[…] Je vais passer délicatement, sans trop m’énerver, sur le « droit d’expression ». Les cathos ont battu le pavé pendant des semaines en acceptant toutes les franges les plus répugnantes de leurs extrémistes voire des chemises bien bronzées, tenant des propos appelant parfois à l’insurrection violente. Alors la seule chose que j’ai vraiment envie de répondre sur ce point précis, oui je l’avoue, cela va les conforter dans leur croyance qu’on les muselle, c’est « ta gueule, connard ». C’est certes grossier, mais cela a au moins le mérite de représenter très exactement ma pensée, et surtout ça défoule c’est très agréable.
Quant à leur opinion rejetée, oui. Elle est rejetée. Écoutée, même entendue, mais rejetée et bien rejetée. L’église catholique a rejeté pendant 2000 ans toute opinion déviant de la sienne jusqu’à brûler des gens en place publique et continue encore aujourd’hui au 21e siècle à nous les brouter menu-menu. Ils ne sont pas tous seuls. Cela fait entre 1300 et 2000 ans que les religions monothéistes nous pompent l’air avec des dogmes sociétaux hérités de l’Antiquité, alors merde. Il est temps de faire avancer la société, avec ou sans eux. Qu’ils restent donc confits dans leur esprit rétrograde.
Le problème, c’est que les cathos connards sont plus bruyants que les autres (ça vaut pour les autres religions). Ils existent quelques cathos moins cons que leurs congénères (si, si, j’en connais), mais ils sont inaudibles. Et moins ils sont cons, plus ils se demandent ce qu’ils font dans l’église catholique.
Pour l’église catholique, le mariage homo est l’œuvre du Diable. Un évêque américain a organisé une cérémonie de prières et d’exorcisme (en latin) afin de délivrer du péché l’Illinois où le gouverneur Pat Quinn vient de signer la loi autorisant le mariage de personnes de même sexe.
SPRINGFIELD — Before a mostly full cathedral, the head of the capital city’s Roman Catholic flock looked both to the heavens and to Gov. Pat Quinn’s bill-signing ceremony for same-sex marriage Wednesday and uttered three words in Latin: “I exorcise you.”
With that, Bishop Thomas John Paprocki staged an unusual — and in Illinois, unprecedented — exorcism that asked God to “deliver us from evil” of a Quinn-led change in state law that will permit gay and lesbian couples to wed in Illinois despite the Catholic Church’s objections.
Wearing a flowing purple robe, Paprocki told as many as 500 followers that included grammar school students, office workers who clocked out early and retirees that he didn’t intend to suggest that Quinn or any other Illinois leader is possessed by the devil.
Instead, during his homily, Paprocki said the service was necessitated, essentially, to undo the work of the devil. The governor and his allies who pushed through the Religious Freedom and Marriage Fairness Act are “morally complicit” in advancing gay marriage, a ritual Paprocki said Pope Francis – as an Argentinean cardinal – has declared a sin and a tool of the “father of lies.”
Paprocki told parishioners he was speaking to them “with great reluctance” and that he did not seek the moral confrontation with state lawmakers and the governor that led to Wednesday’s response from the church.
In justifying the exorcism service, which started a half hour after Quinn’s bill-signing ceremony, Paprocki said, “God is asking me to speak out and give these prayers.” The bishop also insisted the church embraces chaste gays and lesbians, even while abhorring same-sex marriage.
“The church loves homosexual persons and looks upon them with compassion,” he said.
After that introduction, Paprocki read the rite of exorcism in Latin as his voice echoed through the cavernous and ornate Cathedral of the Immaculate Conception church a few blocks from the state Capitol, where the legislation passed earlier this month.
“I exorcise you, every unclean spirit, every power of darkness, every incursion of the infernal enemy, every diabolical legion, cohort, and faction, in the name and power of our Lord Jesus Christ,” Paprocki said. “Be uprooted and put to flight from the Church of God from souls created in the image of God and redeemed by the precious blood of the divine lamb.
“Dare no more, oh cunning serpent, to deceive the human race, to persecute the church of God, to shake the chosen of God and sift them like wheat,” he continued.
[…] “Be gone Satan, father of lies, enemy of human salvation,” Paprocki said later, as he began the conclusion of the exorcism. “Give way to Christ, in whom you found no trace of your works. Give way to the one, holy, Catholic and apostolic church, which Christ himself won by his blood.”
After the service, sign-waving demonstrators dodged raindrops as they lined up on the sidewalk outside the sandstone pillars of the church and sang songs in favor of same-sex marriage.
One man, Win Colburn, of Springfield, displayed a handwritten placard to passing motorists. In all-capital letters, it read, “JESUS HAD TWO DADS,” a sentiment that angered some worshipers inside the church and produced insults from drivers.
“I don’t want the haters to have the last word,” Colburn told the Chicago Sun-Times.
Le chef de l’Église russe orthodoxe, Cyrille Ier, qui avait pris une position intransigeante dans l’affaire des Pussy Riot, préfère les femmes qui restent au foyer.
[…] « L’idéologie au centre du féminisme, ce n’est ni la famille ni les enfants, mais une autre fonction de la femme qui, souvent, contredit les valeurs de la famille », a ajouté le patriarche lors d’une rencontre mardi avec une organisation féminine orthodoxe. « L’homme s’occupe à l’extérieur, il doit travailler, gagner de l’argent, alors que la femme doit s’occuper de l’intérieur, là où sont ses enfants », a-t-il insisté. Car « si l’on anéantit ce rôle exceptionnellement important de la femme, la conséquence, c’est que tout s’écroule, la famille et, d’une manière plus large, la patrie. »
[…] Pour Erwan Le Morhedec, blogueur influent de la cathosphère [Koztoujours] et partie prenante aux manifestations, “le fait de cantonner les manifestants à des espèces de délinquants de la pensée et à des homophobes n’a fait que radicaliser les positions.” “Depuis le début, le gouvernement les a traités par le mépris et n’a même pas fait mine de ménager les apparences. On ne les écoute pas, au même titre que l’on n’écoute pas les racistes ou les négationnistes !”
Le Monde, Stéphanie Le Bars : “Mariage pour tous : les opposants rêvent d’un contre-Mai 68”.
Plus ces cons de cathos réactionnaires se radicalisent, plus ils se ridiculisent, plus ils dérapent (révélant leur nature profonde), et plus ils perdent du terrain.
Toutes les opinions ne se valent pas, nous sombrerions dans un relativisme de la pensée tout à fait toxique pour l’intelligence. Cependant, ces cathos homophobes partagent bel et bien avec les racistes et négationnistes des opinions qui sont de valeur égale, c’est-à-dire de valeur nulle. Et je crains que dans ces manifestations, il y ait une proportion statistiquement notable de cumulards, je veux dire de cathos homophobes, racistes et négationnistes (ou, pour le moins, un poil antisémites). Il s’agit là sans doute des relents de l’héritage chrétien de la France (dont le dernier avatar mémorable fut incarné par le pétainisme*).
Il n’y a pas à écouter ces gens, ils n’ont rien à dire d’intelligent, et le plus souvent, d’intelligible. Leurs “idées” ne méritent aucun respect particulier, si ce n’est celui dû à leur seule existence (elles sont dans le champ d’un dogme démocratique souverain souvent rétréci en France, celui de la liberté d’expression). Qu’ils braient tant qu’ils veulent, il n’en resteront pas moins des ânes.
Traitons-les donc avec le mépris qu’il convient, le spectacle qu’ils offrent en retour n’en est que plus divertissant.
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(*) Et ce ne sera pas un hasard si ces crapauds de la pensée se manifesteront sans doute le jour d’une fête chère au Maréchal.
Vous le savez, il y a moins de 48 h, nous étions comme vous, rassemblés à Paris, en France, pour défendre la famille et dénoncer le projet fou du gouvernement français de vouloir légaliser le mariage entre personnes du même sexe ! En France comme aux USA, ils sont tous devenus fous !! A Paris, nous étions plus de 2 millions [En réalité, dans les 280 000. NDLR.] !!! Sans doute le plus grand rassemblement spontané de toute l’histoire de la France. Ce fut un jour historique. Dimanche, la peur a changé de camp, croyez-moi ! Chers amis américains, ici aussi, la peur doit changer de camp !
Je vous félicite tous d’être présents pour cette grande marche qui témoigne, devant le monde entier, que les résistants se lèveront partout, aux quatre coins du monde, pour empêcher les savants-fous de détruire nos familles, de détruire cette cellule fondamentale qu’est la famille composée d’une maman et d’un papa ! Oui, la résistance s’est dressée contre la folie de certains hommes qui veulent abîmer nos enfants, comme ils n’ont pas hésité à le faire ici, à Paris, en attaquant violemment les femmes, les enfants et les personnes âgées. Les photos et les vidéos ont fait le tour du monde de cette violence inouïe qui s’est abattue sur les manifestants pacifiques qui réclamaient simplement le droit de défendre leurs enfants, leur famille et leur civilisation.
Chers amis américains, je devais être au milieu de vous, devant vous en ce moment. Je n’y suis pas car, vous le savez sans doute, j’ai moi-même été victime de cette violence inadmissible et monstrueuse des forces de l’ordre, envoyées comme des escadrons de la mort par le gouvernement français contre les familles françaises, contre le peuple français. Forces de l’ordre qui n’ont pas hésité sur ordre du ministre de l’Intérieur, monsieur Manuel Valls, à gazer des enfants jusque dans leur poussette ! La France est entre les mains de véritables dictateurs qui n’hésitent plus à gazer les enfants comme dans les pires régimes de l’histoire.
Mais soyez bien certains que le printemps français est en marche ! La France, Fille aînée de l’Église n’abandonnera jamais ses enfants ni ses familles ! Courage ! Chers amis, si nous vous savons à nos côtés, sachez que nous sommes à vos côtés dans ce combat titanesque contre les nouveaux despotes déshumanisés. Et ensemble, nous gagnerons cette bataille fondamentale pour nos enfants, pour nos familles, pour nos pays et pour la Vie ! Courage et bonne marche à tous. La France et le monde vous regardent et vous soutiennent !
Discours de Christine Boutin, lu aujourd’hui en son absence, à la marche contre la mariage gay à Washington, au nom de la France.
Le Vatican nous fait savoir qu’il s’agit de Franciscum sans numéro, donc François tout court.
Or, on se souvient très bien de Jean-Paul Ier (Ioannes Paulus I) — enfin pour les gens de mon âge ;-). Dans les faits, le dernier pape sans numéro remonte à l’an 913, c’était Landon (Lando).
(Court billet pour terminer des discussions sur Twitter… et dédié à une vieille bique.)
[…] Les chiffres indiquent une réelle perte de confiance des fidèles à l’égard d’une hiérarchie catholique empêtrée depuis plus de vingt ans dans des scandales d’abus sexuels qui ne cessent de resurgir. Selon un sondage du New York Times paru mardi, sept catholiques sur dix estiment que l’Église de Rome a mal géré cette grave crise. Son absence de leadership a ébranlé leur foi. Les catholiques américains sont aussi 53 % à estimer que l’Église est « en décalage » avec les besoins des fidèles et leur vie quotidienne. Ils espèrent une direction plus libérale à 54 %, se déclarant notamment à 66 % pour le mariage des prêtres et à 69 % pour une ordination des femmes. Ils sont favorables aux préservatifs à 91 % et à la pilule à 71 %. Ils affichent en revanche leur opposition farouche à la légalisation de l’avortement à 56 %.
Toutes ces tendances s’accentuent chez les jeunes, note le père Pogorelc, soulignant que 66 % des 18-29 ans sont favorables au mariage homosexuel, selon un sondage de l’Institut de recherche public sur les religions (PRRI).
L’érosion de la confiance qui a poussé de nombreux fidèles à quitter l’Église catholique (un Américain sur dix serait un ancien catholique) est toutefois compensée par le dynamisme des communautés latinos. Grâce à leur apport, l’Église catholique conserve un nombre stable de fidèles, à 24 % de la population. Mais l’irruption de ces communautés hispaniques constitue un nouveau défi pour les prêtres, qui doivent apprendre à s’adapter à cette diversité ethnique et linguistique. Quelque 45 % des jeunes catholiques de 12 à 29 ans sont latinos. Tout ce que dit et écrit l’Église catholique américaine est désormais bilingue.
