne sommes personne mais nous sommes multitude : nous sommes aussi l’Église.
Christianisme social : “Sur le mariage, l’Église aussi est diverse. »
Ces “chrétiens sociaux” demeurent cependant des couillons qui croient à d’antiques contes et légendes moyen-orientaux, aussi crédibles que l’existence du Père Noël, mais au moins, ils ne propagent pas la haine.
La France compterait 416 communes où les maires et l’ensemble de leurs adjoints se déclarent opposés à ce projet de loi. Ce chiffre est issu des réponses à un questionnaire envoyé à la rentrée à quelque 155.000 édiles et leurs adjoints par le Collectif des maires pour l’enfance. Selon le collectif, plus de 17.000 maires et adjoints seraient hostiles à l’ouverture du mariage et de l’adoption à des couples de même sexe.
[…] Dans les grandes villes, le nombre d’adjoints est suffisamment important pour que l’un d’entre eux accepte de célébrer les unions de même sexe. Mais dans les petites communes, la question peut poser problème. La Chancellerie va s’atteler au sujet avec des représentants de l’Association des maires de France (AMF) en décembre.
Ce groupe de travail, principalement composé de juristes, va examiner plusieurs options : l’élargissement des délégations aux conseillers municipaux, afin de multiplier le nombre de personnes susceptibles de célébrer les mariages, ou le plus grand choix de communes pour la célébration des mariages. Actuellement, les unions sont célébrées dans la commune où l’un des deux futurs époux habite depuis au moins un mois à la date de la publication des bans prévue par la loi. Celles des parents des « fiancés » pourraient s’y ajouter. L’AMF a enfin évoqué la possibilité de réquisition d’un maire par le procureur en cas de refus collectif.
À droite de la droite, Jacques Bompard, maire d’Orange (Ligue du Sud) et député du Vaucluse, a été l’un des premiers à défendre la création de cette clause. « On rentre là dans le même domaine que le médecin qui veut ou ne veut pas pratiquer un avortement », a déclaré en septembre cet ancien du Front national.
Officiers d’état civil, les maires sont dans l’obligation de marier ceux qui le souhaitent. S’ils ont des doutes sur la véracité ou la légalité d’un document, ils doivent saisir le procureur. En cas de refus, ils risquent une suspension d’un mois par arrêté ministériel. En plus de cette sanction administrative, ils s’exposent aux poursuites des futurs mariés et risquent de devoir leur verser des dommages et intérêts.
Le Figaro, Agnès Leclair : « Ces mairies où personne ne veut marier les homosexuels ».
Lors le président de la République a profité de son intervention mardi devant le 95e congrès de l’Association des maires de France, porte de Versailles à Paris, pour tenter de rassurer la frange des élus qui s’inquiètent de devoir appliquer une loi qu’ils contestent dans son principe. «Les débats sont légitimes dans une société comme la nôtre», a-t-il convenu diplomatiquement.
Si la loi sera bien «appliquée», il a assuré que «des possibilités de délégation existent». «Elles peuvent être élargies», a-t-il ajouté. Mais le président a surtout prononcé le mot qui soulage: «Il y a la liberté de conscience.» La loi, dont les débats parlementaires commenceront le 29 janvier, ne changera pas. Mais Francois Hollande a choisi d’être tolérant à l’égard de ceux qui sont réticents.
Le Figaro, Agnès Leclair, Nicolas Barotte : “Mariage gay : Hollande apaise les maires”.
Je ne comprends pas la nécessité d’élargir les délégations déjà existantes, comme si on accréditait que le mariage homosexuel poserait plus de problèmes que les autres.
Et délégation élargie à qui ? À la femme de ménage de la mairie, au patron du bistrot d’en face ? Parce que non, vraiment pas, à la mairie, on ne veut pas marier les pédés…
Le signal a été bien reçu, la Boutin se félicite, elle a reconnu la victoire symbolique, la concession : « Hollande reconnaît “la liberté de conscience” des maires. Une victoire, continuons : bientôt le référendum ! »
D’un autre côté, ce sera peut-être mieux d’aller se marier dans une mairie “gay-friendly” que devant des connards hostiles…
[…] En France, les déclarations tout aussi ridicules sont quotidiennes. A croire que l’Eglise est encore religion d’Etat et que le code civil est écrit depuis Rome. La France est un des pays les plus sécularisés du monde, et pourtant on n’a jamais vu autant d’hommes catholiques hétérosexuels nous expliquer ce qu’est le mariage, et pourquoi les homos vont faire s’effondrer notre civilisation.
Si l’argument des droits de l’homme et de l’égalité n’arrive pas encore à vous convaincre, sortons les chiffres. De très nombreuses études ont été menées, surtout en Amérique du Nord où l’adoption a été ouverte très tôt aux couples du même sexe, et nous avons maintenant plus de trente ans de recul.
Eh bien oui, il y a effectivement un problème récurrent avec les enfants de gays ou de lesbiennes: l’homophobie des parents hétérosexuels. Mais c’est comme le racisme et l’antisémitisme: les enfants de juifs, de noirs ou de couples mixtes sont effectivement souvent victimes de racisme et d’antisémitisme. Songe-t-on pour autant à empêcher l’adoption par les juifs, les noirs et les couples mixtes, ou leur interdire de faire des enfants ou de se marier pour qu’ils ne soient pas victimes de racisme et d’antisémitisme? Non, au contraire, et heureusement: on a fini par lancer des campagnes de lutte contre le racisme et l’antisémitisme.
Donc les homophobes français veulent interdire aux LGBT d’avoir des enfants afin que ceux-ci ne souffrent pas de leur homophobie. C’est quand même n’importe quoi.
Pour ce qui est des autres statistiques, c’est effectivement la honte. Pour les familles hétérosexuelles. Il y a assez peu de différences entre les enfants de couples hétéro- et homosexuels, si ce n’est que les enfants issus de familles homoparentales sont un peu plus tolérants, plus débrouillards et réussissent un peu mieux à l’école. Surtout, ils ont moins tendance à être racistes ou avoir des comportements sexistes une fois adultes, en particulier au sein de leur couple: les gens issus de familles homoparentales partagent mieux les tâches ménagères. […]
Slate.fr, Laurent Chambon : “Le débat sur le mariage universel comme thérapie collective”.
Article qui dénonce par ailleurs l’épouvantable “communautarisme blanc catho raciste sexiste”. Huhu.
Ça m’étonnait aussi que les musulmans ne fassent pas dans la surenchère de la connerie avec les cathos…
Ainsi, des représentants de la religion autorisant la polygamie s’inquiètent que le mariage gay puisse légitimer la zoophilie et la polyandrie.
Une petite parenthèse en parlant de zoophilie… au Maroc :
“In the rural areas, masturbation, as much as zoophilia, remains the instrument most used in a male youth’s apprenticeship in sexuality.”
