10 ans de Facebook
— Qu’est-ce que Facebook a changé dans votre vie ?
— Rien.
— Qu’est-ce que Facebook a changé dans votre vie ?
— Rien.
Tu cliques sur un lien d’une page de Facebook, et, paf, fenêtre modale surprise.
Pas de bouton “Annuler”.
Pas d’option “Non, non, je ne veux pas me connecter — peut-être même que je n’ai pas de compte, va savoir… — LAISSEZ-MOI SUR LA PAGE EN COURS !”.
Je n’ai rien contre les fenêtres modales en général, mais je n’aime pas la sous-famille du modal autoritaire.
Mauvais design, mauvaise philosophie. Que je déteste Facebook.
Déjà, que c’est laid…
The “Other” inbox is Facebook’s dumping ground for all messages it guesses you won’t want to read urgently. It’s been controversial for some time, as most users are entirely unaware of its existence — and many have been known to discover messages they really wish they’d read at the time, such as job offers.
Mashable: “Facebook Charging $100 to Message Mark Zuckerberg.”
Et c’est là, après tout le monde, que j’apprends l’existence de cette boîte « autres »…
Je me précipite vérifier et je découvre un dossier plein de lettres d’amour en souffrance :
Bon, OK, je n’ai rien raté d’essentiel…
[…] J’ai vu arriver sans surprise le démenti initial de Facebook. Mais quelques personnes de mon entourage soutenaient qu’elles avaient trouvé chez elles la preuve du bug. Des personnes que je respecte, et qui savent faire la différence entre un message privé et public.
Alors je suis allée regarder chez moi. Consternation! J’ai trouvé dans ma timeline des messages passablement personnels. Oh, pas de quoi fouetter un chat ou briser mon couple. Mais quand même, étonnant. Pour en avoir le coeur net, j’ai consulté ma Mémoire: GMail. Comme l’a très bien dit David Labouré dans notre conversation Facebook sur le sujet, “ta mémoire s’appelle GMail”.
Eh ben, stupéfaction: c’était bien tous des messages du mur. Oui, même les machins qui commençaient avec des salutations, se terminaient avec des xoxo, et qui suggéraient qu’on se voie pour une pizza la semaine prochaine. J’ai fouillé, fouillé, et rien trouvé.
Allez, sautons dans la machine à remonter le temps. 2011, 2010, 2009, 2008, 2007, 2006… Y avait-il des messages privés vraiment privés à l’époque? Je ne m’en souviens plus, honnêtement. Par contre ce dont je me souviens, c’est qu’on écrivait des choses sur les murs des gens. Il y avait même, à une époque, la vision “mur-à-mur” qui affichait sous forme de conversation les messages qu’on s’était laissés sur nos murs respectifs. Le mur, c’était le truc sur lequel nos amis laissaient des messages. Ecrire sur son propre mur, ça ne se faisait pas. (J’ai même posté des choses sur mon mur pour dire ça, c’est dire!) […]
Climb to the Stars : “Facebook: on s’est pris une machine à remonter le temps dans la tronche”.
On ne prête qu’aux riches, dit le vieil adage. Rien n’est plus faux.
Et les riches ne connaissent pas Cetelem, Cofinoga…
Maintenant, les riches se font payer par les banques… C’est devenu un coûteux honneur que de prêter à un riche. Non, décidément, pour une banque, rien n’est plus rentable que la pauvreté.
Bienvenu dans le monde des 1% et du taux à 1%.
S’il a été éjecté du top 40 des plus fortunés du monde après le fiasco de l’entrée en Bourse de Facebook, Mark Zuckerberg reste un as des bonnes affaires. Le fondateur du réseau social a obtenu un financement très avantageux pour sa maison de luxe à Palo Alto, en Californie, dans laquelle il vit, révèle Bloomberg.
L’astuce : il a négocié un refinancement de son prêt hypothécaire de 5,95 millions de dollars (4,8 millions d’euros) à un taux variable de 1,05% sur trente ans. Un taux d’emprunt largement inférieur à l’inflation américaine, qui gravite entre 1,7 et 3% depuis janvier 2012. Autrement dit, « il emprunte gratuitement », souligne Greg McBride, analyste senior chez Bankrate Inc., une société spécialisée dans l’information financière et basée en Floride.