Selon La Repubblica, Benoît XVI aurait été convaincu de démissionner après avoir appris l’existence d’un « réseau transversal uni par l’orientation sexuelle ». Le Vatican dément.
Un « lobby gay » au Vatican a-t-il poussé le Pape à démissionner ? C’est en tout cas la thèse défendue par La Repubblica. Selon le site internet du quotidien italien, un groupe de pression aurait exercé un chantage sur certains prélats du Vatican, sur fond de liens homosexuels. Ces révélations seraient issues de l’enquête ultra-secrète menée au sein de la Curie par une commission de trois cardinaux à la retraite, Juliàn Herranz, Jozef Tomko et Salvatore De Giorgi, suite au scandale « Vatileaks ».
Selon La Repubblica, le cardinal espagnol Herranz aurait évoqué le 9 octobre devant Benoît XVI le dossier « le plus scabreux » : l’existence d’« un réseau transversal uni par l’orientation sexuelle » au Vatican. « Pour la première fois, le mot homosexualité était prononcé » dans l’appartement pontifical, note le quotidien. Le rapport des cardinaux — deux tomes de 300 pages — indiquerait que certains de ces prélats auraient subi des pressions venues de laïcs extérieurs au Vatican, auxquels ils seraient liés par des liens homosexuels. Deux jours plus tard, le Pape, dans un discours improvisé au ton pessimiste, évoquait sous forme de métaphore « les mauvais poissons » qui sont pêchés dans le filet de l’Église. Une vive contrariété qui aurait renforcé son envie de démissionner, indique La Repubblica.
Je rêve d’un pape bien conservateur, bien sectaire, bien intégriste, bien intransigeant, bien dans la ligne du parti, d’un pape contre “l’intégrisme laïque” et la “dictature du relativisme”.
Je rêve d’un pape qui considère l’avortement comme criminel, injustifié même pour une femme violée.
Je rêve d’un pape qui pense que les moyens anticonceptionnels, tout comme la mastubartion, sont à proscrire.
Je rêve d’un pape qui considère l’euthanasie comme un assassinat.
Je rêve d’un pape qui tienne les femelles à leur place, hors de la prêtrise.
Je rêve d’un pape homophobe qui condamne vigoureusement le mariage gay et qui interdise le baptême d’enfants élevés par des couples homosexuels.
Je rêve d’un pape au cœur froid, dénué d’empathie, dogmatique, plus prompt aux jeux de stratégie et à l’exercice du droit canon qu’au pastoralisme, à la compassion et à l’humanisme.
Je rêve…
Bien sûr, vous l’avez déjà compris, je rêve du cardinal Marc Ouellet comme prochain pape.
Un Africain, un Italien ou peut-être même un Canadien : les bookmakers parient déjà sur le nom du successeur de Benoît XVI, qui a annoncé lundi qu’il démissionnerait le 28 février.
[…] Un tête-à-tête confirmé par la liste de noms qui circule : le cardinal nigérian Francis Arinze mène le jeu à 2,90, suivi du Ghanéen Peter Turkson à 3,25 et du Canadien Marc Ouellet (6,00). Le premier Italien est l’archevêque Angelo Scola (8,00), suivi du cardinal secrétaire d’Etat Tarcisio Berlone (actuel numéro deux du Vatican).
Les bookmakers ont également lancé des paris sur le nom du prochain pape : Pierre (5,00), Pie (6,00), Jean Paul (7,00) ou un nouveau Benoît (9,00).
[…] Megan didn’t leave alone; her sister Grace decided to go with her. They stayed just one night in Topeka. Then, after returning to their family home to retrieve some things they’d not packed the night before—“it was so weird and horrible to ring the doorbell,” Megan says—they left town.
They decided to disappear for a while, and found rooms in a house in a tiny Midwestern town. They needed space—to think, to read, to imagine what had previously been unimaginable. Their lives had largely been scripted, and “now that we’re writing our own script, everything seems a lot more tenuous,” Megan says. “We needed to think about what we believe. We need to figure out what we want to do next. I never imagined leaving, ever, so I never thought about doing anything different. I have no idea what kind of work I want to do, or where to live. How do people decide these things?” […]
[…] Bien plus tard, alors que je devais avoir une vingtaine d’années, mon père dit au milieu d’une conversation au sujet de l’armée : « dans l’armée on dit toujours que chercher à comprendre, c’est déjà commencer à désobéir ». Je lui ai répondu qu’on pouvait en dire autant de l’église. Après un petit silence, il m’a donné raison. Mais quelles questions lui-même s’était-il posé ? Mon père nous a raconté à plusieurs reprises comment, dans sa jeunesse, la messe – en latin – était l’immuable passage obligé de chaque dimanche, il nous disait alors à quel point cela lui apparaissait comme une pénitence dénuée de sens. Mais pourquoi diable (sic) faire le choix de poursuivre ? Pourquoi maintenir sa propre progéniture dans le même tunnel sans en expliquer à un moment la moindre raison ? Ce serait simplement un comportement moutonnier qui viserait à éviter les questions aux réponses embêtantes ? Je n’ai pas trouvé d’explication.
[…] A l’occasion je me rappelle avoir entendu mon père dire que ça ne nous ferait pas de mal d’aller à la messe le dimanche suivant. Pas de mal ? Pas de bien ? Je ne comprenais pas. Je crois que mes parents se sont un peu désolés puis résignés avec le temps de ma désaffection progressive (et celle de mon frère un peu plus brutale…) pour l’église. Mais jamais ils n’ont cherché à argumenter autrement qu’avec des « ce serait quand même bien que… ». Alors pourquoi s’obstiner à fréquenter l’église si l’on est pas en mesure d’en tirer ses propres enseignements ? Parce que c’est fédérateur ? Parce que c’est rassurant ? Parce que cela renforce le sentiment de faire partie d’une communauté ? Parce que c’est (c’était ?) l’un des moyens de socialisation les plus efficaces et respectables ? […]
Vous ne le saviez peut-être pas mais le projet de loi pour le faux « mariage » et l’adoption d’enfants par les répugnants sodomites est un projet de loi juif intégriste, comme en témoigne cette vidéo d’un site pro-invertis.
C’est effectivement la sénatrice juive intégriste Esther Benbassa, d’origine israélienne, qui a déposé ce répugnant projet de loi le 28 Aout. Affiliée au parti EELV (Europe Ecologie Les Verts), dont le président du groupe européen est le tristement célèbre pédophile juif intégriste Daniel Cohn-Bendit, elle ne cache pas mettre la pression aux parlementaires avec ses amis pour faire passer l’abjecte et dégoutante loi contre-nature.
Dans un billet où elle se lâche sur le sujet, elle se met par ailleurs à se moquer des Catholiques :
As-tu un peu pensé aux cathos qui sont furax, et à ces Français un peu timorés, qui ont peur que leurs enfants attrapent la maladie de l’homosexualité par les infos à la télé ?
Benbassa est née en 1950, à Istanbul, dans une famille descendante de Juifs expulsés d’Espagne en 1492. Elle a émigré en Israël à l’âge de 15 ans. Diplômée de l’université de Tel Aviv, elle a été naturalisée française en 1974. Elle possède donc la triple nationalité : turque, israélienne et française… Elle est considérée comme une spécialiste de l’histoire des juifs et milite activement pour les « minorités »… Pourtant, on se rappelle que la minorité Chrétienne arménienne en Turquie n’a pas vraiment été épargnée par les gens de sa race intégriste…
Tout le blogue est de la même eau. Avec deux obsessions : les juifs et les homos. Et beaucoup de respect pour l’évêque Williamson.
Que les Intransigeants se rattachent à des traditions de pensée obscurantistes, rejetant toute évolution intellectuelle ou politique postérieure au Moyen-âge, n’est pas une surprise en soi, puisqu’ils le revendiquent. De fait, au contraire de sites identitaires non catholiques, je ne pense pas que le site des Intransigeants puisse provoquer chez le visiteur athée et démocrate moyen aucune forme de doute ou de remise en cause. Manifestement, en revanche, à en juger par les commentaires, ce sont les catholiques plus modérés, les « conciliaires », qui sont mis mal à l’aise par cet éclairage brutal porté sur les incompatibilités entre dogme et modernité. Hélas, ce n’est pas pour autant qu’ils semblent prêts à en tirer les conséquences.
Le nom du blogue est, j’imagine, une référence au catholicisme intransigeant. Et oui, d’une certaine façon, l’intransigeantisme met en lumière de façon caricaturale la pensée viscéralement réactionnaire du catholicisme.
Et lorsque l’on voit Benoît XVI persévérer à dragouiller la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X de Mgr Bernard Fellay, on peut se dire que la lumière n’est pas pour demain.
Nous avons beaucoup d’ennemis, beaucoup d’ennemis. Mais regardez, et c’est très intéressant. Qui, pendant tout ce temps, était le plus opposé à ce que l’Église reconnaisse la Fraternité ? Les ennemis de l’Église. Les Juifs, les francs-maçons, les modernistes ! Les plus opposés à ce que la Fraternité soit reconnue comme catholique : les ennemis de l’Église ! — Mgr Bernard Fellay, 28 décembre 2012.
[…] Je suis né au milieu des années 60, d’un famille de la bourgeoisie parisienne. Baptème, école primaire chez les soeurs, première communion et profession de foi, collège chez les frères. Mariage à l’église. Mon besoin de spiritualité, cette recherche spirituelle que je revendique, a été naturellement encadré par la religion dans laquelle j’ai toujours baigné. Ma foi est catholique, parce que c’était évident que ça ne pouvait pas être autre chose, vu l’environnement.
[…] Mais ce silence ne peut plus durer, car il est pénible à vivre. En effet, la manifestation qui a lieu en ce moment même révèle à quel point mes coreligionnaires peuvent se montrer intolérants et rétrogrades, dans le cas présent en faisant preuve d’une homophobie qui ne dit pas (toujours) son nom.
J’ai de nombreux amis et collègues homosexuels. Je ne me sens pas le droit de leur interdire le mariage civil. Qui serais-je pour leur interdire cela ? De quel droit pourrais-je décider cela ? L’article premier de la déclaration universelle des droits de l’homme indique-t-elle que “Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits (sauf les homos)” ? Non.
Je crois au respect de l’autre quel que soit sa couleur de peau et son orientation sexuelle. C’est une valeur fondamentale pour moi, en tant que citoyen et en tant que croyant. Que d’autres, se revendiquant de la même religion, aient un réflexe de rejet, d’homophobie, une contraction morale, une telle attitude réactionnaire m’afflige et m’indigne au plus au point.
Être catho en 2012 n’était pas facile. En 2013, c’est devenu beaucoup plus difficile.
Et d’ailleurs, je me demande si je me reconnais désormais sous ce terme. En d’autres lieux, en d’autre temps, ma recherche spirituelle aurait pu s’orienter vers d’autres religions ou d’autres philosophies. Faut-il que je continue à m’accrocher au catholicisme ? J’y ai rencontré des personnes formidables, respectueuses de l’autre. Il serait fort dommage que les gens ordinaires qui vivent leur foi catholique sans bruit et de façon authentique et généreuse soient mis dans le même sac qu’un groupe bruyant animé par la peur et exprimant l’intolérance. Alors aujourd’hui, je suis toujours catho, juste encore un peu moins fier de l’être.
Tristan me semble très lucide sur le fait qu’être catholique est juste le fruit d’un conditionnement social et d’un enrégimentement précoce dans une structure autant coercitive qu’anachronique qui se veut monopolistique de la quête spirituelle. Le doute s’installant, je le vois bon candidat à l’apostasie et j’imagine qu’il y a mille façons de se vivre chrétien en dehors de la doctrine catho.
Le catholicisme est une version propriétaire d’un logiciel libre, le christianisme.
L’église catholique française est en ordre de marche pour dimanche.