Qui c’est qui trinque ? Les chèvres.
Quel est le pays champion du monde sur la recherche “goat sex” ? Le Pakistan.
Sachez que moi, je suis très inquiet du sort réservé aux chèvres dans les pays musulmans.
En parlant de chèvres, saviez-vous que le viol homosexuel faisait partie de leurs pratiques ?
Adrien Brody has lost his passion for goat farming after a disturbing gay rape episode. The movie star reveals his ex-girlfriend talked him into buying goats as pets when he bought a New York state farm, but he was conned into buying two males when he asked for females.
And Brody quickly realized that one of the goats was gay and the other was terrified. He explains, “The more well-endowed goat took a liking to the other one and I swear it was traumatic. There was a lot of crying and goat noises and I felt incredibly guilty and I didn’t know what to do. I had homosexual goats.”
AceShowbiz, 2010 : “Adrien Brody Incredibly Disturbed by His Homosexual Goat”.
Mais, revenons à nos moutons, il faudra que l’on m’explique pourquoi la polygamie, c’est bien, et la polyandrie, c’est mal. La logique religieuse m’échappe souvent.
Bon, je vais prendre une douche, je sens la biquette négligée là.
Certains parlent du lobby gay… Ce qu’ils ne savent pas, les innocents… c’est que ce lobby n’est que la petite partie visible d’un gigantesque iceberg menaçant qui attend patiemment son heure de faire sombrer la civilisation hétérosexuelle.
J’ose aujourd’hui briser le mur du silence, l’omerta qui œuvre dans la mafia gay : la majorité des homosexuels sont membres d’une confrérie ultra-secrète, à l’échelle du monde, avec un unique et ultime but, la tyrannie de la débauche.
Songez-y : ils sont partout, ils ont infiltré toutes les sphères de la société, et notamment celles du pouvoir. Ils sont dans la politique, les armées, la finance. Certains sont dits “au placard” alors qu’ils sont en réalité “under cover” à noyauter tous les rouages de nos sociétés. Et ce, aux quatre coins de la planète. Ils ont un plan, leurs signes de reconnaissance, leur littérature secrète et leurs stratèges de la terreur.
Il faut bien savoir que cette franc-maçonnerie de la jaquette organise la domination fasciste du modèle homosexuel sur le monde.
Imaginez-vous les effets de cette dictature ? L’hétérosexualité sera décrétée “déviance animale”. Les femmes, premières victimes, seront obligées de choisir entre un mode de vie lesbien et des camps d’élevage humain où elles seront inséminées de force. Les hommes rétifs à perdre leur virginité anale seront déclarés inaptes et envoyés dans d’immenses camps de redressement où ils subiront un lavage de cerveau à coups de cours de couture et de danse classique. Les plus héroïques des Résistants seront torturés : attachés sur une chaise, ils devront écouter les discographies intégrales de Dalida, Madonna et Lady Gaga des jours durant. Les enfants seront conditionnés dès le berceau à la confusion des genres. Ne riez pas, il y a déjà des expériences menées. Cherchez “Genderless Child” dans votre moteur de recherche si vous ne me croyez pas. Notre-Dame de Paris sera transformée en immense discothèque techno et les catholiques devront se réfugier dans les caves et les catacombes, renouant ainsi avec le temps de la clandestinité des premières églises de la Rome décadente. Les milices de la gaystapo contrôleront l’espace public à la traque de tout signe chrétien. Les frontières nationales seront abolies au profit d’un gouvernement mondial de la dépravation au service unique de la lubricité et de la pornographie cosmopolite. Nos guerres héroïques et champs de bataille seront remplacés par des partouzes géantes, nos armées par des bataillons de Thèbes.
Des saintes femmes comme Christine Boutin ou de grands penseurs du siècle comme Serge Dassault ont lancé des avertissements, mais ils se sont heurtés à un mur, celui des médias sous l’entier contrôle des homos, médias qui n’ont eu de cesse de travestir le message et de ridiculiser les messagers. Même des humanistes de gauche, comme Lionel Jospin, sont courageusement sortis du bois pour défendre l’essence même de l’humanité, l’altérité divine de l’union d’un homme et d’une femme…
Le “mariage gay” n’est que la première et modeste étape de ce plan luciférien. Vous pouvez avoir peur. Mais, le savoir est une arme !
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Ci-dessus, affiche de la Résistance.
[…] Or, force est de constater que deux mille ans d’hétéroparentalité n’ont pas permis d’accroître la responsabilité parentale ou tout au moins d’affaiblir les violences conjugales et intrafamiliales. Les rôles sociaux de genre continuent à se perpétuer au sein des foyers hétéros, le plus souvent au détriment des femmes et des homosexuels. Un récent rapport de l’Unicef montre que les sévices corporels, sexuels et psychologiques sont le plus souvent commis au sein de la famille hétéroparentale. Et pourtant, on continue à prêter à cette famille «normale», (contrairement aux familles homoparentales et aussi monoparentales), des qualités et des vertus, sans que celles-ci ne soient jamais démontrées ou évaluées. Comme si la différence de sexes et les capacités procréatives étaient la garantie de stabilité des enfants et non pas l’affection, les conditions économiques des parents, l’accès à l’éducation et à la santé.
Les opposants au mariage pour tous demandent un débat serein mais pour que celui-ci soit pondéré, il faut soumettre les familles hétéroparentales aux mêmes tests, aux mêmes exigences et aux mêmes requêtes auxquels sont soumises, depuis une quarantaine d’années, les familles homoparentales. Autrement, on risque de donner l’impression de s’acharner contre une catégorie spécifique de nos concitoyens.
Libération, Daniel Borrillo : “Et si on étudiait l’hétéroparentalité”.
La mariage entre deux hommes à l’église, ça existe.
Danny n’a jamais eu de doute sur son orientation sexuelle. Dès le début de sa puberté, il a su qu’il était homosexuel. L’acceptation de cette réalité, par contre, a connu de longues périodes de doutes, teintées de déchirements en raison de son désir de suivre le Christ.
Depuis plusieurs années, Danny, c’est Jésus. Le Jésus du Théâtre Théamo qui présente des pièces de théâtre inspirées de l’Évangile vues par des milliers de catholiques au cours des dernières années. Un homme talentueux à la voix d’or, qui incarne le Christ à travers des tournées depuis 2005.
Danny est comblé. Il a marié « l’homme de sa vie », avec qui il peut prier et aller à la messe. Un homosexuel catholique hispanophone qui assume tout autant sa foi que son orientation sexuelle. Il a même eu droit à un mariage catholique.
[…] L’homme de 30 ans est originaire du nord-est du Nouveau-Brunswick. Il habite à Québec depuis une dizaine d’années. Il est actuellement animateur de vie spirituelle et d’engagement communautaire pour une commission scolaire de la région.