Interrogé par Bloomberg, l’expert explique que les taux d’intérêt hypothécaires aux États-Unis étant tombés à des niveaux historiquement bas ces derniers mois, il est donc plus intéressant pour les emprunteurs fortunés de contracter des prêts à taux variable, même avec le risque d’un ajustement mensuel. D’autant plus que la Réserve fédérale américaine a signalé le mois dernier qu’elle allait maintenir ses taux d’intérêt entre 0 et 0,25% au moins jusqu’à fin 2014, ce qui rend peu probable une hausse importante du coût du crédit. Larry Yu, un porte-parole de Facebook, a refusé de commenter les détails des « finances personnelles » de Mark Zuckerberg, dont la fortune est estimée par Bloomberg à 15,7 milliards de dollars (12,2 milliards d’euros) […]
Toujours est-il qu’il n’est pas le seul milliardaire à miser sur « l’emprunt à bas coût ». Selon Rob Kricena, directeur régional de Wells Fargo Private Bank dans la baie de San Francisco, ce mode de financement permet aux fortunés « d’investir l’argent qu’ils ne placent pas dans leur maison dans des produits encore plus rentables ». Au final, ils peuvent même en tirer profit. S’il revend sa propriété de cinq chambres et deux étages, bâtie en 1903 sur un terrain de 837 mètres carrés, Mark Zuckerberg pourra récupérer le capital initial de son emprunt. Le tout, en ayant pu vivre presque gratuitement dans cette maison de luxe.
Le Figaro, Isabelle de Foucaud : “L’emprunt malin de Mark Zuckerberg pour sa maison”.
Chupacabra? No, Zuckerberg.
When he’s not too busy connecting people across the universe, Mark Zuckerberg is pursuing a new “personal challenge,” as he calls it. “The only meat I’m eating is from animals I’ve killed myself,” says the Facebook founder and CEO.
It’s an odd dietary direction for the 27-year-old Internet billionaire, but since he has taken to killing goats, pigs and chickens, “I’m eating a lot healthier foods. And I’ve learned a lot about sustainable farming and raising of animals,” he says. “It’s easy to take the food we eat for granted when we can eat good things every day.”
Zuckerberg’s new goal came to light, not surprisingly, on Facebook. On May 4, Zuckerberg posted a note to the 847 friends on his private page: “I just killed a pig and a goat.”
Fortune, Patricia Sellers: “Mark Zuckerberg’s new challenge: Eating only what he kills (and yes, we do mean literally…)”.
Max Schrems a également noté que le site gardait en mémoire des éléments qu’il avait pourtant supprimés de son profil (photos, statuts, commentaires, messages privés etc). Même si ces derniers n’apparaissent plus sur son profil, Facebook n’a pas effacé ces données de ses serveurs : elles sont simplement devenues invisibles. Ceci se reproduit même pour les messages privés ou les conversations instantanées que l’étudiant avait supprimés de son profil.
Plus inquiétant encore, Facebook compile de nombreuses informations … sur des personnes qui ne sont pas inscrites sur Facebook. C’est ce que Max Schrems nomme les «profils fantômes». L’existence de telles pratiques est confirmée par ce formulaire bien caché qui propose aux non-utilisateurs «que Facebook cesse de stocker (leurs) données dans sa base de données».
Le Figaro, Chloé Woitier : “Les étranges profils fantômes de Facebook”.
La loi européenne de protection des données donne le droit à chaque personne d’obtenir une copie des données personnelles qu’une compagnie détient (droit d’accès). Cette loi est applicable à Facebook. Tout utilisateur possédant une résidence se trouvant en dehors des Etats Unis ou du Canada a signé un contrat avec “Facebook Ireland Limited”, compagnie basée à Dublin (Irlande). Si vous vivez en dehors des Etats Unis ou du Canada, vous possédez un tel droit d’accès, peu importe que vous soyez ou non citoyen de l’Union européenne ou que vous ayez signé un contrat avec Facebook. Avec une telle demande vous pouvez voir tout ce que Facebook a enregistré sur vous. En plus vous demonstrez à l’entreprise que les utilisateurs s’intéressent à la protection des données.