Tous ses petits copains habituels devraient la rejoindre : extrême droite, nationalistes, fascistes, royalistes, versaillais, pétainistes, racistes, anti-IVG… dans une formidable Réac-Pride.
Un grand vent de naphtaline va balayer les rues de Paris. Pensez à protéger les enfants.
Après toutes les révélations récentes sur sa collusion avec le lobby homosexuel, voilà qui ne laisse plus planer le moindre doute sur la volonté manifeste de Mme Barjot de dévoyer la mobilisation populaire contre le projet de loi dénaturant le mariage et la parenté.
Assez de cette supercherie !
La seule manifestation authentiquement opposée au “mariage” homosexuel, c’est celle qui se rassemblera à 13h place Pinel (métro Nationale) dans le XIIIème arrondissement, pour se rendre place Vauban.
Institut Civitas.
- L’Institut rappelle que la pédérastie est un péché grave, une transgression de la loi naturelle, condamnée dans les termes les plus sévères par le livre du Lévitique comme par saint Paul.
- En conséquence, la célébration de l’accouplement de deux personnes du même sexe par le mariage constitue un véritable non-sens et une abjection. L’homme n’a pas le pouvoir de passer outre les lois inviolables qui se trouvent inscrites au plus profond de sa nature.
- Il n’est nul besoin d’être prophète pour savoir, si l’homme s’en émancipe, qu’il se plonge et qu’il plongera le monde à venir dans une terrible destruction familiale et sociale, un véritable enfer.
- Nous remercions donc Civitas de la clarté de son discours. C’est la vérité des arguments qui fait la force d’un combat car ce sont les idées qui mènent le monde et les principes vrais qui peuvent le sauver.
Avant sa mort en 1994, un moine grec, nommé Paisios l’Ancien, conseillait à ses compatriotes de se tourner vers la foi dans les moments difficiles.
Le moine avait, dit-on, prédit la crise économique à venir, ainsi que le retour triomphal d’un empire grec.
Avec un chômage désormais au niveau de la Grande Dépression, beaucoup de Grecs voient en lui un prophète.
Mais cela dérange Philippos Loizos, un scientifique de 27 ans. “Il semble que chaque fois qu’il y a une crise en Grèce, il y a une quête de sauveurs”, explique Loizos. “Nous attendons un signe de Dieu ou un dirigeant éclairé. Les Grecs n’ont pas compris comment résoudre les problèmes, donc nous sommes à attendre que quelqu’un d’autre nous sauve.”
“J’ai eu beaucoup de publications et de messages via la page”, dit-il. “La plupart étaient hostiles à ce que je faisais, et j’ai été menacé et traité de tous les noms. Mais certaines personnes m’ont dit : bravo, nous sommes avec toi.”
La police n’était pas parmi les partisans de Loizos. Ils ont déclaré avoir reçu des milliers de plaintes au sujet de sa page Facebook “Pastitsios l’Ancien”.
En septembre dernier, ils l’ont arrêté et accusé de blasphème, ce qui peut coûter jusqu’à six mois de prison.
De nombreux Grecs ont vu son cas comme le symbole d’une théocratie étouffant la liberté d’expression. Il a été le premier de deux arrestations pour blasphème ces derniers mois.
Dans les années précédant la crise, la Grèce a rarement invoqué cette loi, même si elle a figuré sous différentes formes dans le Code pénal depuis les années 1850.
À l’époque, de nombreux pays européens avaient des lois contre le blasphème parce que Dieu était considéré comme déterminant au destin de la communauté, explique David Nash, professeur d’histoire à l’Université Oxford Brookes en Grande-Bretagne. “Si vous revenez à l’origine des lois sur le blasphème à l’époque médiévale, elles sont très liées à la protection de la communauté”, dit-il.
Mais au 20e siècle, ajoute Nash, la plupart des pays européens ont pris des mesures pour séparer l’église de l’État et les lois sur le blasphème ont progressivement disparu.
En Grèce, l’Église orthodoxe reste puissante et son point-de-vue sur le blasphème garde sa vigueur. Mais l’église ne s’occupe pas des lois, explique Haris Konidaris, un porte-parole de l’archevêque Hiéronyme II d’Athènes.
Des militants chrétiens ont déjà dans le passé poussé des procureurs à ordonner des arrestations sur des accusations de blasphème.
Et l’année dernière, le parti néofasciste Aube dorée a également appelé à de telles arrestations lors de discours au Parlement.
Yannis Ktistakis, un avocat des droits de l’homme, affirme que les lois sur le blasphème s’intègrent dans leur programme. “C’est dans l’agenda politique du nationalisme”, dit-il. “Ils pensent que le moment est venu d’appeler les Grecs à réfléchir à leur identité unique”.
En octobre, sous prétexte de défense de l’identité grecque et de la foi orthodoxe grecque, un député parlementaire de l’Aube dorée, vociférant des injures, était le meneur d’une foule qui s’est attaquée à une représentation théâtrale controversée. La foule, qui comprenait des prêtres, a jeté des pierres sur les participants à la production grecque de Corpus Christi, la pièce de Terrence McNally qui dépeint Jésus et ses apôtres comme des gays dans le Texas moderne.
Le directeur, Laertis Vassiliou, explique que c’était comme être attaqué par un taliban chrétien.
“Pendant deux mois, ils ont menacé nos vies”, dit-il. “Chaque jour, il y avait des lettres pour dire : vous brûlerez en enfer. Ils ont dit à mes parents : nous allons rapporter votre fils dans une boîte. Découpé en morceaux dans une boîte.”
Mgr Hiéronyme a fermement condamné la violence, mais dit que la pièce et la parodie Facebook de Paisios l’Ancien sont blasphématoires.
L’État a mis en accusation Vassiliou et ses comédiens sous la loi sur le blasphème, mais a abandonné l’accusation contre Loizos.
Loizos doit encore être jugé cette année pour l’accusation distincte d’insulte à la religion et il risque jusqu’à deux ans de prison.
Comme vous le savez, l’Église catholique souffre d’une grave désaffection dans notre pays, de nombreux fidèles ont quitté la pratique d’une religion à la hiérarchie obtuse et ringarde.
Faute de brebis généreuses, l’église du Québec manque vraiment d’argent et ne peut ni entretenir ses églises (pour de nombreuses à vendre), ni, et surtout, financer ses bonnes œuvres.
Donnez à l’église, votre argent ira directement à des œuvres de bienfaisance, par exemple à l’aide de 223 victimes de vilains pédophiles. Vous ne voudriez pas que ces pauvres gens ne reçoivent pas d’indemnisation faute d’argent dans les caisses…
Past generations have gathered in this Cathedral on Christmas night amid many shadows which seemed to obscure the future for them. We think of the ideologies of the past century, Communism and Nazism, which in living memory threatened to shape and distort the whole future of humanity. These inhuman ideologies would challenge, in the name of progress, the received Christian understanding of the sanctity of human life and the family. Winston Churchill, Britain’s war-time Prime Minister, a man without clear, religious belief himself, saw in this deadly struggle nothing less than the defence of Christian civilization. The alternative he vividly described as a dark age made more protracted by the perversion of science. I would appeal to our political leaders this Christmas to similarly glimpse these deeper issues where respect for the sanctity of human life and the authentic meaning of marriage as the foundation of the family are threatened.
À quelques heures de Noël, l’Association des victimes de prêtres (AVP) lance un appel au boycottage de la quête lors de la messe de minuit. Par ce geste, l’association souhaite dénoncer les « trop nombreuses » agressions sexuelles commises par des prêtres de l’Église catholique.
« Au lieu d’être récolté pour aider les gens démunis et indemniser les victimes, l’argent s’en va directement aux cabinets d’avocats endossés par les communautés religieuses et sert à enrichir une institution déjà richissime », a déploré Carlo Tarini, porte-parole de l’AVP, dans une entrevue avec La Presse.
L’association invite plutôt les croyants du Québec à faire des dons à l’organisme Centraide.
Fondée en 2008, l’AVP a pour mission de défendre les personnes victimes d’agressions sexuelles commises par des « prêtres pédophiles ». Hier matin, des dizaines de victimes sont descendues dans la rue pour dénoncer l’Église catholique et le pape Benoît XVI, qui font la sourde oreille dans ce dossier. Ils arboraient notamment des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « La prison pour les prêtres pédophiles » et « Leur seul regret… de s’être fait pogner ».
[…] M. Tarini espère que cet appel au boycottage sera également respecté hors des frontières du Québec.
Comme les églises sont pleines à craquer à Noël, il s’agirait d’un moment propice pour forcer l’Église catholique à réagir. « Le pape va sur les ondes et dit “Joyeux Noël” en 56 langues, mais il ne dit pas grand-chose aux victimes. Il doit boire de sa propre bouteille de scotch et agir d’une façon morale, parce que la position actuelle est intenable. »
Vous croyez à un truc aussi sérieux que l’existence du père Noël et vous voulez imposer votre point de vue sur la société ? Putain, la démocratie a ses limites. C’est déjà pas mal que vous puissiez émettre en public vos idées nauséabondes, les prouts fétides qui émergent de vos cerveaux dégénérés.
Sales cathos, vous avez le droit de péter en public, n’en n’abusez pas.
P.S. Ma diatribe s’adressait aux raclures de bénitier du genre que l’on trouve dans la vidéo ci-dessus. Je sais très bien qu’il existe des chrétiens humanistes de valeur.
L’homosexualité a été persécutée ou opprimée depuis de longs siècles. Or, il s’agit d’une orientation sexuelle aussi légitime et digne que l’hétérosexualité.
Le mariage est un contrat choisi par des personnes plus libres et consentantes aujourd’hui qu’elles ne l’ont jamais été. C’est un contrat qui peut légalement se rompre, ou se renouveler. Des familles sont fondées hors mariage et 40 % d’enfants naissent hors mariage.
Refuser ce contrat aux homosexuels serait rajouter une énième discrimination à celles dont ils ont été trop souvent l’objet. Voilà pourquoi nous considérons juste qu’il soit ouvert à celles et ceux qui veulent donner un cadre licite renforcé à leur union. Il appartiendra aux confessions de réfléchir au sens du mariage religieux, mais ce serait une grave faute politique de dresser l’un contre l’autre. Rappelons enfin que les mêmes qui vantent les vertus de l’union civile aujourd’hui après avoir rejeté le PACS hier, souvent avec les mêmes mots, sont les premiers responsables d’une radicalité que leur fermeture aux libertés individuelles a générée. Espérons que la leçon servira.
— Nous ne croyons pas que le mariage pour tous dissoudra la société. Le divorce n’a pas fait disparaître le mariage. Un très grand nombre de divorcés se remarient. Si le mariage pour tous est un mode d’intégration supplémentaire dans la société, alors il n’y a pas lieu d’hésiter.
— Nous considérons que le projet de loi actuel constitue une avancée réelle. Nous distinguons la conjugalité, la parentalité et la filiation. Le droit de tout enfant à connaître ses origines et sa filiation est un droit essentiel, sauf par impossibilité ou cas de force majeure de nature pathologique.
Enfin, nous demandons à tous d’ouvrir les yeux sur une réalité qui est la solitude de millions de personnes, dans des situations de dénuement matériel, affectif et psychologique parfois terrible. Plutôt que de s’interroger abstraitement sur les prétendus désordres anthropologiques d’une ouverture du mariage à une partie forcement réduite de la population, ne ferait-on pas mieux de mettre tous nos efforts sur le désordre anthropologique, bien réel cette fois, d’une société dont les formes de consommation, de production et de partage sont si peu respectueuses de la personne humaine et de sa dignité ?
L’humanité grandit quand les citoyens refusent de sacraliser les liens du sang et donnent la priorité aux liens de fraternité qui les unissent. Ainsi ce qui les relie, y compris au sein des familles, procède de l’adoption. Le Christ sur la croix disait à Jean « Jean, voici ta mère » et à sa mère « Femme, voici ton fils ». Ce n’est pas la parenté biologique, ce ne sont pas les liens du sang qui font de nous des frères et des soeurs. Notre ADN unique et commun, c’est un amour fraternel qui repousse toujours plus loin les frontières de nos préjugés et de nos peurs.