En venant à Québec en 2001, il a pris la décision d’être abstinent et de consacrer sa vie au Christ. Il voulait mettre derrière lui son adolescence marquée par plusieurs expériences homosexuelles. Pour lui, il n’y a jamais eu de doute : il est gai.
« Ma mère m’a demandé à 14 ans si j’étais homosexuel. Je n’étais pas capable de lui répondre. Dans le fond, elle le savait avant moi. À 15 ans, je lui ai dit que je l’étais. L’année suivante, je l’ai dit à mon père et à mon frère. Et à 17 ans, je l’ai dit à l’école », relate-t-il au sujet de son coming out.
[…] À 19 ans, Danny décide alors de se consacrer au célibat. « C’était l’appel de Dieu pour moi. »
Il arrive à Québec, où il étudie la théologie au Centre Agapê. Il travaille et vit au monastère rédemptoriste de Sainte-Anne-de-Beaupré et se rend aux Journées mondiales de la jeunesse de Toronto l’été suivant.
« Ce fut ma période extrême. Je jeûnais deux fois par semaine. J’étais pire qu’un Pharisien ! Mais mon but était de devenir prêtre. »
Il entre donc au Grand Séminaire de Québec en 2003, avec l’accord de l’évêque de son diocèse d’origine – Bathurst – Mgr Valéry Vienneau.
« Je suis resté au Séminaire un an et demi. Je suis sorti parce que je suis tombé en amour avec un confrère. Je ne voulais pas l’empêcher de vivre son engagement. J’ai compris que le célibat n’était pas pour moi et que je n’avais pas un appel au sacerdoce. »
« Mais je ne suis pas déçu, précise-t-il entre deux gorgés de thé. Ç’a été l’une des meilleures formations que j’ai eue. »
[…] « Je savais depuis toujours que j’étais homosexuel. J’ai quitté le Grand Séminaire, mais c’était clair pour moi que j’étais appelé à suivre le Christ plutôt comme laïc. Comme laïc homosexuel. »
[…] Récemment, Théâmo était de passage à Rimouski. Danny était hébergé pour l’occasion chez une religieuse. Le mot d’ordre était simple : n’en dis pas trop.
« Bon, je me suis mis les pieds dans les plats. Je lui ai demandé de prier pour mon couple. Elle m’a dit : quand je prie pour des gens, je dois savoir leur nom. Aille… »
Danny n’a pas eu le choix. Il préférait quand même dire la vérité. Il n’a pas vraiment eu la réaction attendue.
« La sœur a poussé un cri d’exclamation, avant de me dire « c’est extraordinaire, tous mes amis sont homosexuels, mais moi je ne comprends pas pourquoi ». »
Finalement, ils ont passé un bon moment à « parler et glorifier Dieu ensemble ». Un moment mémorable que Danny évoque avec un large sourire.
« Des réactions comme ça dans l’Église, ça ramène la paix dans mon cœur. Comme quoi l’ouverture est là. C’est 50-50. C’est pas tout un ou l’autre. Il y a beaucoup de zones grises. C’est pas vrai que tout le monde est contre ou que tout le monde est pour. »
[…] La discussion s’est naturellement dirigée vers son mariage actuel, celui avec Rigo.
Les deux hommes se sont rencontrés à la fête Arc-en-Ciel, à Québec, l’équivalent de la Fierté gai. Ils se sont croisés à la place d’Youville. Danny sortait du stand des chrétiens gais et déambulait avec un ami anglican. En apercevant Rigo, il s’est mis à rire aux éclats. La nervosité.
« J’ai su tout de suite que c’était l’homme de ma vie. Je suis allé le voir et je me suis mis à lui parler en espagnol. Mais je manquais de mots, moi qui d’ordinaire n’en manque jamais. »
Les deux hommes se sont mis à se fréquenter. Ils ont rapidement convenu de faire leur vie ensemble.
« Ça a cliqué tout de suite. C’était l’un de ses événements qui te dépassent dans la vie. J’avais pas besoin de demander à Dieu. C’était trop clair. »
Le mariage s’organise. Danny et Rigo sont accompagnés par un prêtre dans leurs démarches.
« Rigo avait mille et une questions à poser à cet ami prêtre. Enfant, il allait à l’école chez les Légionnaires du Christ. Il avait totalement l’impression d’être dans le péché. Il ne communiait plus depuis longtemps. »
Le mariage civil a eu lieu trois mois après leur rencontre, le 12 décembre 2009, dans un café qui longe la basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec. La date n’était pas anodine, puisque c’est celle de la fête de Notre-Dame de la Guadalupe dont la dévotion est si marquante pour les Sud-américains.
Mais plus tôt cette journée-là, ils ont également célébré clandestinement leur mariage religieux.
En effet, leur ami prêtre catholique a accepté de bénir leur union. Cela s’est passé en secret dans un presbytère plus tôt dans l’après-midi.
« C’était la première fois qu’il faisait ça. Je n’ai pas senti de doute chez lui. Nous lui avions demandé une bénédiction, et il a accepté. À notre grand étonnement, il a même pris le rituel du mariage. Ça, c’était son initiative. »
Seulement quelques personnes étaient présentes, et le prêtre leur a demandé de garder ça secret.
« Il y avait ma mère, mon témoin. C’était très émouvant. Quand il a pris le rituel du mariage… Pour ma mère, c’était un élément très important. Pour elle, c’est devenu un vrai mariage à ce moment-là. C’est comme si ça l’avait aidé à passer à une autre étape. Je crois qu’elle a toujours vécu plus difficilement que moi mon homosexualité. Elle m’a toujours accueilli. Elle souffrait à l’idée que je puisse souffrir. Pour elle, c’était comme voir un fils partir à la guerre. »
Danny s’arrête et ne dit plus rien. La gorge nouée, il laisse passer quelques secondes. Pour l’une de ces rares fois, il manque de mots.
Sa mère est décédée il y a quatre mois.
Il reprend son sourire et son histoire quelques instants plus tard.
« Après ça, on est allé à la messe pour aller se présenter à Dieu et se confier à Lui. À la communion, mon ami prêtre m’a dit : tu viendras me voir après la messe. J’étais nerveux, je pensais qu’il regrettait le mariage qu’il venait de faire. Mais non. Il voulait nous offrir ses souhaits. Il nous a dit : « par votre amour, soyez des témoins que l’amour existe pour vrai. Même entre deux hommes ». C’était quasiment un envoi en mission ! »
Danny voulait immortaliser le moment avec une photo. Mais le prêtre a refusé, ne voulant pas s’attirer d’ennuis si jamais la photo se mettait à circuler. […]
Crayon et Goupillon, Philippe Vaillancourt, 18 juillet 2011 : “Catho et homo : deuxième portrait”.