Europe versus Facebook : “Récupérez vos données !”
All this copying of Google+ and integration with third-party services smacks of desperation and lack of vision. All these scattershot changes erode Facebook’s identity, and make the service even more complex and confusing.
Facebook appears to be very worried about its own decline. And it should be. While Facebook is still gaining members, a careful look at its growth reveals that the leading countries — the ones that were first to jump on the Facebook bandwagon — are actually abandoning Facebook.
The most recent numbers show that during the month of May, Facebook lost 6 million US users, 1.5 million Canadian users and hundreds of thousands of users in the UK, Norway and Russia.
I don’t think Facebook will die. In fact, I think the company will continue to survive indefinitely. I think Facebook will become the new Yahoo. Here’s what I mean.
It’s hard to remember now, but there was a time when Yahoo was the hottest company in Silicon Valley. Everybody knew, or thought they knew, that information portals would yield all the power and influence online.
As millions and billions of people got Internet connections, they would all need directories to help them find resources online, as well as search. Yahoo leveraged its traffic to drive usage of e-mail and a gazillion other services.
But the portal era faded away, replaced by the search era. Google rose to dominance to become the hottest Internet company in Silicon Valley.
But you know what? Yahoo is still a going concern. They still have a lot of traffic and bring in a lot of revenue.
Datamation, Mike Elgan: “Why Facebook is the New Yahoo”.
Excellente analyse.
Dear Facebook,
I’m sorry to say, but we’re breaking up. I know we’ve been together for years and we’ve been through a lot, you and I. I mean, I didn’t even like you at first, remember? But all my friends were talking about you and how great you were, and you seemed like someone I could trust, so I gave you a shot.
[…] The truth is, Facebook… I found someone else. He’s sophisticated, intelligent, and really understands the things that are important to me.
Alida Brandenburg: “Dear Facebook”.
Les restes de mon actualité, là.
Puis l’enfant paraît, et le profil devient l’enfant, avatar, posts, albums photos, tout y passe, alors que personne ne s’est jamais dit que ce pauvre gamin n’avait rien demandé lui, et qu’un jour, il rougira peut-être de voir des photos de lui le cul à l’air partout sur Internet sans l’avoir posté tout seul, tout ça parce que son hystérique de mère (ou de père, il doit y en avoir) n’a rien trouvé de mieux à faire, à tout hasard changer la couche ou dormir pendant qu’il en est temps, que de poster partout la chair de sa chair avec des statuts baveux. Ce qui me chiffonne le plus dans cette transformation du profil d’une personne adulte avec une vie, des occupations, un travail, à celui d’un enfant à peine né c’est qu’il crie au monde (ou tout du moins à ses amis Facebook) : regardez je suis, j’ai été, et je serais un utérus, et c’est tout ce qui m’importe désormais, mazeltoff !
Le Monde Tranquille de Marion : “Pourquoi faut-il interdire Facebook aux femmes enceintes”.
Aujourd’hui, grâce à Marion, j’ai découvert l’épisiotomie. Merci à elle, ça manquait à ma culture.
Julie, elle, n’écrit pas sur le mur de Mathieu. Elle dit « ne pas avoir besoin de Facebook pour lui parler », « avoir un accès direct à lui pour lui dire ce [qu’elle a] sur le cœur ». Pour autant, elle n’a pas modifié la « situation amoureuse » de son ancien petit ami décédé: il est toujours signalé comme étant « en couple avec Julie ». La jeune femme n’imagine pas rester « toute [sa] vie “en couple” avec Mathieu » mais avoue avoir « du mal à rompre ce lien. Je ne me sens pas capable de cliquer sur “supprimer la relation” ». Un premier pas a pourtant été franchi, puisque sur son propre profil, Julie a décidé de masquer l’état de sa relation.
Slate, Vincent Matalon : “Facebook, pierre tombale virtuelle”.