—
Témoignage chrétien. Fondé à Lyon en 1941 dans la clandestinité, en résistance au nazisme, Témoignage chrétien est un journal qui veut répondre à l’impératif spirituel de fraternité. Acteur de la décolonisation, engagé dans les mouvements de société, résolument fidèle au Concile Vatican II et à sa vision oecuménique, attaché à la laïcité, il veut témoigner de ce qui, dans l’événement, fait ou défait l’humain.
Il est un espace ouvert à toute personne, quelle que soit sa confession, juive, chrétienne, musulmane… croyante, agnostique ou athée, qui souhaite traduire en acte sa réponse à l’interrogation biblique : « Qu’as-tu fait de ton frère ? ».
André Vingt-Trois est un représentant français d’un paradis fiscal et mafieux connu pour avoir protégé des violeurs pédophiles, des criminels de guerre et divers mouvements sectaires, et pour s’être régulièrement illustré au cours de son histoire dans des combats idéologiques contre la science, le progrès, le socialisme et les droits de l’homme.
Contrairement aux cathos léchant le cul du pape, il existe des chrétiens ne donnant pas envie de sortir des planches et des clous :
Cette foi, cette culture, ces valeurs forgent notre relation au monde et c’est bien parce que nous cherchons à vivre l’Évangile que nous sommes favorables au « mariage pour tous ». Les chrétiens sont dans leur rôle quand ils participent aux débats qui animent la société française et nous y prenons part.
Nous sommes peinés de voir que la seule parole chrétienne audible soit celle du refus du « mariage pour tous ». Tout en comprenant et respectant les arguments des opposants, nous ne les partageons pas. Il n’y a là rien de dramatique ni d’exceptionnel.
Nous sommes peinés de constater que nombre de nos frères et sœurs chrétiens, à commencer par les responsables religieux, dépensent démesurément plus d’énergie pour peser médiatiquement sur cette question du « mariage pour tous » que sur d’autres sujets où la parole chrétienne est tout aussi légitime, comme l’accueil des étrangers, le culture de la paix, le refus de la misère et de la marchandisation du monde…
Nous sommes peinés de voir que la diversité des opinions chrétiennes n’est pas honorée par ces prises de position, que la richesse des désaccords n’est pas célébrée. Chers responsables religieux, dans votre enthousiasme militant, n’oubliez pas que les chrétiens sont divers. Ne peignez pas une Église d’une seule couleur : non, il n’y a pas qu’une seule façon de suivre le Christ.
Nous ne sommes personne mais nous sommes multitude : nous sommes aussi l’Église.
Ces “chrétiens sociaux” demeurent cependant des couillons qui croient à d’antiques contes et légendes moyen-orientaux, aussi crédibles que l’existence du Père Noël, mais au moins, ils ne propagent pas la haine.
Pauvre Théo, pauvre Enzo, condamnés à avoir des parents cons et cathos.
Je me demande si la famille bien catho de Dupont de Ligonnès était en haute-définition… On pourrait aussi parler de la famille catho-tradi HD de Philippe de Villiers.
@Yogi : Remember les martyrs chrétiens des premiers temps. Et c’est pas fini. Les chrétiens tabassés, insultés, ils sont légion, chaque jour dans le monde. Des exemples d’homos tabassés, si c’est regrettable, ne courent pas les rues. En France, tu connais bcp d’homos « tabassés, insultés, piégés, violentés ou torturés, obligés de se cacher et/ou de se renier »? Tu délires gravement. Alors que les cathos, oui, ils sont contraints de cacher leur foi tous les jours au boulot, à l’école, au club de sport.
Le Code civil ignorera désormais les deux piliers de l’identité humaine : la sexuation et sa conséquence, la filiation. C’est la structure de nos familles, de notre société, de notre humanité qui va s’en trouver radicalement altérée. Les enfants seront les premières victimes d’une telle loi car elle les privera de leurs vrais parents.
Institutionnaliser ce principe sera dramatique pour nombre d’entre eux. Nous devons les en protéger. Une véritable révolution juridique et anthropologique se prépare sans que personne ne la nomme : l’instauration d’un nouvel ordre sexuel dans notre société. Nous sommes convaincus que, au fond d’eux, les Français n’y sont pas favorables.
On se souviendra avec émotion des mots inoubliables de Marie-Thérèse à la manifestation du Collectif pour la famille à La Défense : “Oh la la, c’est la décadence, si cette loi est votée, on attire une condamnation sur notre société. La colère de Dieu va s’abattre sur la France”.
J’ai trouvé un pédé catho dans la liste des “personnalités” soutenant la “Manif pour tous”. J’ai voulu en savoir plus… Et j’ai découvert une argumentation assez gratinéee (la citation est longue car je ne voudrais pas trahir sa pensée) :
[…] Quand prendrons-nous conscience que la communauté homosexuelle ne profitera absolument pas de ce changement sociétal mais qu’au contraire il le lui sera imputé, et que la note risque d’être salée ? Ce n’est pas moi qui l’invente. Toute loi universelle particulariste, inutile ou inadaptée à la réalité des personnes qu’elle est censée servir, s’est révélée historiquement catastrophique pour elles.
Pensons par exemple aux mouvements féministes, qui ont contribué encore plus à transformer les femmes en objets.
[…] De plus, si la loi est promulguée, les législateurs français mettront les personnes homosexuelles dans une position très inconfortable d’« époux » et de « parents » (sans parler du bordel sans nom que sera la « co-parentalité » à rallonge en cas de divorce !), époux et parents qu’elles ne sont pas et qu’elles ne seront jamais en couple homo, non parce que la société le leur interdirait, mais parce que leur corps et leur amour ne peuvent objectivement pas les porter, et aussi parce que les réalités humaines de la conjugalité, de l’adoption, et de la filiation, ne tiennent pas à coup de bonnes intentions, ne sont pas uniquement affaire de sentiments ou d’éducation : elles concernent la Réalité anatomique et symbolique de l’être humain dans sa globalité ! N’oublions pas que par nature, le couple homosexuel n’est pas procréatif, et que concrètement, les couples homos réels sont dans leur grande majorité compliqués, usants, insatisfaisants, parfois même violents, en tous cas fragiles (et qu’on le veuille ou non, plus fragiles que beaucoup de couples femme-homme aimants : vous lirez mon livre L’homosexualité en vérité et les passages sur l’infidélité et le manque d’incarnation des unions homosexuelles si vous en doutez encore). Qui ose reconnaître les limites objectives de la structure conjugale homosexuelle, à part les couples homos les plus stables ?
[…] Le monde découvrira les atteintes à la dignité humaine, aux vrais pauvres, aux enfants, à la société, aux personnes homosexuelles elles-mêmes, que des mythologies identitaristes et amoureuses (telles que le coming out, le « couple » homosexuel) et que des lois carnavalesques et irréalistes (telles que le mariage ou l’adoption) ont poussé les individus homos à commettre. Et le retour de boomerang homophobe ne se fera pas longtemps attendre ! Les personnes homosexuelles seront, comme au bon vieux temps du Berlin homosexuel des années 1930-1940, jetées en pâture à la vindicte populaire. On les suspectera d’opportunisme, d’arrivisme, d’avoir joué les victimes pour satisfaire des caprices qui ne rendent pas service à la société (parce qu’il y a quand même un monde entre la « discrimination » de se voir refuser un « droit à se marier » irréaliste et les discriminations sociales concrètes engendrées par la crise économique, par exemple !). Les communautés culturelles étrangères présentes en France, très centrées sur la perpétuation des générations, et culturellement pas du tout sensibles aux sentiments dans la composition des couples, verront d’un très mauvais œil l’impasse généalogique du couple homosexuel, le non-accomplissement de sa dette humaine sociale : certaines sont du genre à traîner la communauté homosexuelle en procès de Crime contre l’Humanité, contre la Nature et même contre Dieu ! Pour elles, l’union homosexuelle est un « individualisme à deux » qui joue le jeu des riches, des impies, de la débauche, des divorces, de la prostitution, de la société matérialiste, des dictatures humaines idolâtres à éradiquer.
L’homophobie qui s’abattra comme une foudre sur la communauté homosexuelle n’arrivera évidemment pas que de l’extérieur. Elle viendra précisément de l’intérieur, comme c’est déjà le cas actuellement dans le panier de crabes qu’est la communauté LGBT internationale. Leurs ex-amants traiteront les personnes homosexuelles de tous les noms, les maudiront, les ignoreront. Et le cortège d’agneaux carnivores bêlants (devenus adultes !) frappera violemment à la porte du Centre LGBT le plus proche pour se plaindre de l’irréalité de l’amour homosexuel, de la supercherie de l’homoparentalité (qui ne sera jamais une parenté), des nombreux manquements à l’Amour des personnes homosexuelles (viols, incestes, pédophilie, agressions homophobes entre personnes homosexuelles, suicides, prostitution, corruption, tourisme sexuel, marchandage des corps, mutilations chirurgicales, dictature et censure politiques, etc. : je renvoie les sceptiques ou les outrés à mon Dictionnaire des Codes homosexuels sur le site www.araigneedudesert.fr). « Vous nous avez trompés sur l’Amour, sur l’identité humaine, sur l’homophobie, sur la victimisation ! Ne vous plaignez pas, engeances d’hypocrites ! » vocifèrera la communauté hétérosexuelle. « Ne vous qualifiez plus d’homosexuels ! Vous êtes comme nous : des amoureux indifférenciés, et même pas sexuels ! Vos gueules ! Ne rentrez pas dans le ghetto communautariste marchand gay ! » s’insurgera la société bisexuelle queer secrètement homophobe. « Vous m’avez menti sur la réalité de ma conception. Vous m’avez privé de la Réalité, de mon père, de ma mère, de l’amour dans la différence des sexes ! » incriminera l’enfant né dans un couple de même sexe. « Vous m’avez exploitée et volé mon bébé ! » dira la mère-porteuse qui, quelques années auparavant, avait pourtant accepté bon gré mal gré le chèque donné par le couple homosexuel pour entamer une GPA. « Vous m’avez utilisé et violé ! » s’exclamera le prostitué. « Vous avez détruit mon couple et ma famille ! » menacera le père de famille bisexuel. « Tu ne m’as jamais vraiment aimé tel que je suis ! » hurlera l’amant vexé et vengeur. Oui, le désir homosexuel pratiqué et banalisé par une civilisation en perte de repères n’engendre pas de petites frustrations ni de guerres mineures ! C’est un ouragan. Tenons-nous-le pour dit !
[…] Je ne suis pas en train de rêver le malheur des personnes homosexuelles, de sombrer dans un catastrophisme déplacé, ou d’attiser un feu allumé davantage par mon alarmisme que par le réel. Seulement voilà, je ne peux pas ignorer les conclusions qui s’imposent sur les actes homophobes violents qui ont lieu partout dans le monde, et en particulier dans des pays gay friendly où on ne les attendait absolument pas. Les bars gay incendiés récemment par des islamistes à Rotterdam, ce n’est malheureusement pas du mythe : ça se passe aujourd’hui ! Je ne peux pas non plus garder pour moi les découvertes que j’ai faites sur les mécanismes paradoxaux de l’homophobie, et sur les crimes homophobes, si rarement analysés et problématisés.
Donc par pitié, au nom de mes frères homosexuels, dont beaucoup sont aveugles et ne voient pas le cadeau empoisonné qui leur est fait, protégez-nous de cette loi ! Nous en serons les premières victimes (consentantes) !
En 2011, il décide de vivre sa sexualité dans la stricte continence, en arrêtant la drague, la masturbation et la pornographie, dans « un don total à Dieu et à l’Église »
On ne peut pas dire qu’on aime Dieu si on n’aime pas l’Église et ses chefs. Si on pense qu’on peut accéder à Dieu sans le Pape et son institution, on a finalement une foi très individualiste désincarnée. On n’a rien compris de Dieu et de son Incarnation, de Dieu et de son amour pour les Hommes.