Ca y est. On y est. Je n’en peux plus. Je ne supporte plus d’entendre les conneries proférées par la droite (PS inclus) et l’extrême droite sur l’ouverture du mariage, si je regarde encore un débat de merde avec des cathos qui viennent essayer de fourrer leur nez putride dans nos vies, je vais faire une descente dans une église. On sent bien que se dessine une trahison socialiste de plus, avec au mieux un mariage sans la PMA et au pire, rien du tout parce qu’ils vont nous refaire le coup de premier vote du PaCS (Never forget). […]
Le Roncier : “Avec ou contre nous”.
Ici, nous avons Justin Bieber et le mariage pour les homos. Et les gens semblent malgré cela vivre normalement.
Et l’église est en voie d’extinction… La modernité n’est juste pas compatible avec le catholicisme.
Le cardinal André Vingt-Trois n’a pas mâché ses mots, samedi matin, en ouvrant l’assemblée des évêques de France qu’il préside à Lourdes. Pour lui, le projet du mariage homosexuel du gouvernement repose sur une «supercherie» (celle de ne pas «reconnaître la différence sexuelle»), il instaure une «discrimination entre les enfants». Enfin, il est «le mariage de quelques-uns imposé à tous».
Sur le plan politique, il a récusé la légitimité de «l’élection présidentielle» et celle des «législatives» qui ne sont pas «un blanc seing automatique» quand il s’agit de réformes qui «touchent très profondément les équilibres de notre société». Il a donc appelé à nouveau les chrétiens «à saisir leurs élus en leur écrivant des lettres personnelles». Et, pour la première fois, il a poussé à manifester contre ce projet de loi même s’il n’a pas prononcé ce mot. Mais il a clairement affirmé que les chrétiens «doivent» utiliser «les moyens d’expression» d’une «société participative» pour faire «entendre» leur point de vue.
Enfin, compte tenu de la «gravité de l’enjeu», l’archevêque de Paris a réclamé au gouvernement un «large débat national» de façon à échapper «à la pression ostentatoire de quelques lobbies». Précisant que l’Église catholique ne défend pas ici des «privilèges confessionnels» mais «la fonction sociale du mariage qui ne dépend d’aucune religion». Une fonction «d’alerte» des consciences revendiquée par l’Eglise. […]
Le Figaro, Jean-Marie Guénois : “André Vingt-Trois : le mariage gay est une « supercherie »”.
Le grand rabbin de France s’oppose au mariage homo.
Foutez moi toutes ces religions abrahamiques à la poubelle. Qu’on respire enfin.
« Hors de question de marier des pédés ! Je ne le ferai pas », tonne, par exemple, Jacques Tissier, maire de Fontgombault. Que se passerait-il si la loi était votée et qu’un couple homosexuel venait à se présenter en mairie ? « Mais je leur répondrais pareil ! Ce n’est pas une réponse “spéciale Nouvelle République” que je vous fais. Après, si l’un de mes adjoints veut le faire, ce sera en son âme et conscience. » Le maire de Migny, Bruno Perrin, se trouverait lui, devant « un cas de conscience », en pareille occasion : « Ça ne sera pas gai, je suis ce débat avec inquiétude, ça me parait être une anomalie. Ça me choque. Moralement, anatomiquement, physiologiquement, c’est contre nature. L’homosexualité existe, c’est comme ça, mais de là à les marier devant la loi… » L’élu doute du succès du projet de loi. Il serait « choqué », si elle était votée. La démission ? « Non, ce serait lâche, je demanderais d’abord à mes adjoints ; ensuite, j’aurais un énorme cas de conscience. »
La Nouvelle République, Alexandre Larue : “Mariage homosexuel : divorce entre les maires de l’Indre”, via.
L’organisme Statistique Canada continue à publier les résultats du recensement 2011 et aborde aujourd’hui le thème de la famille.
Le recensement a dénombré 64 575 familles composées d’un couple de même sexe en 2011, en hausse de 42,4 % par rapport à 2006. Parmi ces familles, 21 015 comptaient un couple marié de même sexe et 43 560 comptaient un couple en union libre de même sexe. Les couples de même sexe représentaient 0,8 % de tous les couples en 2011.
Le mariage de même sexe a été légalisé au Canada en juillet 2005. Entre 2006 et 2011, le nombre de couples mariés de même sexe a presque triplé (+181,5 %), tandis que le nombre de couples en union libre de même sexe a crû de 15,0 %.
Par conséquent, les couples mariés représentaient 32,5 % des couples de même sexe en 2011, soit près du double de la proportion de 16,5 % observée en 2006.
Au total, 64 575 familles comptant un couple formé de partenaires de même sexe ont été dénombrées au Recensement de 2011, soit une hausse de 42,4 % par rapport aux 45 345 en 2006 (tableau 3). De ces couples de même sexe, 21 015 étaient des couples mariés et 43 560 étaient des couples vivant en union libre. En 2006, 16,5 % des couples de même sexe étaient des couples mariés ; cette proportion a presque doublé depuis, atteignant 32,5 % en 2011.
La période entre 2006 à 2011 correspond à la première période de cinq ans où les couples de même sexe ont pu se marier légalement au pays, après la légalisation à l’ensemble du Canada en juillet 2005.
Le Canada a été le troisième pays au monde à légaliser le mariage entre personnes de même sexe, et ce, après les Pays-Bas et la Belgique. Le mariage entre personnes de même sexe est maintenant également légal en Espagne, en Afrique du Sud, en Norvège, en Suède, au Portugal, en Islande, en Argentine et au Danemark. De plus, certaines juridictions au sein d’autres pays, comme plusieurs états américains et mexicains, ont également légalisé le mariage de personnes de même sexe.
Entre 2006 et 2011, le nombre de couples de même sexe mariés a presque triplé (+181,5 %), tandis que les couples de sexe opposé mariés ont enregistré une croissance plus modeste (+2,9 %). Le nombre de couples de même sexe vivant en union libre a augmenté de 15,0 %, soit une proportion légèrement supérieure à la croissance de 13,8 % pour les couples de sexe opposé vivant en union libre.
Dans l’ensemble, les couples de même sexe représentaient 0,8 % de tous les couples au Canada en 2011, une proportion comparable à celles observées, selon des données récentes, en Australie (0,7 % en 2011), au Royaume-Uni et en Irlande (0,4 % pour chaque pays en 2011). Même si ces données ne sont pas directement comparables, il est utile de mentionner que 0,6 % des ménages aux États‑Unis étaient composés de couples de même sexe en 2010.
En 2011, les couples de même sexe au Canada étaient plus souvent de sexe masculin (54,5 %) que féminin (45,5 %) et ce, autant parmi les couples mariés que ceux vivant en union libre.