Le groupe Facebook typically montréalais of the day : Moi I speak le Franglais! - “For tous les people who parle the language of le Franglais. Franglais fait un big comeback ces temps ci. We want to encourager cette langue.”
Un constat de la situation à lire chez Narvic : “On attendait le web social… mais pas celui-là !”.
Sinon, je songe à quitter Facebook. Ça ne me rapporte que des notifications du genre « Fanny invited you to “Gagnez un séjour thalasso en participant au concours de slogan Truc”. » ou « Charles N. became a fan of Charles N. on Facebook and suggested you become a fan too. » , ce qui d’un intérêt assez faible.
P.S. Franc belge, un plein cornet de belgitude : “Vivre sans Facebook, épisode 1”.
Dear visitors from Google. This site is not Facebook. This is a website called ReadWriteWeb that reports on news about Facebook and other Internet services. […] To access Facebook right now, click here. For future reference, type “facebook.com” into your browser address bar or enter “facebook” into Google and click on the first result. We recommend that you then save Facebook as a bookmark in your browser.
ReadWriteWeb: “Facebook Wants to Be Your One True Login”.
The site ReadWriteWeb recently did an article called Facebook wants to be your one true login. The contents of this article are something I’ll address in another post. What I want to talk about today has nothing to do with the actual contents of the article, and everything to do with the fact that this article was for some period of time one of the highest hits on Google for the search “Facebook login”.
The comments thread on the article filled up with over a thousand comments from confused and frustrated people asking “Now how do I log in?” and “The new design sucks!”.
That’s right. These people had been relying on a Google search for “Facebook login” to get to the Facebook login page. When they ended up at ReadWriteWeb instead, they didn’t know that they were in the wrong place. They thought that the Facebook login page had changed, and they weren’t happy about it. ReadWriteWeb has now put up a gigantic disclaimer on the article to explain that they are not Facebook and explain how to get there.
This whole chain of events seems destined to go down in Internet history as an amazing pile-up of failure.
Reactions seem divided into two camps. One camp is having a great laugh at the stupidity of the users – after all, how could they look at a page with a red masthead, titled “ReadWriteWeb”, featuring a news article, and think they were on the Facebook login page? How could they be smart enough to figure out how to leave a comment, but too dumb to know what site they were on?
Not The User’s Fault: “Some People Can’t Read URLs”, via Tristan.
Après, on s’étonne que les sites de phishing et autres escroqueries grossières fonctionnent…
Faster, Safer, Smarter, Better
Tired of your Social Network?
Liberate your newbie friends with a Web2.0 suicide! This machine lets you delete all your energy sucking social-networking profiles, kill your fake virtual friends, and completely do away with your Web2.0 alterego. The machine is just a metaphor for the website which moddr_ is hosting; the belly of the beast where the web2.0 suicide scripts are maintained. Our services currently runs with facebook.com, myspace.com and LinkedIn.com! Commit NOW!
From the FAQ:
I always get the message “Sorry, Machine is currently busy with killing someone else?”. What does this mean?
Our server can only handle a certain amount of suicide scripts running at the same time. Please consider your suicide attempt at a later moment! We are very sorry for the inconvenience and working on expanding our resources.
If I kill my online friends, does it mean they’re also dead in real life?
No!
What shall I do after I’ve killed myself with the web2.0 suicide machine?
Try calling some friends, talk a walk in a park or buy a bottle of wine and start enjoying your real life again. Some Social Suiciders reported that their life has improved by an approximate average of 25%. Don’t worry, if you feel empty right after you committed suicide. This is a normal reaction which will slowly fade away within the first 24-72 hours.
Do you store any data on your webserver, like password of the user?
We don’t store your password on our server! Seriously, it goes directly into /dev/null, which is equal to nirvana! We only save your profile picture, your name and your last words!
Why do we think the web2.0 suicide machine is not unethical?