L’homosexualité est un condensé/symbole de toutes les souffrances/violences humaines possibles et imaginables. C’est pour cela que, lorsqu’on l’aborde en société, on s’expose au déferlement de révolte d’un sanglier blessé.
Philippe Ariño, Ibid.
Le secret pour être libéré de la masturbation et des histoires d’amour homos (même dites “spirituelles et pas d’abord sexuelles”), c’est l’Amour du Pape, de l’Ancien Testament en plus du Nouveau, des catholiques ouverts autant que des coincés et des hypocrites, de l’Église autant que des gens d’Église (côté saint Pierre repentant, et non Judas refusant d’être aimé par-delà son péché). C’est le seul moyen, je crois, pour arrêter la masturbation et les “trip” sentimentaux homosexuels. Il faut aimer, comprendre et vivre la continence sans négocier avec soi-même. Si on négocie avec ses intentions, ses sentiments, et ses sensations, on replonge.
Philippe Ariño, Ibid.
Tous ceux qui pratiquent les actes homosexuels sont homophobes. Que ça leur plaise ou non. C’est un constat que je fais sans arrêt. Ça ne loupe jamais.
Philippe Ariño, Ibid.
Si je vivais pas ce que je dis, actuellement, je deviendrais complètement fou.
Philippe Ariño, Ibid.
Quel esprit torturé. On ne peut constater les ravages psychiatriques du virus catho sur un homosexuel. Je voulais être méchant, mais Philippe Ariño inspire en fait la pitié.
La mariage entre deux hommes à l’église, ça existe.
Danny n’a jamais eu de doute sur son orientation sexuelle. Dès le début de sa puberté, il a su qu’il était homosexuel. L’acceptation de cette réalité, par contre, a connu de longues périodes de doutes, teintées de déchirements en raison de son désir de suivre le Christ.
Depuis plusieurs années, Danny, c’est Jésus. Le Jésus du Théâtre Théamo qui présente des pièces de théâtre inspirées de l’Évangile vues par des milliers de catholiques au cours des dernières années. Un homme talentueux à la voix d’or, qui incarne le Christ à travers des tournées depuis 2005.
Danny est comblé. Il a marié « l’homme de sa vie », avec qui il peut prier et aller à la messe. Un homosexuel catholique hispanophone qui assume tout autant sa foi que son orientation sexuelle. Il a même eu droit à un mariage catholique.
[…] L’homme de 30 ans est originaire du nord-est du Nouveau-Brunswick. Il habite à Québec depuis une dizaine d’années. Il est actuellement animateur de vie spirituelle et d’engagement communautaire pour une commission scolaire de la région.
En venant à Québec en 2001, il a pris la décision d’être abstinent et de consacrer sa vie au Christ. Il voulait mettre derrière lui son adolescence marquée par plusieurs expériences homosexuelles. Pour lui, il n’y a jamais eu de doute : il est gai.
« Ma mère m’a demandé à 14 ans si j’étais homosexuel. Je n’étais pas capable de lui répondre. Dans le fond, elle le savait avant moi. À 15 ans, je lui ai dit que je l’étais. L’année suivante, je l’ai dit à mon père et à mon frère. Et à 17 ans, je l’ai dit à l’école », relate-t-il au sujet de son coming out.
[…] À 19 ans, Danny décide alors de se consacrer au célibat. « C’était l’appel de Dieu pour moi. »
Il arrive à Québec, où il étudie la théologie au Centre Agapê. Il travaille et vit au monastère rédemptoriste de Sainte-Anne-de-Beaupré et se rend aux Journées mondiales de la jeunesse de Toronto l’été suivant.
« Ce fut ma période extrême. Je jeûnais deux fois par semaine. J’étais pire qu’un Pharisien ! Mais mon but était de devenir prêtre. »
Il entre donc au Grand Séminaire de Québec en 2003, avec l’accord de l’évêque de son diocèse d’origine – Bathurst – Mgr Valéry Vienneau.
« Je suis resté au Séminaire un an et demi. Je suis sorti parce que je suis tombé en amour avec un confrère. Je ne voulais pas l’empêcher de vivre son engagement. J’ai compris que le célibat n’était pas pour moi et que je n’avais pas un appel au sacerdoce. »
« Mais je ne suis pas déçu, précise-t-il entre deux gorgés de thé. Ç’a été l’une des meilleures formations que j’ai eue. »
[…] « Je savais depuis toujours que j’étais homosexuel. J’ai quitté le Grand Séminaire, mais c’était clair pour moi que j’étais appelé à suivre le Christ plutôt comme laïc. Comme laïc homosexuel. »
[…] Récemment, Théâmo était de passage à Rimouski. Danny était hébergé pour l’occasion chez une religieuse. Le mot d’ordre était simple : n’en dis pas trop.
« Bon, je me suis mis les pieds dans les plats. Je lui ai demandé de prier pour mon couple. Elle m’a dit : quand je prie pour des gens, je dois savoir leur nom. Aille… »
Danny n’a pas eu le choix. Il préférait quand même dire la vérité. Il n’a pas vraiment eu la réaction attendue.
« La sœur a poussé un cri d’exclamation, avant de me dire « c’est extraordinaire, tous mes amis sont homosexuels, mais moi je ne comprends pas pourquoi ». »
Finalement, ils ont passé un bon moment à « parler et glorifier Dieu ensemble ». Un moment mémorable que Danny évoque avec un large sourire.
« Des réactions comme ça dans l’Église, ça ramène la paix dans mon cœur. Comme quoi l’ouverture est là. C’est 50-50. C’est pas tout un ou l’autre. Il y a beaucoup de zones grises. C’est pas vrai que tout le monde est contre ou que tout le monde est pour. »
[…] La discussion s’est naturellement dirigée vers son mariage actuel, celui avec Rigo.
Les deux hommes se sont rencontrés à la fête Arc-en-Ciel, à Québec, l’équivalent de la Fierté gai. Ils se sont croisés à la place d’Youville. Danny sortait du stand des chrétiens gais et déambulait avec un ami anglican. En apercevant Rigo, il s’est mis à rire aux éclats. La nervosité.
« J’ai su tout de suite que c’était l’homme de ma vie. Je suis allé le voir et je me suis mis à lui parler en espagnol. Mais je manquais de mots, moi qui d’ordinaire n’en manque jamais. »
Les deux hommes se sont mis à se fréquenter. Ils ont rapidement convenu de faire leur vie ensemble.
« Ça a cliqué tout de suite. C’était l’un de ses événements qui te dépassent dans la vie. J’avais pas besoin de demander à Dieu. C’était trop clair. »
Le mariage s’organise. Danny et Rigo sont accompagnés par un prêtre dans leurs démarches.
« Rigo avait mille et une questions à poser à cet ami prêtre. Enfant, il allait à l’école chez les Légionnaires du Christ. Il avait totalement l’impression d’être dans le péché. Il ne communiait plus depuis longtemps. »
Le mariage civil a eu lieu trois mois après leur rencontre, le 12 décembre 2009, dans un café qui longe la basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec. La date n’était pas anodine, puisque c’est celle de la fête de Notre-Dame de la Guadalupe dont la dévotion est si marquante pour les Sud-américains.
Mais plus tôt cette journée-là, ils ont également célébré clandestinement leur mariage religieux.
En effet, leur ami prêtre catholique a accepté de bénir leur union. Cela s’est passé en secret dans un presbytère plus tôt dans l’après-midi.
« C’était la première fois qu’il faisait ça. Je n’ai pas senti de doute chez lui. Nous lui avions demandé une bénédiction, et il a accepté. À notre grand étonnement, il a même pris le rituel du mariage. Ça, c’était son initiative. »
Seulement quelques personnes étaient présentes, et le prêtre leur a demandé de garder ça secret.
« Il y avait ma mère, mon témoin. C’était très émouvant. Quand il a pris le rituel du mariage… Pour ma mère, c’était un élément très important. Pour elle, c’est devenu un vrai mariage à ce moment-là. C’est comme si ça l’avait aidé à passer à une autre étape. Je crois qu’elle a toujours vécu plus difficilement que moi mon homosexualité. Elle m’a toujours accueilli. Elle souffrait à l’idée que je puisse souffrir. Pour elle, c’était comme voir un fils partir à la guerre. »
Danny s’arrête et ne dit plus rien. La gorge nouée, il laisse passer quelques secondes. Pour l’une de ces rares fois, il manque de mots.
Sa mère est décédée il y a quatre mois.
Il reprend son sourire et son histoire quelques instants plus tard.
« Après ça, on est allé à la messe pour aller se présenter à Dieu et se confier à Lui. À la communion, mon ami prêtre m’a dit : tu viendras me voir après la messe. J’étais nerveux, je pensais qu’il regrettait le mariage qu’il venait de faire. Mais non. Il voulait nous offrir ses souhaits. Il nous a dit : « par votre amour, soyez des témoins que l’amour existe pour vrai. Même entre deux hommes ». C’était quasiment un envoi en mission ! »
Danny voulait immortaliser le moment avec une photo. Mais le prêtre a refusé, ne voulant pas s’attirer d’ennuis si jamais la photo se mettait à circuler. […]
Le cardinal André Vingt-Trois n’a pas mâché ses mots, samedi matin, en ouvrant l’assemblée des évêques de France qu’il préside à Lourdes. Pour lui, le projet du mariage homosexuel du gouvernement repose sur une «supercherie» (celle de ne pas «reconnaître la différence sexuelle»), il instaure une «discrimination entre les enfants». Enfin, il est «le mariage de quelques-uns imposé à tous».
Sur le plan politique, il a récusé la légitimité de «l’élection présidentielle» et celle des «législatives» qui ne sont pas «un blanc seing automatique» quand il s’agit de réformes qui «touchent très profondément les équilibres de notre société». Il a donc appelé à nouveau les chrétiens «à saisir leurs élus en leur écrivant des lettres personnelles». Et, pour la première fois, il a poussé à manifester contre ce projet de loi même s’il n’a pas prononcé ce mot. Mais il a clairement affirmé que les chrétiens «doivent» utiliser «les moyens d’expression» d’une «société participative» pour faire «entendre» leur point de vue.
Enfin, compte tenu de la «gravité de l’enjeu», l’archevêque de Paris a réclamé au gouvernement un «large débat national» de façon à échapper «à la pression ostentatoire de quelques lobbies». Précisant que l’Église catholique ne défend pas ici des «privilèges confessionnels» mais «la fonction sociale du mariage qui ne dépend d’aucune religion». Une fonction «d’alerte» des consciences revendiquée par l’Eglise. […]
Le Figaro, Jean-Marie Guénois : “André Vingt-Trois : le mariage gay est une « supercherie »”.
L’archevêque de Lyon, le cardinal Barbarin, a estimé dans un entretien que le mariage civil homosexuel ouvrirait la porte à la légalisation de la polygamie et à l’inceste.
“C’est une rupture de société”, a expliqué le cardinal. “Après, ça a des quantités de conséquences qui sont innombrables. Après, ils vont vouloir faire des couples à trois ou à quatre. Après, un jour peut-être, l’interdiction de l’inceste tombera…” […] “Mariage, c’est un mot qui veut dire rempart, pour permettre au lieu le plus fragile de la société, c’est-à-dire une femme qui donne la vie à un enfant, que toutes les conditions soient établies pour que ça se passe dans les meilleures possibilités.”
“Pour nous, la première page de la Bible (qui dit que le mariage unit un homme et une femme) a un peu plus de force et de vérité qui traversera les cultures et les siècles que les décisions circonstancielles ou passagères d’un Parlement.”
Aujourd’hui, j’imagine que ce devait être la grande journée de l’œcuménisme et du dialogue interreligieux : chrétiens, juifs, mulsumans, tous unis dans l’obscurantisme, comme bien souvent.
Pour répondre à de nombreuses instances et mettre fin à diverses opinions qu’on nous prête, à propos du projet de loi accordant aux femmes le droit de vote, aux élections provinciales, nous croyons devoir dire notre sentiment.
Nous ne sommes pas favorable au suffrage politique féminin.