Les conjoints de même sexe mariés et en union libre étaient relativement jeunes, le quart (25,3 %) étant âgés de 15 à 34 ans, comparativement à 17,5 % des conjoints de sexe opposé. De plus, il y avait moins de conjoints ou partenaires de même sexe dans les groupes plus âgés, soit 6,2 % chez les personnes âgées de 65 ans et plus, comparativement à 17,8 % parmi les couples de sexe opposé de ce groupe d’âge.
Les couples de sexe opposé étaient plus nombreux à avoir des enfants à la maison que les couples de même sexe, soit 47,2 % et 9,4 % respectivement. Les couples de même sexe composés de femmes étaient presque 5 fois plus susceptibles d’avoir un enfant à la maison (16,5 %) que les couples composés d’hommes (3,4 %). Dans l’ensemble, plus des quatre cinquièmes (80,3 %) de tous les couples de même sexe avec enfants étaient composés de femmes.
La répartition des couples de même sexe par province ou territoire était semblable à celle des couples de sexe opposé. Toutefois, dans les provinces et territoires, les couples de même sexe étaient plus fortement concentrés dans les plus grandes régions métropolitaines de recensement que les couples de sexe opposé. En 2011, 45,6 % de tous les couples de même sexe au Canada vivaient à Toronto, à Montréal et à Vancouver, comparativement à 33,4 % des couples de sexe opposé. C’est une proportion légèrement inférieure à celle de 2006, où 50,0 % des couples de même sexe vivaient dans ces trois régions métropolitaines de recensement.
On retiendra donc qu’un peu moins de 1 % des couples sont homosexuels, que moins de 10 % de ces couples sont avec enfants, et que 8 fois sur 10, le couple homosexuel avec enfants est féminin.
J’ai souvent dit que la France était moisie. Cela procède d’un manque d’aération, car ses élites y pratiquent trop volontiers l’autarcie intellectuelle.
Nous avons une occasion supplémentaire d’observer ce processus dans le pseudodébat de société autour du “mariage gay”, de voir qu’à nul n’advient l’idée de regarder ce qui peut bien se passer hors des frontières de l’hexagone.
Lorsque le Cardinal Philippe Barbarin nous explique que “C’est une rupture de civilisation de vouloir dénaturer le mariage qui est depuis toujours une réalité merveilleuse et fragile”, on ne peut qu’être saisi de cette stupéfiante niaiserie. Des observateurs nous assurent pourtant que ledit cardinal serait un “homme fin et intelligent”, ce qui démontre le peu d’exigence qu’ont certains en matière de finesse intellectuelle.
Déjà, nous noterons que le mariage n’a, en aucun cas, été depuis toujours “une réalité merveilleuse et fragile”. Le mariage a toujours été un contrat en vifs de nature plus ou moins coercitive pour l’une des parties, une quasi-servitude légale, et j’ai des difficultés à percevoir quelconque merveilleux dans la situation de la fille du charcutier qui fut mariée au fils du boucher dans l’intérêt économique bien compris des familles, ou les innombrables mariages en milieu rural qui furent décidés principalement en fonction du cadastre sans laisser la moindre liberté aux tourtereaux. Dans d’autres sphères, lorsque l’on observe les mariages pour des raisons dynastiques, au fréquent mépris de la génétique, il est également difficile de percevoir quelconque “réalité merveilleuse et fragile”.
Lorsque Louis fourrage sa cousine Marie-Thérèse, peut-être devant témoins, alors qu’ils ne se connaissent que depuis trois jours, mais avec la bénédiction de l’Église et pour sceller le rapprochement de l’Espagne et de la France, personne ne pourra prétendre que nous nageons là dans le plus pur des romantismes.
Et si nous remontons loin, c’est à dire avant l’existence du christianisme, le mariage n’était de nature guère différente. Car, et certains l’oublient un peu vite, le mariage n’est en rien une invention chrétienne. Mariée à douze ans avec un vieillard sénile pour des motifs purement socio-économiques, les cathos n’ont fait que reprendre d’anciennes coutumes de la Grèce et de Rome et ce n’est pas la sagesse du Christ qui fit de ses officiers des ardents promoteurs de la sortie de la femme de son statut d’éternelle mineure. Je rappelais récemment comment l’Église catholique s’était opposée jusqu’au milieu du siècle dernier au suffrage féminin…
Donc, de l’intemporelle nature merveilleuse et fragile et du mariage, nous ne pouvons que pouffer.
Enfin, de la “rupture de civilisation”, revenons-en. D’autres, moins téméraires, nous parlent de “déstructuration de la société”. Sortez de vos frontières, les homosexuels se marient depuis des années dans bien des pays, dont le mien, et on n’y voit nul indice de fin du monde, l’impact sur la société en général est pour ainsi dire inexistant, si ce n’est que les gens se disent qu’ils vivent dans un pays moderne, ouvert et tolérant, libéré du joug des puceaux rétrogrades habillés de robes et de dentelles.
Pour ce qui est du volet “parentalité homosexuelle”, elle existe et existera toujours, mariage ou pas. Elle fait même partie de la soi-disant “loi naturelle” si on en juge au comportement de certains singes et pingouins… Revenez-en là aussi.
Les contours de la famille ont évolué, les mentalités onT changées, et les homosexuels n’y sont pour rien. Par exemple, ce n’est la faute des gays si tant d’hétéros préfèrent les contrats d’union civile, moins pesants et plus facile à dissoudre, au mariage.
Le mariage est un contrat civil, très encadré par la loi, entre deux personnes. Y mettre des conditions de sexe est discriminatoire. Il n’y a pas d’autre analyse possible.
L’abolition de l’esclavage comme le suffrage des femmes, ou encore le droit à l’avortement, n’ont pas entrainé la fin du monde. Il en est de même pour le mariage homo. Il se trouve que la France n’a jamais été la première sur ces questions, étouffée qu’elle est de ses intellectuels poussiéreux, de sa culture catholique, de son indécrottable passéisme et de son épouvantable nombrilisme.
Ouvrez les fenêtres, faites entrer l’air, ça pue le moisi chez vous.
L’archevêque de Lyon, le cardinal Barbarin, a estimé dans un entretien que le mariage civil homosexuel ouvrirait la porte à la légalisation de la polygamie et à l’inceste.
“C’est une rupture de société”, a expliqué le cardinal. “Après, ça a des quantités de conséquences qui sont innombrables. Après, ils vont vouloir faire des couples à trois ou à quatre. Après, un jour peut-être, l’interdiction de l’inceste tombera…” […] “Mariage, c’est un mot qui veut dire rempart, pour permettre au lieu le plus fragile de la société, c’est-à-dire une femme qui donne la vie à un enfant, que toutes les conditions soient établies pour que ça se passe dans les meilleures possibilités.”