Everyone should have the right to disconnect. Seamless connectivity and rich social experience offered by web2.0 companies are the very antithesis of human freedom. Users are entraped in a high resolution panoptic prison without walls, accessible from anywhere in the world. We do have an healthy amount of paranoia to think that everyone should have the right to quit her 2.0-ified life by the help of automatized machines. Facebook and Co. are going to hold all your informations and pictures on their servers forever! We still hope that by removing your contact details and friend connections your data is being cached out from their servers. This can happen after days, weeks, months or even years. Just deactivating the account is thus not enough!
How much does it cost to kill myself?
Usage of Web 2.0 Suicide machine is for free.
P.S. Un autre service similaire, Seppukoo, a des problèmes avec FaceBook…
Using data from the social network Facebook, they made a striking discovery: just by looking at a person’s online friends, they could predict whether the person was gay. They did this with a software program that looked at the gender and sexuality of a person’s friends and, using statistical analysis, made a prediction. The two students had no way of checking all of their predictions, but based on their own knowledge outside the Facebook world, their computer program appeared quite accurate for men, they said. People may be effectively “outing” themselves just by the virtual company they keep.
The Boston Globe: “Project ‘Gaydar’”.
Sur mon blog, je rassemble ma vie numérique. Je n’ai aucune envie que quelqu’un se charge de ce travail à ma place, sinon j’aurais l’impression de lui remettre les clés de ma maison et de l’ensemble de mes données.
Que mon contenu soit repris, sur Facebook, Friendfeed ou ailleurs, ne me gêne pas. En revanche, idéalement, je voudrais que les commentaires et tout ce qui tourne autour se synchronisent, et dans les deux sens. Qu’il existe plusieurs images d’une même information, disponible sous diverses interfaces ok, mais que chaque interface donne lieu à des débats séparés, me paraît stérile, en tout cas quasi impossible à gérer pour l’auteur qui devrait partout se répéter. Pour le moment, j’ai envie que mon URL reste chez moi et que mes données restent dans ma bases de données.
[Thierry Crouzet : “Facebook et Friendfeed : la stratégie de l’enfermement”.]
J’ai une confiance limitée dans tous ces systèmes, que ce soit twitter, facebook, friendfeed et consorts, car je n’ai finalement aucun contrôle de quoi que ce soit. Du jour au lendemain, mon compte peut être supprimé, les conditions d’utilisation peuvent être modifiées (ça peut par exemple devenir payant). Je ne veux en aucun cas devenir prisonnier des réseaux sociaux. Je veux pouvoir tout arrêter du jour au lendemain.
[Authueil : “Accélération brutale”.]
One day this past summer, I logged on to Facebook and realized that I was very close to having 700 online “friends.” Not bad, I thought to myself, absurdly proud of how many cyberpals, connections, acquaintances and even strangers I’d managed to sign up.
[…] So I decided to have a Facebook party. I used Facebook to create an “event” and invite my digital chums.
[…] On the evening in question I took a shower. I shaved. I splashed on my tingly man perfume. I put on new pants and a favorite shirt. Brimming with optimism, I headed over to the neighborhood watering hole and waited.
And waited.
And waited.
Eventually, one person showed up.
[…] The beer arrived, a British import: Young’s Double Chocolate Stout. I raised my glass in a solitary toast and promised myself I’d spend less time online. Then I took a gulp: the beer was delicious but bittersweet. Seven hundred friends, and I was drinking alone.
[The New York Times, Hal Niedzviecki: “Facebook in a Crowd”, via Le Roncier.]
Où pourquoi Facebook est si lent…
Groupe Facebook typiquement québécois :
Les hommes objets. “Les hommes du québec qui se sent exploiter par les femmes”.
Viarge, devenez pédés (et apprenez à écrire) !
[Via Juste un peu frustrée.]
Je me dois donc de témoigner qu’Alexandre Débouté est un homme absolument adorable. Comme quoi, il faut se méfier des premières impressions…
Groupe “Marre de lire Calvin Klein chaque fois que je baisse une braguette !“…
(Voici un titre en forme d’oxymoron…)
01net : “La BBC met en garde contre le vol d’informations personnelles sur Facebook”.