1º - Parce qu’il va à l’encontre de l’unité et de Ia hiérarchie familiale;
2º - Parce que son exercice expose la femme à toutes les passions et à toutes les aventures de l’électoralisme;
3º - Parce que, en fait, il nous apparaît que la très grande majorité des femmes de la province ne le désirent pas;
4º - Parce que les réformes sociales, économiques, hygiéniques, etc., que l’on avance pour préconiser le droit de suffrage chez les femmes, peuvent être aussi bien obtenues, grâce à l’influence des organisations féminines en marge de la politique.
Nous croyons exprimer ici le sentiment commun des évêques de la province.
Le Devoir, Cardinal Villeneuve, archevêque de Québec, 2 mars 1940 : “S.E. le cardinal Villeneuve se prononce contre le vote des femmes aux élections provinciales”.
En fait, si l’église catholique s’oppose avec véhémence à quelque chose, il y a tout lieu de penser qu’elle a tort, et qu’elle ne sera pas écoutée sur le long terme. Ce qui s’appelle le progrès.
Commentaire inutile : “Mais l’église avait raison pour les femmes.”
Le mois dernier, l’auteur et blogueur chrétien évangélique Jonathan Merritt a défendu la position de l’entreprise de restauration rapide Chick-fil-A, accusée de financer des organisations religieuses défendant le mariage traditionnel, et dont le président, Dan Cathy, s’illustre régulièrement par des déclarations farouchement conservatrices. Pour Jonathan, l’homosexualité est un péché et le mariage doit être réservé aux hétérosexuels.
En réponse, le blogueur Azariah Southworth a révélé l’homosexualité de Jonathan Merritt (les deux ont eu une aventure en 2010).
Sur Salon hier, Azariah revient sur ce “outing” entre chrétiens. Il explique comment les deux hommes en sont arrivés à baiser ensemble dans une vieille Oldsmobile sur un parking à Chicago en 2010, comment Jonathan était alors une “chaudasse”, et comment, après coup, les hypocrites discours publics de Jonathan Merritt l’irritaient. Azariah assume son acte et ne montre guère de regrets.
Azariah a été le présentateur et producteur de The Remix, une émission de télé évangélique hebdomadaire destinée aux jeunes. L’émission avait été supprimée des réseaux après que Azariah ait fait son coming-out en 2008.
Jonathan Merritt est le fils de l’ancien président de la plus importante congrégation protestante aux États-Unis, la Convention baptiste du Sud.
Depuis, il a expliqué s’être confessé de ses péchés de chair et refuse de se définir comme gay. Jonathan dit continuer à suivre le chemin de Jésus et les enseignements de la Bible, ce qui inclut une définition sans ambiguïté des “standards de la sexualité”.
Nous nous souviendrons que les homophobes sont souvent des pédés refoulés.
La plaie du Christ entourée des Instruments de la Passion. Psautier et livre d’heures de Bonne de Luxembourg, duchesse de Normandie. Attribué à Jean Le Noir. Paris, circa 1345.
Refusant une France rouge et laïciste, nous défilerons à Paris le 13 mai à 14h30 en hommage à Sainte Jeanne d’Arc.
A la suite de l’installation de M. François Hollande à l’Elysée, c’est un nouveau pays légal qui va tenter d’imposer ses vues. Au nom du “changement”, c’est un véritable bouleversement de la société française qui est promis. Un bouleversement qui repose sur une vision intrinsèquement anti-chrétienne, anti-familiale et anti-nationale. Si François Hollande a obtenu la victoire dans les urnes, il n’empêche que son programme effraye et divise profondément les Français.
CIVITAS appelle le pays réel, celui des terroirs et des clochers, attaché à la France éternelle, ses traditions et ses coutumes, et fidèle à ses racines chrétiennes et à la foi de ses ancêtres, à se rassembler le 13 mai à 14h30, place St Augustin à Paris.
C’est ce jour-là, deuxième dimanche du mois de mai, que tant l’Eglise catholique que l’Etat français appellent officiellement à honorer Sainte Jeanne d’Arc.
Qu’en cette année 2012 durant laquelle nous fêtons le six-centième anniversaire de Jeanne d’Arc, ce deuxième dimanche du mois de mai soit celui qui suit directement le dimanche du second tour de l’élection présidentielle, comment ne pas y voir un signe de la Providence ?
Le défilé organisé par CIVITAS ce 13 mai à 14h30 en hommage national à Sainte Jeanne d’Arc sera une occasion exceptionnelle de témoigner publiquement de notre Foi et de notre patriotisme et de clâmer haut et fort : CATHOLIQUES ET FRANCAIS TOUJOURS !
Venez dire NON à la déconstruction programmée des fondements de la civilisation chrétienne et de la patrie française.
L’Institut Civitas, un mouvement proche des catholiques traditionalistes et intégristes, qui s’est largement fait connaitre par ses actions contre des pièces de théâtre jugées “blasphématoires” ces derniers mois, appelle à une marche contre François Hollande, le 13 mai. L’Institut refuse “une France rouge et laïciste” et estime que le programme de François Hollande “effraie et divise profondément les Français”. Il fustige notamment sa “vision intrinsèquement anti-chrétienne, anti-familiale et anti-nationale”.
L’immense majorité des catholiques ne se reconnaît pas dans la tonalité de ces attaques tous azimuts et frontales. Mais au delà de cette virulence, Civitas met en cause plusieurs points jugés inacceptables par la majorité des catholiques et clairement pointés par certains évêques durant la campagne: les promesses du président élu d’ouvrir le mariage aux personnes du même sexe, de permettre l’adoption d’enfants par les couples homosexuels et d’assouplir la loi Leonetti sur la fin de vie. Sans entrer en guerre ouverte et “afin d’éviter tout procès d’intention”, la plus grande partie de la hiérarchie catholique s’est pour l’instant plutôt efforcée de “faire passer des messages” à l’entourage de François Hollande. Sans l’assurance d’avoir été entendue.
Rompant avec cette discrétion, le porte-parole de la Conférence des évêques de France (CEF) s’est donc montré particulièrement explicite dans La Croix du 8 mai. Rappelant l’opposition de l’Eglise sur ces thèmes, il s’inquiète de décisions du futur gouvernement dans ce sens. “Cela cliverait le pays”, estime Mgr Bernard Podvin. Plus clairement encore, il prévient: “L’Église doit conserver la liberté de dire ce qu’elle rejette même si cela doit l’amener à s’opposer à la nouvelle majorité”, comme cela a pu être le cas en Espagne, notamment. Sur ces sujets, certains responsables catholiques sentent l’Eglise “sur le fil du rasoir” et craignent même que “Civitas touche au delà de ses cercles habituels”.
Beaucoup espèrent donc que “les promesses de campagne” en restent au stade des promesses.
L’abbé Guy Pagès, prêtre catholique du diocèse de Paris, est en mission d’évangélisation sur Internet et sur YouTube en particulier, avec l’accord bienveillant de l’archevêché semble-t-il. Il est considéré comme une “star de l’apologétique catholique sur Internet”…
[…] La théorie du genre est une nouvelle expression du péché originel, cette recherche de liberté qui croit ne pouvoir s’affirmer que dans la révolte contre le Créateur regardé comme nous imposant Sa loi en choisissant pour nous d’être homme ou femme. Mais s’il faut accuser Dieu de nous avoir créé sexués, pourquoi ne pas L’accuser aussi de nous avoir créés sans notre accord, et en conséquence se suicider ? A vouloir scier la branche qui nous porte et nous relie à Dieu, que peut-il nous arriver, sinon la chute ? La chute dans l’horreur du non-amour aussi vrai que l’autosuffisance narcissique de l’homosexualité enferme l’individu dans l’impossibilité d’aimer, c’est-à-dire de se donner, et de se donner nécessairement à autrui, à autrui dont l’altérité est précisément inscrite dans son corps. Chute qui entraine toute la société dans la mort, aussi vrai que l’homosexualité est par nature stérile.
Si la procréation n’est pas la seule fin de la sexualité, mais naturellement la principale, puisqu’il n’y a pas de procréation sans sexualité, l’orientation sexuelle de l’humanité ne peut être que l’hétérosexualité. « Bi, trans et homo » ne sont donc pas de simples « orientations sexuelles », comme on ose maintenant l’enseigner, mais des perversions sexuelles, qui, comme telles, damnent ceux qui les adoptent. […]
D’après les enquêteurs, cet étudiant mexicain s’apprêtait à viser la manifestation organisée mercredi par des anti-pape, venus protester contre les dépenses publiques liées aux JMJ et à l’arrivée du Pape Benoît XVI.
Le suspect avait l’intention d’utiliser « des gaz asphyxiants et d’autres substances chimiques », a indiqué un communiqué de la police.
L’homme qui mène des études de chimie dans un institut public de recherche en Espagne « faisait du recrutement à travers internet ». Il a été arrêté sur la foi d’informations données par des citoyens qui avaient trouvé ses commentaires sur des forums de discussion et où il affirmait « qu’il est inacceptable qu’aient lieu des manifestations contre le pape », révèle le journal espagnol El Pais.
Les années Bush ont mis le paradigme médiéval à la mode, c’est-à-dire qu’elles ont privilégié une approche religieuse et dichotomique du monde, une logique conflictuelle : la civilisation musulmane contre la civilisation chrétienne. Sauf que le fondamentalisme chrétien est le pendant du fondamentalisme islamiste. Les uns et les autres affichent la même terminologie, les mêmes concepts, les mêmes référents historiques, en l’occurrence l’époque des croisades. Les islamistes disent que les pays musulmans sont envahis par les chrétiens qui pillent leurs pays. Ils fustigent ces nouveaux « croisés ». Les fondamentalistes chrétiens parlent eux aussi d’« invasion » et d’« islamisation » de l’Europe. Breivik s’est d’ailleurs qualifié de « templier ». Il n’a pas choisi sa cible au hasard.
Pour ces fondamentalistes chrétiens, la social-démocratie est l’héritière des communistes, c’est-à-dire l’ennemi intérieur qui défend une idéologie antinationale en acceptant notamment l’immigration. Eux se considèrent comme des nationalistes, c’est-à-dire comme des citoyens aimant la nation et ayant le devoir de réagir. Leur slogan, c’est: « force, honneur et sacrifice ». Ils se posent en résistants, en révolutionnaires, tout comme les islamistes !
Avec ces attentats de Norvège, le grand public découvre que le fondamentalisme et la violence ne sont pas l’apanage de l’islamisme comme le leur ont insinué dans les esprits leurs médias et classes politiques. Donc, les chrétiens, comme, par ailleurs, les autres religions, y compris les monothéismes, ont leurs fondamentalistes et leurs radicaux violents.
[…] La double attaque norvégienne, la plus meurtrière sur le continent européen depuis les attentats attribués à Al-Qaïda qui avaient fait 52 morts à Londres en 2005, doit inciter les polices européennes à s’occuper de leurs fondamentalistes de souche et à ne plus concentrer leurs regards que sur les communautés musulmanes, appréhendées comme des réseaux terroristes islamistes.
Les réactions de ces derniers jours à ces tragiques événements sont riches d’enseignements sur le rapport de nos sociétés à la violence. Elles veulent comprendre l’incompréhensible. Pour cela, elles tentent d’objectiver la violence. De manière assez spontanée, elles vont jusqu’à la situer dans un groupe spécifique : on avait commencé par suspecter des « fanatiques islamistes », mais c’est un « chrétien conservateur », un « protestant en croisade », un « fondamentaliste chrétien » qui est aujourd’hui interrogé. Comme si de telles désignations permettaient de tenir la violence à distance, de la neutraliser, voire de s’en débarrasser, alors qu’elles-mêmes sont source de violence. Il nous faut entendre la leçon donnée par les morts que pleure le peuple norvégien en ces jours : la violence n’est pas seulement dans le camp de l’autre. C’est même une réalité qui fait partie de la condition de chacun.
Samedi prochain, Dieu détruira notre monde à cause des péchés de l’humanité et il ne vous reste que peu de temps pour implorer la miséricorde divine. Vous doutez encore ?