“Pour nous, la première page de la Bible (qui dit que le mariage unit un homme et une femme) a un peu plus de force et de vérité qui traversera les cultures et les siècles que les décisions circonstancielles ou passagères d’un Parlement.”
Aujourd’hui, j’imagine que ce devait être la grande journée de l’œcuménisme et du dialogue interreligieux : chrétiens, juifs, mulsumans, tous unis dans l’obscurantisme, comme bien souvent.
[Visuel choc de la campagne “Non au mariage pour tous !” de l’Institut Civitas.]
Yagg Blog : “L’Institut Civitas rentre en croisade”.
Avec le sondage Ifop “Les Français, les catholiques et les droits des couples homosexuels” [PDF, via Yagg], on peut faire le portrait-robot du Français le plus rétrograde :
Ce qu’il est convenu d’appeler un “vieux con” est un homme, retraité de plus de 65 ans, vivant dans une ville du Sud-Est, catholique pratiquant et qui a voté pour Nicolas Sarkozy aux dernières élections.
À l’opposé, le Français le plus moderne est une Française, une femme de 18 a 24 ans, vivant dans une commune rurale du Nord-Ouest, sans religion, qui a voté pour François Hollande aux dernières élections.
On notera que les électeurs du Front national sont un peu plus ouverts d’esprit que ceux de l’UMP (49% pour le droit au mariage contre 46).
Sans surprise, plus on est jeune, plus on est progressiste, 81% des 18-24 ans pour le droit au mariage contre 44% pour les 65 ans et plus.
Les Français du Nord et de l’Ouest (Breizh Powa!) sont plus modernes que ceux de l’Est et du Sud.
Dans l’ensemble, 65% des Français sont pour le droit au mariage des homosexuels, et 53% pour le droit d’adopter.
Sinon, si le 15 août est la fête des vieux cons, c’est aussi la fête des Acadiens. Bonne fête donc à tous les Acadiens et les Acadiennes.
[En photo : Jonathan Merritt.]
Le mois dernier, l’auteur et blogueur chrétien évangélique Jonathan Merritt a défendu la position de l’entreprise de restauration rapide Chick-fil-A, accusée de financer des organisations religieuses défendant le mariage traditionnel, et dont le président, Dan Cathy, s’illustre régulièrement par des déclarations farouchement conservatrices. Pour Jonathan, l’homosexualité est un péché et le mariage doit être réservé aux hétérosexuels.
En réponse, le blogueur Azariah Southworth a révélé l’homosexualité de Jonathan Merritt (les deux ont eu une aventure en 2010).
Sur Salon hier, Azariah revient sur ce “outing” entre chrétiens. Il explique comment les deux hommes en sont arrivés à baiser ensemble dans une vieille Oldsmobile sur un parking à Chicago en 2010, comment Jonathan était alors une “chaudasse”, et comment, après coup, les hypocrites discours publics de Jonathan Merritt l’irritaient. Azariah assume son acte et ne montre guère de regrets.
Azariah a été le présentateur et producteur de The Remix, une émission de télé évangélique hebdomadaire destinée aux jeunes. L’émission avait été supprimée des réseaux après que Azariah ait fait son coming-out en 2008.
Jonathan Merritt est le fils de l’ancien président de la plus importante congrégation protestante aux États-Unis, la Convention baptiste du Sud.
Depuis, il a expliqué s’être confessé de ses péchés de chair et refuse de se définir comme gay. Jonathan dit continuer à suivre le chemin de Jésus et les enseignements de la Bible, ce qui inclut une définition sans ambiguïté des “standards de la sexualité”.
Nous nous souviendrons que les homophobes sont souvent des pédés refoulés.
[En photo : Azariah Southworth.]
[Source : Metafilter.]
Le secret de la longévité de leur union ? « Un sens de l’humour, s’aimer, prendre l’autre pour ses qualités et ses défauts », conclut René Leboeuf, avant d’ajouter les paroles de sagesse suivante. « S’il aime passer l’aspirateur, mais n’aime pas faire le magasinage, n’insiste pas pour le changer : prends-le pour l’aspirateur ! »
La Presse, Sylvie St-Jacques : “Sept ans de mariage gai”.
Audrey Crespo-Mara : À titre privé, vous diriez carrément “oui” ?
Abbé Alain Maillard de La Morandais : Oui.
ACM : Vous êtes donc favorable au mariage homosexuel et à l’adoption par des couples homosexuels.
AMLM : À titre privé.
ACM : À titre privé…
AMLM : En tant que représentant de l’Église, je dis : non !
Fidèle et rebelle.
« Il ne peut pas y avoir d’un côté les intelligents qui ont compris tout avant les autres et les idiots qui ne comprennent rien, s’est-il agacé. Je demande qu’on ne caricature pas. Il me semble que c’est un sujet sur lequel les positions des uns et des autres doivent être respectées. (…) Je suis favorable à ce qu’il y ait équité des droits. Je pose en revanche la question du mariage comme étant une réflexion sur la famille, sur la question de l’adoption, et il me semble que là-dessus, on ne peut pas caricaturer ni stigmatiser ceux qui n’ont pas le même point de vue. »
Les idiots qui ne comprennent rien, ça existe pourtant… Non ?
Le Québec est devenu vendredi la troisième province au Canada à permettre le mariage homosexuel. La Cour d’appel du Québec a rejeté la requête de la “Ligue catholique pour les droits de l’Homme” [LOL…] qui défendait la définition traditionnelle du mariage, ouvrant ainsi la voie au mariage gai.
Dans un jugement unanime, les cinq juges estiment que la demande de la Ligue catholique ne visait qu’à constester les choix politiques des gouvernements provinciaux et fédéral. La Cour d’appel souligne que le droit au mariage gai est déjà reconnu par les tribunaux de l’Ontario et de la Colombie-Britannique, depuis respectivement le 9 octobre et le 8 juillet 2003.
René Leboeuf et Michael Hendricks, le couple homosexuel à l’origine de cette levée de boucliers de plusieurs associations religieuses, avait précédemment obtenu un jugement favorable de la Cour supérieure du Québec. En septembre 2002, la Cour avait statué que la définition traditionnelle du mariage violait la Charte des droits et libertés. Un moratoire de deux ans leur avait cependant été imposé.
Le ministre québécois de la Justice, Marc Bellemare, a salué cette décision de la Cour d’appel. «C’est un jugement d’une très très grande importance marquant un jour historique dans l’évolution du Québec», a dit le ministre Bellemare, lors d’un point de presse à Québec.
Le ministère de la Justice avait d’ailleurs anticipé la décision de la Cour. Vendredi matin, des instructions appropriées ont été envoyées dans tous les palais de justice du Québec afin que les personnes de même sexe puissent obtenir une entrevue et compléter les formulaires requis pour se marier.