Sans même la BBC, il faudrait être bien niais pour croire que les informations confiées à Facebook jouissent d’une quelconque confidentialité…
BBC News: “BBC exposes Facebook flaw”, “Identity ‘at risk’ on Facebook”.
[…] la langue de Shakespeare avait ses avantages dans l’hexagone. En effet, la langue anglaise limitait de fait l’utilisation de Facebook à toute une partie de la population française, je pense notamment aux plus jeunes, pour qui l’anglais rappelle les heures de cours, et les séniors. En traduisant son application en français, Facebook s’ouvre de fait à ces populations, qui ne sont pas majoritaires, mais qui restent un fort potentiel de croissance. Mais à quel prix ?
[…] Quoiqu’il en soit, pour le cas de la France, je ne pense pas que cette traduction soit vraiment positive. Jusque là, les utilisateurs de Facebook acceptaient la langue anglaise, et étaient en quelques sortes intéressés par le fait d’être inscrits à un phénomène médiatique “made in USA” et réservé à une frange de la population. En effet, je reste persuadé que le boom de Facebook en France n’aurait pas été le même si l’application était déjà disponible en français. Il y avait avec l’obligation de maîtriser la langue anglaise un côté “privilégié” à utiliser Facebook.
Avec la disponibilité (par défaut en plus) de la langue de Molière, il faut s’attendre à une inscription massive des 10-17 ans sur le réseau du moment. Pour preuve ma sœur, 13 ans, qui me disait il y a peu qu’elle n’attendait que la traduction en français de Facebook pour que toutes ses copines et elles s’inscrivent et utilisent le site dont tout le monde parle au collège. […] Je pense que cette incursion des très jeunes dans le phénomène Facebook va détériorer la “qualité” du réseau. Et ce côté “accessible à tous”, “où tout le monde doit être” va progressivement énerver les français pionniers de Facebook (beaucoup de blogueurs), et qui en ont tant parlé à l’époque, ayant permis le buzz et le succès actuel.
Plus clairement, j’ai peur que Facebook devienne le nouveau Skyblog, une plateforme innovante (en son temps) mais vite catégorisée “Djeuns” de par son accessibilité. Et Facebook dans tout ça ? Si le nombre d’inscriptions va logiquement bondir, je ne suis pas sûr que Facebook se réjouisse de l’appauvrissement de son réseau, notamment car la nouvelle audience captée n’est pas la plus réceptive aux publicités pour les annonceurs. Facebook a besoin de toucher les acheteurs, même si l’incursion des jeunes sur son réseau lui permet tout de même d’atteindre les prescripteurs.
[Outil-referencement.com, Florian Marlin : “Facebook en français a signé son arrêt de mort”, via Michelle Blanc.]
(Non, ce n’est pas un 1er avril anticipé. Mort de rire.)
En moins de 40 minutes, mon prix est passé de 8 654 $ à 104 703 $ !
C’est que je dois être un bon toutou… :-)
Voilà donc le groupe “Laurent Gloaguen est sexy”, créé par Nicolas.
Fred Cavazza dresse un panorama complet et documenté des menaces qui pèsent sur l’avenir de Facebook : audience discutable, modèle publicitaire peu convaincant, situation financière délicate, stratégie d’internationalisation bancale… “Facebook toujours dans la tourmente”.
Alors bien évidement ils ont déjà attiré plus de 67 millions d’utilisateurs et ce n’est pas rien. Mais force est de constater qu’il ne leur reste que très peu de temps pour trouver un second souffle et rassurer à la fois les annonceurs et les investisseurs avant de se voir voler la vedette par une autre plateforme sociale.
Wired Blog: “SXSW: Zuckerberg Keynote Descends Into Chaos as Audience Takes Over”.
TechCrunch: “The ‘Nuclear Disaster’ At SXSW Was Nothing More Than A Witch Burning”.
La leçon renouvelée de cette affaire qui agite le microcosme du “Web 2.0”, c’est que Mark Zuckerberg, pdg de Facebook, est un mec inintéressant et fade dans une conférence, quelque soit la personne en face de lui.