Vous ne devriez pas, car Dieu nous envoie un signe afin d’avertir le monde que celui-ci est aux portes du Jugement dernier : le phénoménal succès mondial du mouvement de la Gay Pride, carnaval de sodomites.
Au cours de l’histoire du monde, l’homosexualité a toujours existé, mais dans une faible mesure, et particulièrement dans le cadre du culte des idoles. Toutefois, dans l’histoire des États-Unis, par exemple, cela a toujours été considéré comme un comportement extrêmement honteux qui devait être absolument dissimulé.
Mais, au cours des 20 dernières années, ce phénomène a connu une vogue importante. Dans le monde entier, et pas seulement aux États-Unis, ce comportement a été accepté comme un style de vie alternatif. Aujourd’hui, au lieu d’être dissimulé, ce travers est fièrement et bruyamment affiché. Le nom du mouvement, « Gay Pride » a été soigneusement choisi.
La Bible nous a clairement averti que ce comportement est malsain et pervers, au même titre que le meurtre, le vol, le mensonge ou l’adultère. Dieu nous avertit très clairement, dans Lévitique [18 : 22] “Tu ne coucheras point avec un homme comme on couche avec une femme. C’est une abomination.”
[…] C’est pourquoi, le succès mondialement grandissant de la Gay Pride et des mariages homosexuels nous prouve, de façon évidente, que le monde se trouve aux portes du Jugement Dernier.
Cette conclusion n’est pas l’opinion d’un enseignant biblique. Il s’agit de ce que Dieu enseigne dans la Bible. Ce signe dramatique, de plus en plus évident dans le monde d’aujourd’hui, s’intègre parfaitement au sein de l’enseignement biblique selon lequel le 21 mai 2011 marquera le premier jour du jugement dernier.
Harold Camping : “Gay Pride, un signe de la fin des temps planifié par Dieu”. Family Stations, Incorporated.
Dieu ne vous laisse pas le choix dans la date !
Ah, je vois l’empire de vos certitudes désormais ébranlé… Puissiez-vous encore faire votre examen de conscience afin de déterminer ce que Dieu souhaiterait vous voir accomplir pendant le peu de temps dont dispose encore ce monde finissant.
Le 21 mai, débutera le Jour du Jugement dernier. Le 21 octobre, les restes du monde seront détruits par le feu (7000 ans après le déluge, 13 023 ans après la Création).
Au secours, le Christ revient !
Voilà, grâce à moi, vous avez entendu la fantastique nouvelle.
Le samedi 21 mai, vers 18 heures (PDT), un séisme gigantesque va marquer le début de l’Apocalypse. Le tremblement de terre qui saisira de stupeur les pêcheurs sera suivi de cinq mois d’Enfer sur Terre.
“Ecce lignum crucis, in quo salus mundi pependit.”
Deux œuvres de l’artiste américain Andres Serrano ont été détruites dimanche par un groupe d’ultra-catholiques dans l’hôtel particulier d’Avignon, qui abrite la collection du marchand Yvon Lambert. Les vandales sont entrés dans ce musée privé armés de masses pour détruire l’oeuvre appelée Piss Christ, qui représente un crucifix trempant dans un bain d’urine de l’artiste. Ils ont dans la foulée détruit une autre photographie de religieux prise dans une église parisienne, de la série Churches. Le musée a été fermé.
Avant de marteler une photographie, ils ont massacré une image du Christ.
“Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font”.
A Vatican official told a United Nations body on Tuesday (March 22) that people who openly object to homosexual behavior are at risk of losing their human rights when they are prosecuted or stigmatized for their beliefs.
“People are being attacked for taking positions that do not support sexual behavior between people of the same sex,” said Archbishop Silvano M. Tomasi, the Vatican’s representative to the U.N. Human Rights Council in Geneva.
“When they express their moral beliefs or beliefs about human nature, which may also be expressions of religious convictions, or state opinions about scientific claims, they are stigmatized, and worse — they are vilified, and prosecuted,” Tomasi said.
“The truth is, these attacks are violations of fundamental human rights, and cannot be justified under any circumstances.”
Pauvres petites couilles déséchées et violacées du Vatican qui souffrent d’être stigmatisées, voire vilipendées et persécutées. Nous nous émouvrions presque…
Et cette enflure à mitre a le culot de rajouter dans la même intervention qu’il y a un consensus dans la société pour que certaines pratiques sexuelles comme la pédophilie et l’inceste soient interdites par la loi, alors que le sujet est une résolution du Conseil des Droits de l’Homme sur le actes de violence et de discrimination fondés sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre.
Décidément, ces charognes vaticanes sont de plus en plus déconnectées du monde, et même de leur prores ouailles.
On a pu voir à la télé et lire dans les journaux que Raymond Gravel poursuivait en justice les dirigeants et journalistes du site web: www.LifeSiteNews.com (LSN), pour diffamation, mépris et incitation à la haine. Beaucoup de personnes ne comprennent pas qu’un prêtre qui prêche l’Évangile puisse poursuivre un mouvement catholique. Depuis bientôt huit ans, plusieurs articles à caractère diffamatoire ont été publiés sur ce site et ont désinformé la population sur mon sujet. Je leur ai permis, à plusieurs reprises, de rectifier ou de rétracter leurs articles incriminés, en leur faisant parvenir mes textes traduits en anglais pour qu’ils puissent les publier sur leur site. Ce qui n’a jamais été fait. Au contraire, ils ont invité les gens à me dénoncer aux autorités religieuses, à mon évêque jusqu’au Vatican, en passant par la Nonciature apostolique à Ottawa. Ce site anglophone est très consulté par les chrétiens du Canada et des États-Unis. Je reçois des centaines de courriels et de lettres toutes plus injurieuses les unes que les autres et je subis ce harcèlement continuel de la part de catholiques qui consultent ce site.
Étant moi-même prêtre catholique, je me sens personnellement offensé par les derniers propos du cardinal au sujet de l’avortement et je n’en comprends que davantage l’indignation de toutes celles, et de tous ceux, qui luttent depuis des décennies pour la reconnaissance des droits de la Femme.
[…] L’Histoire, à laquelle le cardinal aime référer sans cesse, recèle d’exemples où une prise de position réactionnaire a conduit à la chute d’un régime ou d’une institution. Nicolas II, à la veille de la Révolution russe et aveugle à toute logique, n’a pas agit autrement que le cardinal aujourd’hui.
Enfermé dans sa tour d’ivoire, conforté par quelques irréductibles fidèles chez qui il veut se persuader de retrouver la « vraie » société québécoise, Marc Ouellet n’a pas l’intelligence de comprendre que par son intransigeance et son manque de compassion, il cause autant de torts à l’Église que les prêtres pédophiles.
Heureusement, des communautés chrétiennes ont le courage d’élever la voix et de poser des gestes qui affirment la pertinence toujours actuelle du message d’amour de Jésus pour notre monde.
Vous citez l’exemple de la paroisse Saint-Pierre-Apôtre de Montréal, quel beau témoignage ils nous ont donné dimanche dernier en invitant le président de Gai Écoute, Laurent McCutcheon, à commenter l’Évangile à la lumière de sa douloureuse expérience d’Église. Merci de nous rappeler qu’il existe encore chez nous de ces « irréductibles gaulois » de l’Évangile.
« Où sont les autres prêtres ? » demandez-vous. À chacun d’en référer à ses valeurs. Personnellement ceux et celles qui me connaissent savent très bien qu’il m’est non seulement impossible d’endosser de telles prises de position, mais qu’il m’est douloureux de voir celui qui, de part sa fonction, se devrait d’être un pasteur et un rassembleur, conduire notre Église à sa division et à sa perte. Il serait douloureux d’en arriver un jour à devoir protéger l’Église contre le cardinal !
Autant vous dire que la hierarchie catholique n’est pas en odeur de sainteté dans les journaux québécois de ce matin. En témoigne cet éditorial de Patrick Lagacé :
Il y a quelques semaines, Kazem Sadighi, imam à Téhéran, a déclaré que les tremblements de terre étaient attribuables aux femmes qui s’habillent de façon indécente.
[…] Le lien avec l’imam de Téhéran? Dans les deux cas, il s’agit de religieux fondamentalistes qui attaquent les femmes. Au moins, l’imam de Téhéran les attaque de front. Le cardinal de Québec les attaque sournoisement, par la bande, en feignant de les comprendre.
[…] Je note que le cardinal de Québec fustige aussi le débat sur l’euthanasie. Culture de mort, encore, dit-il. Eh, misère… On doit tous mourir. On va tous mourir. Le cardinal Ouellet va mourir, un jour. J’espère qu’il mourra d’une longue et pénible maladie. J’espère qu’il pourra comprendre pourquoi certaines personnes, quand elles n’ont plus que la peau sur les os, quand elles vomissent leurs excréments, aimeraient pouvoir en finir, « légalement ».
Oui, le paragraphe que je viens d’écrire est vicieux. Mais Marc Ouellet est un extrémiste. Et dans le débat, tous les coups sont permis avec les extrémistes religieux. La prochaine fois, j’évoque le silence de l’extrémiste de Québec face à son frère pédophile.
Le cardinal est un fondamentaliste. La chose est connue. Dorénavant, quiconque acceptera de partager une tribune avec lui, dans le politique, devrait être traité comme un complice du fanatisme de Kazem Ouellet.
« Déconnecté. » « Rétrograde. » « Inacceptable. » Le cardinal Marc Ouellet est sévèrement critiqué pour ses déclarations prononcées vendredi dernier au congrès de Campagne Québec-Vie. Devant environ 200 personnes, le cardinal s’est dit contre l’avortement, même pour les victimes de viol. « Pourquoi pousser une femme victime d’un crime à en commettre un à son tour ? » a-t-il lancé. Il estime qu’on doit « rouvrir très sérieusement » le débat sur la criminalisation de l’avortement. Le cardinal a aussi dénoncé la « culture de la mort » qui contaminerait, selon lui, les débats sur l’avortement et l’euthanasie. Il a également utilisé la tribune pour féliciter le gouvernement conservateur de ne pas financer les programmes de santé des femmes dans le tiers-monde, où l’avortement pourrait être pratiqué.
Quoiqu’il en soit, le Québec est un pays moderne, voire post-moderne, où les gens n’ont plus rien à faire dans la gestion de leur vie des déclarations de vieux débris cacochymes réprésentant un mouvement sectaire qui a réussi par le passé au prix de mille crimes.
La France condamne un “amalgame inacceptable” dans les propos controversés du numéro deux du Vatican, le cardinal Tarcisio Bertone, qui a lié homosexualité et pédophilie, a déclaré mercredi 14 avril le ministère des Affaires étrangères.
“Il s’agit d’un amalgame inacceptable que nous condamnons”, a déclaré Bernard Valero, le porte-parole du ministère lors d’un point-presse en réponse à une question sur les déclarations du cardinal Bertone, lundi au Chili.
“La France rappelle son engagement résolu dans la lutte contre les discriminations et les préjugés liés à l’orientation sexuelle et l’identité de genre”, a-t-il ajouté.
Les gouvernements de droite, c’est plus ce que c’était…
Sinon, et c’est hors sujet, par ce que je ne vais pas laisser ce privilège à mes commentateurs : au Québec, nous avons une “police de la moralité”, et ça me fait rire.
(C’est plutôt la “police de la langue” qu’il eut fallu envoyer, ce “Temptation” me paraît une infraction à la loi 101…)
Le rapprochement que Tarcisio Bertone établit entre pédophiles et homosexuels n’a pas manqué de susciter la réaction indignée d’associations de défense des droits des homosexuels au Chili : « Ni Bertone, ni le Vatican, n’ont l’autorité morale » pour offrir des leçons de sexualité, a ainsi estimé Rolando Jimenez, président du mouvement pour l’intégration et la libération homosexuelle au Chili. Selon lui, il n’existe aucune étude pouvant étayer les propos du cardinal Bertone. « Il s’agit d’une stratégie perverse du Vatican qui cherche à fuir sa propre responsabilité » a-t-il poursuivi, avant d’expliquer que l’un des scandales majeurs de prêtre pédophile au Chili avait mis en cause un ecclésiastique qui avait mis enceinte une jeune fille.