Les candidats au mariage devront toutefois patienter quelques semaines avant de célébrer leur union. En vertu de la loi, ils doivent faire précéder la cérémonie d’une publication d’une période d’au moins 20 jours, un délai prescrit pour permettre à une personne de former une opposition «valable» à l’union. Désormais, cette opposition ne pourra plus être fondée sur le fait que les conjoints sont de même sexe.
Le ministre Bellemare a également précisé que les homosexuels qui ont déjà officialisé leur relation par le biais de l’union civile ne pourront pas se marier, à moins de dissoudre préalablement leur alliance. Cette procédure exigerait un amendement législatif. Québec va se pencher sur la question.
De leur côté, la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et le Comité sur les droits des gais et lesbiennes de la CSQ ont aussi salué la «décision historique» des cinq juges de la Cour d’appel du Québec.
Le gouvernement fédéral a demandé à la Cour suprême du Canada une opinion sur la question du mariage gai.
Radio Canada : “Les gais pourront se marier au Québec”.
Ah, oui, c’était en mars 2004. Et depuis ?
Est-ce que le mariage homo a eu un impact sur la vie familiale de 99 % de la population ? Non.
Est-ce que le mariage homo a diminué les droits des mariés hétérosexuels ? Non.
Est-ce que le mariage homo a légitimé la polygamie ? Non.
Est-ce que le mariage homo a ouvert la voie aux unions civiles zoophiles ? Non.
Est-ce que le mariage homo a entraîné la légalisation des mères porteuses ? Non.
Est-ce que le mariage homo a modifié la législation sur les procréations médicalement assistées ? Non.
Est-ce que la coparentalité homosexuelle s’est développée ? Non.
Est-ce que quantité de gays se sont mariés pour profiter d’hypothétiques avantages indus ? Non.
Est-ce que le mariage homo a provoqué des tremblements de terre, des dévastations des cultures par des criquets pèlerins, des inondations dévastatrices, des épidémies de peste bubonique au Québec ? Non.
Est-ce qu’il y a encore un débat sur cette question au Québec en 2012 ? Non. Est-ce que les Québécois veulent revenir sur l’abolition de l’esclavage et le droit de vote des femmes ? Non. Le mariage homo ? Pas plus.
Le mariage homo n’a changé que la vie de ceux qui s’y sont prêtés, mais rien pour 99,958% des Québecois. Si ce n’est que le Québec bénéficie de l’image d’une société moderne, ouverte, humaine et tolérante. Une société chrétienne, pourrait-on presque dire… au sens pur du mot.
Il y a environ 220 mariages masculins et 200 mariages féminins par an au Québec, dont un quart sont également célébrés religieusement. Les homosexuels privilégient plus le mariage que les hétérosexuels qui préfèrent l’union civile (sachant que les Québécois sont les champions mondiaux de l’union libre).
Pasionaria antipacs, Christine Boutin n’a pas la voix qui tremble. Très remontée, la présidente du Parti chrétien-démocrate annonce qu’elle a l’intention de « rentrer en résistance » et promet même qu’elle ira « jusqu’à l’incivilité si nécessaire ». « Ce projet est gravissime. Il s’agit d’un changement de civilisation car toutes les sociétés sont fondées sur la différence des sexes. Je ne mets pas en cause l’amour entre deux personnes du même sexe mais si l’on se place du point de vue de l’enfant, tous les désirs d’adultes n’ont pas à être contentés », tonne l’ancienne ministre du Logement. « Les exceptions n’ont pas à être érigées en normes légales », rajoute-t-elle.
Consciente d’avoir été beaucoup moquée pendant le débat sur le pacs, elle dit ne pas avoir peur de « passer pour une ringarde ». « C’est un message difficile à faire passer. Nous sommes dans un environnement où il n’est pas correct de dire que l’on est y opposé », souligne Christine Boutin.
Le Figaro, Agnès Leclair : “Les associations hostiles au mariage gay s’organisent”.
[…] Le cas du Maryland est particulièrement intéressant. Cet État semblait être en voie de devenir le premier aux États-Unis à approuver le mariage gai par voie référendaire, et ce, en dépit de l’opposition de 56% des électeurs noirs, selon un sondage PPP publié en mars. Or, jeudi dernier, la même maison de sondage a publié une nouvelle enquête indiquant un revirement spectaculaire de la part de l’électorat afro-américain sur cette question: si, comme prévu, un référendum sur le mariage gai est tenu en novembre, 55% des Noirs diront oui.
Un changement semblable a été relevé dans l’ensemble des États-Unis, où 59% des électeurs noirs approuvent désormais le mariage entre personnes du même sexe, selon un sondage ABC News/Washington Post publié mercredi dernier. Le soutien au mariage gai du même électorat ne dépassait pourtant pas 41% selon la moyenne des sondages réalisés pour ces deux médias au cours de l’année précédente.
Même en Caroline-du-Nord, les Noirs semblent avoir changé d’opinion. Selon un sondage PPP publié la semaine dernière, 55% d’entre eux «croient que les couples du même sexe devraient pouvoir se marier ou former des unions civiles», un bond de 11 points depuis un sondage publié le 6 mai par la même maison.
En apportant son soutien au mariage gai, Barack Obama aura sans doute encouragé bon nombre de Noirs américains à réexaminer leur opinion sur le sujet. Il aura également incité plusieurs groupes et personnalités importants à lui emboiter le pas, dont la NAACP, la plus ancienne et importante organisation de défense des droits civiques des Noirs.
La Presse, Richard Hétu : “Mariage gai: les Noirs américains font volte-face”.
[…] That surge among black voters helped push support among Americans overall to 53 percent, a dramatic increase from six years ago when only 36 percent supported same-sex marriage.
Only 39 percent of Americans overall maintain that gay marriage should be illegal.
The poll-takers cautioned that the results, though statistically significant, were based on a relatively small sample of black voters, a fact upon which conservative critics pounced. Yet statewide polls taken by Public Policy Polling have found a similar pro-gay-marriage swing in Maryland, North Carolina and Pennsylvania before and after Obama’s pronouncement. Almost all of the movement was driven by black voters.
Chicago Tribune, Clarence Page : “Obama’s effect on gay ‘rites’.”
Refusant une France rouge et laïciste, nous défilerons à Paris le 13 mai à 14h30 en hommage à Sainte Jeanne d’Arc.
A la suite de l’installation de M. François Hollande à l’Elysée, c’est un nouveau pays légal qui va tenter d’imposer ses vues. Au nom du “changement”, c’est un véritable bouleversement de la société française qui est promis. Un bouleversement qui repose sur une vision intrinsèquement anti-chrétienne, anti-familiale et anti-nationale. Si François Hollande a obtenu la victoire dans les urnes, il n’empêche que son programme effraye et divise profondément les Français.