Quant à penser que le geek moyen est misogyne…
“I think there’s some degree of sexism,” he [Éric Marcoullier] said. “Because she’s a chick, her ingratiating nature is taken as ass-kissing. If it were some guy at Forbes asking the same questions in the same manner, we just would have thought he was drawing Mark out.”
Ici, à Rue89, on vous prédit que Facebook finira comme une vieille discothèque. Passant de boite gay à club branché, puis night club étudiante, avant de survivre de concours de miss et de Karaoké le samedi soir (d’accord, le mois dernier, on comparait Facebook à Ikea, on a encore d’autres métaphores plein nos cartons).
[…] “Les parias sociaux vont signer la fin de Facebook”, résume Epicenter en reprenant l’analyse de Cory Doctorow à propos de ces gens que vous n’avez pas vraiment envie de voir et sur qui vous tombez trop souvent quand vous vous loguez sur Facebook. Tous ceux qui postent des vidéos moyennement drôles sur votre Fun Wall, c’est un peu comme ceux qui occuperaient la piste pour y danser la “Danse des canards”. Ça les fait rire eux mais ils font partir tout le monde.
[Rue89, Guillemette Faure : “Facebook va se ringardiser comme une boîte de Palavas”.]
Encore une belle histoire Facebook…
Peu à peu, l’évidence s’impose : Rachel Bekerman n’a jamais signé dans Le Monde, personne n’a jamais entendu parler d’elle, la photo publiée sur Facebook n’évoque aucun souvenir. Son nom n’est même pas référencé sur Google, ce qui est rare pour une journaliste. Conclusions provisoires : il s’agit peut-être d’un journaliste du Monde qui utilise un pseudo quand il a envie de se faire passer pour une jolie blonde. Ou alors, Rachel Bekerman ment sur toute la ligne.
Quelques dizaines de membres du groupe Journalistes français sont prévenus de la situation par Le Monde. Certains, se sentant trahis, se désinscrivent aussitôt. D’autres remercient Le Monde de les avoir alertés et font passer le message.
Rachel se décide alors à reprendre le contact sur Facebook, tout en refusant une interview en face à face ou au téléphone. Elle avoue qu’elle n’est plus employée par le Monde.fr, mais continue à affirmer qu’elle y a travaillé en 2004 — ce qui est à nouveau démenti par les services administratifs. Puis elle propose une nouvelle version de sa vie : “Je suis attachée de presse pour un média Web dont j’aimerais garder le nom secret. (…) Mon travail consiste à faire parler des sites Internet que nous éditons. Je profite des réseaux sociaux pour créer un maximum de buzz. L’information se diffuse plus vite par le biais des journalistes. C’est pourquoi j’ai créé ce groupe.” Elle explique sans détour pourquoi elle ment sur son statut : “Dire que je travaille au Monde suscite plus de confiance aux journalistes qui me posent la question.” Quand on lui demande si elle trouve ce procédé honnête, elle contre-attaque : “Pourquoi me poser une question à laquelle personne ne pourrait répondre “oui” ? Je suis journaliste et on ne me la fait pas.”
[Le Monde, Yves Eudes : « Le “Monde” virtuel de Rachel Bekerman. »]
Plus loin dans l’article, je manque d’avaler mon café de travers en lisant les paroles d’un certain Antoine Barthélémy, “créateur de Whosdaboss” :
“C’est de bonne guerre. C’est même une bonne méthode. En marketing, la fin justifie les moyens. Dans la vraie vie, ce n’est pas bien de mentir, mais sur Internet, tout le monde ment. C’est le jeu.”
(Étrange, sur le site Whosdaboss, on peut lire : “Ce site web créé par James Ameziane, un entrepreneur de 32 ans, qui espère s’acheter une villa à Dubaï en vendant un espace publicitaire au plus offrant.” Mais le nom de domaine est bien enregistré pour un Antoine Barthélémy à Juvisy…)
Rachel Bekerman a toujours un profil sur Facebook. On peut encore y trouver dans sa liste d‘“amis”, David Abiker, Xavier Borderie, “Chauffeur De Buzz”, David Carzon, Cyrille de Lasteyrie, Quitterie Delmas, Manuel Diaz, Emery Doligé, Guillemette Faure, Christophe Ginisty, Christophe Grébert, Damien Guinet, Yves Jégo, Gilles Klein, Fred de Mai, Xavier Moisant, Nicolas Voisin, Jean-François Ruiz, etc.