“Ce qui nous épargne, c’est le fait qu’il semble que les victimes soient d’origine polonaise et que leur respect pour le ministère et l’Église les empêche de rendre ces allégations publiques ou de déposer des accusations criminelles contre un prêtre. Si cela était survenu ailleurs, il est probable que des accusations auraient été déposées depuis longtemps, entraînant un scandale.” — Joseph Windle, évêque de Pembroke.
En quelques jours, un trio de scandales éclabousse l’église catholique de giclées de sperme…
Angelo Balducci est président du Conseil supérieur des travaux publics, la principale autorité pour le contrôle des marchés de l’État italien. Il est aussi, depuis quinze ans, membre des « Gentilshommes de sa Sainteté », une confrérie qui appartient à la Maison pontificale, chargée d’aider le pape dans la gestion de ses affaires. Les gentilshommes, qui sont des clercs ou des laïcs, sont notamment chargés de tenir le palais apostolique.
Le 10 février dernier, Angelo Balducci est arrêté par la police italienne. En tant que président du Conseil des travaux publics, il est accusé de corruption. Mais les écoutes téléphoniques de la police révèlent d’autres activités, qui semblent bien plus gêner le Vatican.
Les transcriptions de certaines de ses conversations privées montreraient en effet des négociations entre le Gentilhomme et un choriste du Vatican, chargé de lui présenter des hommes. Au cours de ces conversations, Balducci précise les caractéristiques physiques qu’il recherche chez ses partenaires, rapporte le quotidien britannique. Son interlocuteur l’aurait ainsi mis en contact avec au moins dix hommes, dont l’un serait un séminariste. Le rapport de la police italienne indique que « dans le but d’organiser des rencontres de nature sexuelles, ils s’est offert les services de deux individus qui (…) pourraient faire partie d’un réseau organisé (…) d’exploiteurs ou au moins de facilitateurs de prostitution masculine ».
Pédophile, morphinomane, père prolifique et maintenant incestueux : le scandale enfle autour de Marcial Maciel, le prêtre mexicain fondateur de la Légion du Christ, une congrégation jadis influente auprès du Vatican, du temps du pape Jean Paul II.
Mercredi 3 mars, une Mexicaine, qui affirme avoir eu pendant trente ans une relation quasi conjugale avec Marcial Maciel, a témoigné avec ses trois fils, lors d’une émission de radio, de la double vie de ce religieux catholique, accusé aussi de toxicomanie et d’abus sexuels contre des novices.
[…] Jeudi 4 mars, la Légion a demandé “pardon” aux enfants de son fondateur, ainsi qu’aux autres victimes. “Ces dernières années, nous avons appris peu à peu, avec surprise et une grande douleur, des aspects occultés de la vie du Père Maciel”, souligne son communiqué.
En février 2009, l’ordre a dû admettre l’existence d’au “moins une fille” du fondateur, à Madrid, mais on lui prête d’autres descendants en Europe et au Mexique. Pour les victimes, les excuses de l’ordre sont entachées d’hypocrisie et servent à dissimuler les responsabilités de la hiérarchie.
Le Vatican a déclaré vendredi “prendre très au sérieux” le “scandale de pédophilie en Allemagne” qui secoue l’Église de ce pays depuis six semaines et a déjà provoqué plusieurs démissions d’ecclésiastiques.
Le Vatican “prend très au sérieux toute l’affaire du scandale de pédophilie en Allemagne”, a déclaré à l’AFP le père Ciro Benedettini, vice-directeur de la salle de presse du Vatican.
Le père Benedettini s’est en revanche refusé à tout commentaire sur le cas précis des abus sexuels qui ont eu lieu dans le célèbre choeur de garçons de Ratisbonne (sud de l’Allemagne), notamment lorsque le frère du pape Benoît XVI en était le chef.
Le père Benedettini a renvoyé aux déclarations de l’évêché qui, a-t-il indiqué, “a dit qu’il ferait une enquête transparente” et à celles du frère de Benoît XVI “qui a déclaré à une radio bavaroise qu’il n’était pas au courant”.
L’évêché de Ratisbonne a reconnu ces abus sexuels dans une “lettre aux parents” parue sur son site internet vendredi.
Georg Ratzinger, 86 ans, a été le chef de ce choeur fondé en 975 et internationalement réputé, de 1964 à 1993.
La conférence épiscopale allemande a chargé fin février l’évêque de Trêves, Stephan Ackermann, de faire la lumière sur un scandale de pédophilie de la part de membres du clergé dans des établissements scolaires qui a éclaté il y a six semaines et a déjà provoqué plusieurs démissions d’ecclésiastiques.
Le président de la conférence épiscopale allemande Robert Zollitsch doit avoir le 12 mars au Vatican une rencontre avec le pape consacrée aux abus sexuels dans son Église.
La tradition du pays veut aussi que pendant la période du Carnaval une messe soit célébrée à laquelle assistent tous les participants officiels et pendant laquelle le Prince Carnaval lit un texte aux fidèles. Avant cette célébration, le curé de la paroisse, l’abbé Luc Buyens, très inquiet du respect du droit canon, a appelé le Prince Carnaval pour lui signaler qu’en raison de son style de vie homosexuel ouvertement revendiqué il ne pouvait s’approcher de la Sainte Table pour y communier. Le curé, pris entre le fer (l’enfer?) du droit canon et l’enclume de la tradition, a ajouté qu’il lui donnerait simplement une bénédiction (une petite croix tracée sur le front) lorsqu’il s’approcherait de la Sainte Table le premier, comme c’est aussi l’usage. Le Prince élu protesta pendant une demi-heure au bout du fil, mais le prêtre refusa de revenir sur sa décision.
[…] Et l’affaire a effectivement fait grand bruit tant dans la presse néerlandaise que dans les milieux associatifs LGBT hollandais. L’évêché a dû intervenir pour rappeler les positions de l’Église catholique: les homosexuels sont les bienvenus dans l’Église et sont admis à la communion seulement s’ils sont repentants et ne pratiquent pas d’actes homosexuels; l’Église catholique ne juge pas les personnes homosexuelles, qu’elle respecte, mais les actes. Divorcés et homosexuels sont accueillis mais invités à s’abstenir de participer à la communion.
« Recroquevillée sur le canapé du salon, maigre à faire peur, à bout de nerfs comme de larmes, je fus saisis soudainement et sans avertissement d’une violente sensation vibratoire. J’eus l’impression de ressentir un choc électrique fulgurant de la tête aux pieds. Pendant ces secondes ou ces minutes pétrifiantes, j’avais le sentiment que se déversait sur ma tête une invisible coulée de miel chaud et lumineux. »
Du miel chaud… Intéressant.
Elle précise :
« Quelque chose me rentrait dedans par je ne sais où avec une force qu’il m’est encore aujourd’hui impossible de dépeindre. Quand l’étreinte s’est finalement relâchée, je me suis mise à pleurer comme une enfant. J’étais secouée de sanglots profonds qui trouvaient leur source dans une émotion plus que submergeante, dans la parfaite pureté de la vérité qui s’imposait à moi : Dieu existe. »
Et elle ajoute :
« À ce moment précis, j’ai su qu’on ne meurt pas. Dès lors, j’ai su que la vie se poursuit après la mort. Et je le sais toujours. Dieu, comme un soleil, illumine tout. Baigne tout, même les recoins les plus obscurs de ma vie. »
Cette preuve de l’existence de Dieu, vous la trouverez dans une autobiographie publiée non par Médiaspaul mais par les Éditions de L’Homme.
Plus de 200 personnes ont été gravement intoxiquées par de l’eau bénite lors de la fête religieuse de l’Épiphanie à Irkoutsk (Sibérie), ont indiqué mardi les autorités alors que nombre de Russes attribuent habituellement des vertus miraculeuses à cette eau.
Les 269 cas d’« infection intestinale sévère », dont 156 touchant des enfants, ont été recensés ces derniers jours dans un quartier de cette ville située non loin du lac Baïkal, a indiqué dans un communiqué de l’antenne régionale des autorités sanitaires russes (Rospotrebnadzor). Quelque 125 personnes sont encore hospitalisées.
Deuxième « révélation », les pratiques de pénitences que s’imposait Jean-Paul II. Mgr Oder raconte : « Il s’infligeait lui même à son corps des douleurs et des mortifications » et « souvent passait la nuit à même le sol ». Il ajoute « comme certains membres de son proche entourage ont pu l’entendre de leurs propres oreilles, en Pologne comme au Vatican, Karol Wojtyla se flagellait (…) avec une ceinture spéciale (…) qu’il utilisait comme fouet et qu’il apportait toujours à Castel Gandolfo ». Ces pratiques particulières, très peu répandues, sont issues d’une certaine spiritualité chrétienne qui entend imiter les souffrances endurées par le Christ. Un jour, Jean-Paul II, pape mystique, confia à un proche : « Ils essayent de me comprendre de l’extérieur. Mais je ne peux être seulement compris que de l’intérieur ».
Il s’agissait d’un gros troupeau de cathos-fachos “pro-life” défilant contre l’avortement. J’y ai vu quelques drapeaux français tenus par des crânes bien rasés, des looks pantalon-velours-cyrillus-coupe-biffin rappelant à coup sûr le saint-cyrien, des couples de mon âge entourés de six ou sept bambins (si, si…) quand madame n’était pas également en cloque. D’après l’AFP ce soir, le FN ouvrait la marche.
[AFP.] Quelques milliers de personnes - près de 10.000 selon les organisateurs, 2.500 selon la police - ont manifesté dimanche à Paris contre l’avortement, à l’appel du collectif « 30 ans ça suffit », allusion à la loi Veil de 1975 légalisant l’interruption volontaire de grossesse (IVG).
Derrière des banderoles réclamant « une civilisation pour la vie » et des représentations de Jésus crucifié portées par des enfants, des manifestants de tous âges, parmi lesquels se trouvait le vice-président du Front national Bruno Gollnisch, ont quitté la place de la République en début d’après-midi en direction de la place de l’Opéra.
Parmi les slogans repris sur les panneaux portés par les manifestants, figuraient: « Ne les tuez pas ! », « Maman, garde moi, laisse-moi la vie ! » ou « Pas d’enfants, pas de retraites ».
Nombre d’enfants tenaient à la main des ballons de différentes couleurs sur lesquels était écrit « Marche pour la vie » en plusieurs langues européennes.
Avant le départ de la manifestation, des représentants d’organisations opposées à l’avortement venant d’autres pays européens, étaient montés à la tribune pour déclarer que « Dieu est le maître de la vie » ou critiquer la « civilisation de la mort ».
[…] « On est conscient que les députés ne pourront aller à cette abrogation que par des étapes successives », a déclaré à l’AFP Paul Ginoux Defermon, porte-parole du collectif. « On se réfère au pape Jean Paul II qui disait qu’il fallait étrangler l’avortement » progressivement. « Cela signifie que l’on fait un petit pas, mais qu’on ne peut plus reculer », a-t-il dit.
Alors qu’il s’était gardé de se prononcer contre l’IVG durant la campagne présidentielle, le président du Front national Jean-Marie Le Pen avait appelé vendredi à une forte mobilisation pour cette manifestation.
Vous savez que je suis résolument pour l’avortement, son accès facile et sa promotion. (D’ailleurs, au vu de certains résidus de fausses-couches maintenus en vie jusqu’à la chambre des députés et de charmants et bruyants bambins croisés au supermarché, je pense que les femmes n’avortent pas assez.) Cela dit, dans un souci d’oecuménisme (vous savez comme cette vertu m’est chère), je vous invite à lire Koztoujours, un presque “catho-facho-versaillais”, au demeurant fréquentable et au minimum respectable : “Et l’enfant ?”.
Par charité pour les croyants, nous étoufferons nos reflux gastriques provoqués par l’église catholique. Mais si, vraiment, vous avez abusé de foie gras, de saumon fumé, de champagne, le parvis de l’église la plus proche sera un bon endroit pour se répandre.