CIVITAS appelle le pays réel, celui des terroirs et des clochers, attaché à la France éternelle, ses traditions et ses coutumes, et fidèle à ses racines chrétiennes et à la foi de ses ancêtres, à se rassembler le 13 mai à 14h30, place St Augustin à Paris.
C’est ce jour-là, deuxième dimanche du mois de mai, que tant l’Eglise catholique que l’Etat français appellent officiellement à honorer Sainte Jeanne d’Arc.
Qu’en cette année 2012 durant laquelle nous fêtons le six-centième anniversaire de Jeanne d’Arc, ce deuxième dimanche du mois de mai soit celui qui suit directement le dimanche du second tour de l’élection présidentielle, comment ne pas y voir un signe de la Providence ?
Le défilé organisé par CIVITAS ce 13 mai à 14h30 en hommage national à Sainte Jeanne d’Arc sera une occasion exceptionnelle de témoigner publiquement de notre Foi et de notre patriotisme et de clâmer haut et fort : CATHOLIQUES ET FRANCAIS TOUJOURS !
Venez dire NON à la déconstruction programmée des fondements de la civilisation chrétienne et de la patrie française.
Venez prier Ste Jeanne d’Arc de sauver la France.
L’Institut Civitas, un mouvement proche des catholiques traditionalistes et intégristes, qui s’est largement fait connaitre par ses actions contre des pièces de théâtre jugées “blasphématoires” ces derniers mois, appelle à une marche contre François Hollande, le 13 mai. L’Institut refuse “une France rouge et laïciste” et estime que le programme de François Hollande “effraie et divise profondément les Français”. Il fustige notamment sa “vision intrinsèquement anti-chrétienne, anti-familiale et anti-nationale”.
L’immense majorité des catholiques ne se reconnaît pas dans la tonalité de ces attaques tous azimuts et frontales. Mais au delà de cette virulence, Civitas met en cause plusieurs points jugés inacceptables par la majorité des catholiques et clairement pointés par certains évêques durant la campagne: les promesses du président élu d’ouvrir le mariage aux personnes du même sexe, de permettre l’adoption d’enfants par les couples homosexuels et d’assouplir la loi Leonetti sur la fin de vie. Sans entrer en guerre ouverte et “afin d’éviter tout procès d’intention”, la plus grande partie de la hiérarchie catholique s’est pour l’instant plutôt efforcée de “faire passer des messages” à l’entourage de François Hollande. Sans l’assurance d’avoir été entendue.
Rompant avec cette discrétion, le porte-parole de la Conférence des évêques de France (CEF) s’est donc montré particulièrement explicite dans La Croix du 8 mai. Rappelant l’opposition de l’Eglise sur ces thèmes, il s’inquiète de décisions du futur gouvernement dans ce sens. “Cela cliverait le pays”, estime Mgr Bernard Podvin. Plus clairement encore, il prévient: “L’Église doit conserver la liberté de dire ce qu’elle rejette même si cela doit l’amener à s’opposer à la nouvelle majorité”, comme cela a pu être le cas en Espagne, notamment. Sur ces sujets, certains responsables catholiques sentent l’Eglise “sur le fil du rasoir” et craignent même que “Civitas touche au delà de ses cercles habituels”.
Beaucoup espèrent donc que “les promesses de campagne” en restent au stade des promesses.
Digne de foi, Stéphanie Le Bars : “Contre le mariage homo promis par Hollande, les catholiques prêts à se mobiliser”.
President Obama today announced that he now supports same-sex marriage, reversing his longstanding opposition amid growing pressure from the Democratic base and even his own vice president.
In an interview with ABC News’ Robin Roberts, the president described his thought process as an “evolution” that led him to this place, based on conversations with his own staff members, openly gay and lesbian service members, and conversations with his wife and own daughters.
“I have to tell you that over the course of several years as I have talked to friends and family and neighbors when I think about members of my own staff who are in incredibly committed monogamous relationships, same-sex relationships, who are raising kids together, when I think about those soldiers or airmen or marines or sailors who are out there fighting on my behalf and yet feel constrained, even now that Don’t Ask Don’t Tell is gone, because they are not able to commit themselves in a marriage, at a certain point I’ve just concluded that for me personally it is important for me to go ahead and affirm that I think same sex couples should be able to get married,” Obama told Roberts, in an interview to appear on ABC’s “Good Morning America” Thursday.
The president stressed that this is a personal position, and that he still supports the concept of states deciding the issue on their own. But he said he’s confident that more Americans will grow comfortable with gays and lesbians getting married, citing his own daughters’ comfort with the concept.
ABC News: “President Obama Affirms His Support for Same Sex Marriage.”
Ce qui me fait penser que je suis marié depuis 5 ans déjà. Le temps passe si vite.
Ce n’est pas tant, d’ailleurs que le Conseil se refuse à étendre le mariage aux couples de même sexe. Après tout, on peut faire valoir des arguments en ce sens. Mais c’est plutôt que sa motivation maigre et désinvolte semble traduire tout à la fois un désintérêt et une forme de mépris pour la complexité des questions qui lui sont soumises. Voici du droit d’adjudant chef, qui ne se donne même pas la peine des formes, et procède par aphorismes plus que par raisonnement.
Voyez à l’inverse, combien la Cour européenne des droits de l’homme s’efforce de faire valoir et respecter les arguments des parties qu’elle juge. En sorte qu’elle suscite elle-même, et à juste titre, le respect. Face à elle, le Conseil constitutionnel a des allures de barbon autoritaire et sourd.
Diner’s room : “Comment le Conseil constitutionnel a réfusé le mariage aux couples de même sexe”.
Il est toujours dommage d’éviter le débat de peur de le perdre. C’est comme ça qu’une société ne connaît plus à la longue que le rapport de force, qui s’auto-entretient avec la démonstration imparable du « il n’y a que cela qui marche ». La France a raté le train de la modernité en 1999 en votant un pis-aller qu’est le PaCS. Elle s’est faite dépasser par les Pays-Bas, la Belgique, et même l’Espagne. Elle peut se consoler en se disant qu’elle se mettra en règle avec l’Histoire avant le Vatican.
Journal d’un avocat : “De la constitutionnalité du mariage entre personnes du même sexe”.
Et pourtant tous mes amis savent combien je réprouve l’institution du mariage, mais si les deux tourtereaux sont heureux, alors je suis heureux. Baisers tendres au lapin et au capitaine de la part d’une vache normande. On nage en plein zoophilie. [Karl.]
Merci. :-)
Pour poursuivre dans la zoophilie, et j’aurai pu le mettre dans le billet précédent (mais, je crois l’avoir déjà dit sur ce carnet Web), mon lapin m’appelle “la marmotte” et déteste que je l’appelle “mon poussin”.