Et… Arash Derambarsh.
Et… Jean-Paul Ney.
Rachel reste injoignable hors de Facebook, et continue son travail. Elle envoie des nouveaux messages aux journalistes du Monde, en se présentant comme une ancienne de la maison, devenue attachée de presse pour un éditeur de sites Internet et désireuse de renouer avec ses anciens collègues : “Tu as dû entendre parler de whosdaboss.com, contre qui Paris Hilton herself (!!!) a porté plainte, ça nous a fait un coup de pub énorme aux USA. Enfin bref ça me ferait plaisir de boire un verre un de ces 4.” Chiche. [Ibid.]
(Merci Guillermito !)
Un guignol de banlieue annonce à la face des médias français qu’il est élu président de facebook. Et ça marche ! Il passe en boucle sur tous les plateaux télé, et ensuite sur les éditions papier de la presse nationale. Tout cela est révélateur du milieu journalistique français. Cette petite phrase dit tout : “On a repris l’info comme tout le monde, il passait partout, il avait un profil crédible, un pedigree, un livre”. Comportement moutonnier, prime à la belle gueule (qui passe bien à l’écran), au culot et aux “références dans le microcosme”. Quand on dit que les journalistes sont des paresseux, on a ici une magnifique confirmation. Personne n’a vérifié ! Deuxième confirmation, l’ignorance crasse de nombreux journalistes pour ce qui se passe sur internet. N’importe quel internaute un peu expérimenté aurait flairé l’arnaque. Facebook est un réseau social, un outil coopératif, en rien un pôle centralisé avec des autorités. Dans la blogosphère, cela n’aurait absolument pas pris .[Authueil : “Plus c’est gros, plus ça marche”.]
Panurgisme.
So, the geeks are starting to fall away from Facebook. Are we a leading indicator, or just misanthropic elitists? [Tim Bray, via A Frog in the Valley.]
Ethan Zuckerman: “Facebook changes the norms for web purchasing and privacy”.
David Weinberger: “Facebook’s Privacy Default”.
Wendy Seltzer: “Facebook: Privacy versus cross-context aggregation”.
It’s an email that many on Wall Street have received countless times by now, forwarded around from one bank to another, often with some minor details changed. It tells the story of an intern at a bank who emails his bosses about needing to take a day off work in October to take care of some family business in New York City. But his bosses discover a picture of him at a party in Worcester, Massachusetts, uncovering his duplicity. Worse, his boss attach ed the picture to a response email to him and BCC the entire North American staff of the bank. And, even worse, in the picture the intern—a young man named Kevin—is dressed a fairy—complete with green wings and a star-tipped wand. “Nice wand,” the boss adds in his email.
[Dealbreaker: “Anglo Irish Bank Fairy Intern Bust”.]
ValleyMag: “Bank intern busted by Facebook”.
Les dangers méconnus de FaceBook…
Billet du jour : Fred Cavazza, “Pourquoi je ne crois plus en Facebook”.
Avant, c’était Second Life, maintenant, c’est FaceBook… Demain, ce sera autre chose.
Qui se souvient d’Orkut ?
Ça va, ça vient, ça occupe les glandeurs, ça fait mousser les parasites qui font “buzz-buzz” et qui n’ont pas la mémoire toujours très vive…
Les pros, munis de la carte de presse, hurlent au génie avant de hurler “c’est un repère à pédophiles-mafia-escrocs (rayer la mention inutile)”. Ça pisse de la copie. Et le monde tourne. Et Internet est toujours là.
J’ai créé mon premier groupe sur Facebook !
Laurent and Valérie Pécresse are now friends. 10:46pm.
Daniel Glazman has accepted your friend request. 8:29pm.
Je suis le premier ami de Daniel Glazman.
Et vous, pas encore sur FesseBouc ?